Je reviens sur cette notion de nuage.
Le nuage n'est qu'une nouvelle forme de l'informatique centralisée. Ceux qui ont travaillé avec ce qu'on appelle des "mainframes" ou des "middleframes", se rappellent qu'en dehors de la marque de leur machine, à laquelle des entreprises ou des services et quelques individus privilégiés étaient connectés, il n'y avait point de salut.
Avec le nuage, c'est la même chose en pire. Car tout est, ou sera (espèrent les "vendeurs de brume") dans les data center de quelques marques, qu'on le veuille ou non, et les propriétaires d'informations seront dépouillés de facto, en toute légalité.
Qu'il s'agisse d'Apple, de Google et de ses satellites, de Microsoft, ou de tous ceux qui "in cloud" d'office leur clientèle, il n'y a qu'un seul but : mettre en place une organisation aussi opaque que légale qui permette de faire un maximum de profit. Cela est vendu sous le fabuleux nom d'écosystème, dont la simple consonance évoque des mondes meilleurs. Avec les dégâts causés â l'extraction du gaz de schiste dans le continent nord-américain, on peut de poser des questions.
Car, c'est quoi l'écosystème d'une marque ? Un ensemble de produits communiquant plus ou moins bien en passant par un "cerveau automate" qui reçoit les appels et envoient les réponses. Dès qu'on a mis le doigt dans le plus petit interstice d'un tel système la main suit, puis le bras, et enfin tout le corps. L'exemple actuel le plus pernicieux n'utilise même pas de "bidules" en tout genre. Le système mis en place par Adobe pour l'utilisation de ses logiciels est ce qu'on peut faire de plus abouti. Le jour prochain où Adobe ne vendra plus de logiciels en, il ne sera plus possible que de "louer" l'utilisation. On revient à des décades en arrière où les logiciels de conception étaient si onéreux que pour pouvoir les utiliser on ne pouvait que les louer, à moins bien sûr d'être assez riche pour les acheter.
Il est très à la mode aujourd'hui de vouloir disposer d'Excel ou de Pages sur "sa future iWatch". C'est le plus parfait exemple de marketing réussi à l'attention de la foule des gogos.
Et je ne m'arrête pas sur les protestations véhémentes à propos des informations personnelles par les mêmes qui s'exhibent à loisir sur les réseaux sociaux.
Le nuage n'est qu'une nouvelle forme de l'informatique centralisée. Ceux qui ont travaillé avec ce qu'on appelle des "mainframes" ou des "middleframes", se rappellent qu'en dehors de la marque de leur machine, à laquelle des entreprises ou des services et quelques individus privilégiés étaient connectés, il n'y avait point de salut.
Avec le nuage, c'est la même chose en pire. Car tout est, ou sera (espèrent les "vendeurs de brume") dans les data center de quelques marques, qu'on le veuille ou non, et les propriétaires d'informations seront dépouillés de facto, en toute légalité.
Qu'il s'agisse d'Apple, de Google et de ses satellites, de Microsoft, ou de tous ceux qui "in cloud" d'office leur clientèle, il n'y a qu'un seul but : mettre en place une organisation aussi opaque que légale qui permette de faire un maximum de profit. Cela est vendu sous le fabuleux nom d'écosystème, dont la simple consonance évoque des mondes meilleurs. Avec les dégâts causés â l'extraction du gaz de schiste dans le continent nord-américain, on peut de poser des questions.
Car, c'est quoi l'écosystème d'une marque ? Un ensemble de produits communiquant plus ou moins bien en passant par un "cerveau automate" qui reçoit les appels et envoient les réponses. Dès qu'on a mis le doigt dans le plus petit interstice d'un tel système la main suit, puis le bras, et enfin tout le corps. L'exemple actuel le plus pernicieux n'utilise même pas de "bidules" en tout genre. Le système mis en place par Adobe pour l'utilisation de ses logiciels est ce qu'on peut faire de plus abouti. Le jour prochain où Adobe ne vendra plus de logiciels en, il ne sera plus possible que de "louer" l'utilisation. On revient à des décades en arrière où les logiciels de conception étaient si onéreux que pour pouvoir les utiliser on ne pouvait que les louer, à moins bien sûr d'être assez riche pour les acheter.
Il est très à la mode aujourd'hui de vouloir disposer d'Excel ou de Pages sur "sa future iWatch". C'est le plus parfait exemple de marketing réussi à l'attention de la foule des gogos.
Et je ne m'arrête pas sur les protestations véhémentes à propos des informations personnelles par les mêmes qui s'exhibent à loisir sur les réseaux sociaux.