A
Anonyme
Invité
Des choses résonnent juste pour moi tant dans le lyrisme poétique de Rezba que dans le "pessimisme" de Pascal.
Le dilemme posé par Rezba est essentiel : s'aider soi-même ou aider les autres ? J'en ai trop vu moi aussi se réfugier dans des pseudos-explications sur leur passivité et leur mal-être personnel en accusant la "société" (plus j'entends ce mot, plus son sens me paraît obscur...) alors que, fondamentalement, le problème venait d'eux-mêmes. Peut-on faire quelque chose pour les autres si l'on a pas été capable de faire la moindre chose pour soi-même ? Cette question, à laquelle je répondrais plutôt par la négative, je me la pose comme Rezba.
Finalement se repose la question de la définition de la "société". Qu'est-ce ? La somme des individus qui la composent ? En tout cas ce me semble être la réponse du modèle libéral anglais inventé au 18ème siècle : la société est le fruit des contrats passés entre les individus. Oui mais ce modèle inclut toutefois l'idée d'un Etat, même réduit à son rôle régalien (sécurité intérieure et extérieure et relations avec les autres états) d'une part, et d'autre part inclut la notion du Droit, afin de régler les litiges entre les individus dans le cas de la violation des contrats. Un droit empirique, dans ce modèle libéral (exception faite du Droit régalien), basé principalement sur la jurisprudence, c'est-à-dire sans Code préalable écrit, à l'inverse du droit dit "continental". Aussi la société est sûrement plus que la somme des individus qui la composent. Et çà donne le meilleur comme le pire : de la solidarité spontannée aux élans populaires suicidaires comme en 14. Je tente la boucle avec mon point de départ : si la société est plus que la somme des individus qui la composent, alors il apparaît légitime que des individus se regroupent et y agissent collectivement. La seule action individuelle n'est donc parfois pas suffisante. Mais çà ne veut pas dire non plus que l'individu n'est rien. La responsabilité individuelle et citoyenne est tout aussi importante (il faudra qu'un jour je relise Le Contrat Social de Rousseau).
Pour ne pas être trop long et corhoborer les propos de Pascal sur Pinochet : ITT, le géant des télécoms de l'époque, a largement contribué au financement du coup d'Etat. Le marché et la dictature se sont fort bien accomodés l'un de l'autre.
Le dilemme posé par Rezba est essentiel : s'aider soi-même ou aider les autres ? J'en ai trop vu moi aussi se réfugier dans des pseudos-explications sur leur passivité et leur mal-être personnel en accusant la "société" (plus j'entends ce mot, plus son sens me paraît obscur...) alors que, fondamentalement, le problème venait d'eux-mêmes. Peut-on faire quelque chose pour les autres si l'on a pas été capable de faire la moindre chose pour soi-même ? Cette question, à laquelle je répondrais plutôt par la négative, je me la pose comme Rezba.
Finalement se repose la question de la définition de la "société". Qu'est-ce ? La somme des individus qui la composent ? En tout cas ce me semble être la réponse du modèle libéral anglais inventé au 18ème siècle : la société est le fruit des contrats passés entre les individus. Oui mais ce modèle inclut toutefois l'idée d'un Etat, même réduit à son rôle régalien (sécurité intérieure et extérieure et relations avec les autres états) d'une part, et d'autre part inclut la notion du Droit, afin de régler les litiges entre les individus dans le cas de la violation des contrats. Un droit empirique, dans ce modèle libéral (exception faite du Droit régalien), basé principalement sur la jurisprudence, c'est-à-dire sans Code préalable écrit, à l'inverse du droit dit "continental". Aussi la société est sûrement plus que la somme des individus qui la composent. Et çà donne le meilleur comme le pire : de la solidarité spontannée aux élans populaires suicidaires comme en 14. Je tente la boucle avec mon point de départ : si la société est plus que la somme des individus qui la composent, alors il apparaît légitime que des individus se regroupent et y agissent collectivement. La seule action individuelle n'est donc parfois pas suffisante. Mais çà ne veut pas dire non plus que l'individu n'est rien. La responsabilité individuelle et citoyenne est tout aussi importante (il faudra qu'un jour je relise Le Contrat Social de Rousseau).
Pour ne pas être trop long et corhoborer les propos de Pascal sur Pinochet : ITT, le géant des télécoms de l'époque, a largement contribué au financement du coup d'Etat. Le marché et la dictature se sont fort bien accomodés l'un de l'autre.