Et si vous supportiez l'Apple d'aujourd'hui ?

Statut
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Ah non ! Pas toi ! ET tu te trompes, il y avait des couleurs !!!!Et même le choix.

- noir et blanc
- et 256 nuances de gris
- des écrans à matrice passive

Largement suffisant pour envoyer un courrier à Mme Michu.

Sinon, tu as raison, les couleurs sont arrivées avec le Système 7 et les écrans des portables sont passés à des matrices actives.
 
Hier, j'ai eu l'occasion de décerner (in petto) une bonne note à Apple et une mauvaise à Samsung.
J'ai pu poser mes pattes sur le Samsung Series 9, supposé être le concurrent coréen du MacBook Air. J'avais failli l'acheter avant de le voir en me basant sur sa description, uniquement retenu par le fait que sa compatibilité avec Linux fait problème (pilotes...)
Reste que si on le compare avec le MBA, on voir immédiatement que le discours marketing d'Apple sur ses recherches sur les coques, l'aluminium etc. ne sont pas que du vent et, justement que du marketing.
En manipulant un MBA on voit tout de suite la solidité de l'engin et sa qualité de fabrication. Avec un Series 9 c'est du plastoc, des petits clapets miteux (du genre à casser en deux-trois mois) qui protègent les ports USB et autres etc.
L'intérieur est sensiblement équivalent mais pour le reste, le rapport physique à l'objet est désagréable et insatisfaisant.

Bon. Apple a fait du bon boulot.

Ça va, j'ai été assez positif ? :rateau:
 
Même pas. Je suis nigaud au point de faire les choses gratuitement (un peu old fashioned, quoi).

Mais quand même j'ai été passablement déçu (car j'aimerais bien avoir un portable top moumoutte avec un Linux parfaitement fonctionnel dessus...) par le côté un peu minable du Samsung. Cela fait quelques mois que, lorsque je le peux, j'utilise le MBA en démonstration et vraiment c'est une belle bestiole.

Ce qui est dommage est qu'on ne puisse installer que Mac OS X ou OuineSeven dessus. Le premier commence à me gêner, le second me deplaît.
 
C'est vrai, tu as raison, il faut relativiser. Les produits Apple ont un je ne sais quoi de design que les autres n'ont pas. Pour ce qui concerne les portables, ou les ultra-portables comme un MBA, la coque "unibody" n'a pas d'équivalent. C'est clair que c'est TOUJOURS le design qui sauve Apple.
Mais les enfants gâtés que nous sommes se désespèrent de voir une qualité globale en baisse, de voir un OS qui n'innove plus, de constater que Windows progresse et rivalise de plus en plus, mais surtout que l'esprit Mac disparaît petit à petit et comme le dit DrFatalis, nous assistons à une "windoïsation" des esprits.
Il faut tout de même savoir que je suis Apple depuis 1989, que j'ai toujours suivi quasiment aveuglément les choix Apple, à les défendre auprès de fournisseurs tels qu'un expert-comptable et un banquier - je possède un parc d'une cinquantaine de Mac dans 3 PME - et si ma "colère" (appelons cela ainsi) est telle que je me sens devenu otage, parce que trop déçu, les conséquences seront de toutes façons sans appel.
Je vais prendre un simple exemple. Alors que mes premières présentations ont été réalisées sous HyperCard, j'ai de suite adopté Keynote. Aujourd'hui, le retard d'Apple est tel que je n'utilise plus que PowerPoint de Microsoft (pour Word l'affaire est entendue depuis la disparition de MacWrite), quant à Excel il n'a jamais eu d'équivalent (Numbers est une daube), que va-t-il rester de Mac sur nos Mac ?

iOs ? NON et mille fois NON. Ce n'est pas, et cela n'a même rien à voir avec, Macintosh
 
Ce qui me pose pose problème à la lecture de ces posts (et pas seulement sur ce fil) où l'on prétend exprimer une posture critique vis-à-vis du fanatisme des fanboys en leur expliquant à quel point sont nombreux pour les anciens utilisateurs du Mac les motifs de désappointement, c'est cette manière de toujours tirer une subjectivité très étroite et limitée dans ses objets dans le sens d'une dénonciation aussi globale que définitive.

Ce que je retiens par exemple de la remarque de bompi sur la supériorité des coques unibody, c'est que le Mac unibody n'est pas seulement plus élégant, plus "joli", ou plus pratique, mais que sa coque est objectivement plus solide et plus apte à résister aux outrages du temps. Dans l'interprétation qu'en fait Jmichel33, cet atout n'est plus qu'un élément de "design", dans une acception très restrictive du terme, comme si une coque plus robuste, garantie de durabilité, ne constituait pas un élément de supériorité fonctionnelle. Quant à prétendre que la supériorité de Powerpoint sur Keynote est aujourd'hui si énorme qu'elle relève de l'évidence... Je suis incapable d'utiliser Excel et n'en ressens nullement l'envie, alors que je fais volontiers des tableaux ou des figures sous Numbers ; utiliser Word m'ennuie, tandis que Pages me rend productif. Et mon utilisation de ces applications n'est pas "non-professionnelle" ; elle est juste cohérente avec les besoins spécifiques de mon domaine professionnel.

Mais que dire surtout de l'aveu consistant à dire que l'on a toujours "suivi quasiment aveuglément les choix Apple" ? Quel foi accorder à la capacité de raisonnement de quelqu'un qui revendique d'avoir été un esprit sectaire inféodé à une marque ? Pourquoi devrions-nous croire qu'il a brusquement accédé à la lucidité et à l'esprit critique dont il reconnaît, sans peut-être vraiment s'en rendre compte, qu'ils lui manquaient totalement jusqu'alors ? Cela me fait penser à ces anciens extrémistes politiques qui, une fois leur gourme jetée et leur veste retournée, croient pouvoir impunément s'ériger en professeurs de démocratie, comme si leur aveuglement passé devait apparaître comme une garantie de leur lucidité actuelle. Vous avez suivi aveuglément Apple ? Comment avoir la garantie que votre posture critique actuelle est moins entachée de fanatisme, moins bornée dans ses perspectives ? Tout ce que je lis ici, dans la forme, comme sur le fond, tend à me persuader du contraire.
 
@Cratès
Peut-être, mais une nouvelle fois, ce n'est pas parce que ton raisonnement a une apparence logique, notamment parce que tu introduis des relations de cause à effet bien hasardeuses, que pour autant il est juste.

Ensuite, pour tout te dire, je n'apprécie guère tes interrogations : je dis ce que je pense, comme je le pense et me moque de ce que tu en penses. Car sur le fond, précisément, tu ne réponds à rien.

Parce que tu oublies, notamment, que la plupart des macusers de l'époque de la fin des années 80, dont je suis, et que certains n'hésitent pas à qualifier de vieux cons, ne l'étaient pas par hasard, et effectivement ils faisaient confiance à Apple.
Une forme de militantisme probablement.
Je note que tu appelles cette confiance - et crois- moi il en fallait à la fin des années 80 pour acheter du Mac - comme le signe d'un esprit sectaire.
Cette affirmation gratuite n'engage que toi, et ce d'autant qu'Apple a survécu -entre autres- par l'esprit critique - qu'à l'époque elle écoutait encore - des utilisateurs.

Tu affirmes des choses sans en apporter une quelconque preuve, simplement parce que tu ne peux pas savoir.

Ensuite tu m'as mal lu. Je dis bien que "la coque unibody n'a pas d'équivalent", mais pour autant il est de notoriété publique que c'est d'abord Jonathan Ive qui dessine et c'est ensuite aux ingénieurs de se débrouiller. C'est toute la place qu'Apple accorde au design de ses produits, à l'image de ce qui inscrit sur les boîtes "Design made by Apple California", mais plus personne n'ignore que tout est fabriqué et assemblé en Chine.
La puce après avoir été Apple, puis Motorola est aujourd'hui Intel.
Qu'y-a-t-il de 100% Apple dans un MacBook Pro, dans un MacBook Air ?
Uniquement le design et bien évidemment l'OS.
Rien d'autre.
C'est bien le design qui sauve Apple et bien moins le reste, d'autant que ce "reste", donc l'OS, innove de moins en moins.

Parlons des logiciels Appel : iWork par exemple, où Apple a sérieusement pris du retard, et tel que je pense qu'il ne sera pas - sauf miracle - rattrapable, notamment par rapport à Office de MS.
Je ne suis pas le seul à penser qu'il n'y aura jamais d'iWork'11 ou juste une version adaptée aux iPad...
Sinon, j'ai aussi Aperture et ma foi, ce logiciel ne connait pas les mêmes améliorations que Lightroom.... que j'envie pour son moteur de dérawtisation.

Mais si cela peut te rassurer, je possède un Performa avec des logiciels Claris qui fonctionnent encore parfaitement ! Mais il n'y a pas de connexion internet bien évidemment.

Aucun problème pour moi, si tu trouves ton bonheur avec Pages et Numbers.
Pour ma part, mes partenaires, clients et fournisseurs sont tous sous Excel et Word, quant aux présentations, je suis bien le seul à en avoir encore sous Keynote (je viens de les comptabiliser précisément : sur plus de 800 présentations, une vingtaine sont sous Keynote et ne servent d'ailleurs plus, le reste est sous PowerPoint.

Quant à la réalisation de mes catalogues, ce n'est pas Pages, mais InDesign et Photoshop....qui sont utilisés.
 
je dis ce que je pense, comme je le pense et me moque de ce que tu en penses.

C'est bien ce que j'avais cru comprendre. Merci de le confirmer. :D

Mais je n'entendais pas tenter de briser tes certitudes. Loin de moi cette outrecuidance. Je donnais juste mon opinion. Quelqu'un qui te contredis ne cherche pas forcément à t'embrigader dans son camp ni à te discréditer aux yeux d'autrui. Mais quand quelqu'un parle de son suivisme aveugle vis-à-vis d'une institution ou d'une personne, alors j'y vois effectivement une forme de sectarisme ; et lorsque cette personne brûle ce qu'elle a adoré en termes aussi véhéments qu'elle l'avait autrefois loué, je m'interroge sur le sens de ce revirement. Rien de plus légitime. :zen:
 
Dernière édition par un modérateur:
Mais précisément tu ne me contredis en rien.
Tu fais simplement une relation de cause à effet abusive aussi bien dans sa cause que dans son effet.
Avoir été fidèle à Apple et avoir fait confiance n'est sûrement pas une forme de sectarisme d'une part, et d'autre part je n'aurais donc selon toi pas le droit d'émettre la moindre critique : "on ne brûle pas ce qu'on a adoré", ou plus exactement aucune critique que je pourrais émettre ne pourrait être sincère, vraie et possèderait nécessairement un vice.

Ne t'interroge pas plus sur le sens d'un revirement, si revirement il y a, il se fonde sur des faits et non sur une quelconque motivation de ma part.

Les faits, rien que des faits, et non des interprétations douteuses, en l'espèce pour moi, déplacées, et abusives dans tous les sens de ces termes.

Et les faits sont très simples. Ce n'est pas moi qui ai changé, même si j'ai un peu vieilli depuis mon premier Macintosh, mais bien Apple. Si effectivement ma vision d'Apple a changé, c'est d'abord et avant tout l'esprit du Mac est en train de disparaître et pour reprendre une nouvelle fois l'expression de DrFatalis, Apple et ses clients se "windoïsent".
Sans moi.
 
Dernière édition par un modérateur:
Est-il nécessaire de faire la liste des faits qui tendent à démontrer qu'Apple sacrifie le Macintosh et au-delà de son esprit, celui-là même qui a fait qu'un Mac n'est comparable à aucun autre ordinateur ?
Juste un exemple :
"Back to the Mac" ne signifie pas, comme je l'ai cru, qu'Apple se mobilise enfin pour apporter les innovations nécessaires à Mac OS X après l'avoir délaissé depuis 10 ans, mais d'intégrer iOS à Mac OS X !

Rien que cela....c'est une orientation stratégique que je trouve insupportable. Cela démontre qu'il n'y a plus d'innovation.

Concrètement, si je prends Lion et le fait de placer les applications SUR LE BUREAU est un non sens absolu. Cela se comprend sur un iPhone ou un iPad tactile, pas sur un ordinateur où le "zen minimaliste" est la seule ergonomie possible telle que la concevait Jef Raskin qui a disparu il y a quelques années et dont on parle peu et qui est pourtant celui qui a le plus fait pour l'ergonomie du Mac que personne.

Je ne prends que quelques exemples... il y en a bien d'autres encore.... la liste est trop longue....
 
Je pense qu'il faudrait surtout rester cool. Dans le sens où la dépendance (assez agaçante (et je me modère...)) que cherchent à créer les sociétés commerciales qui veillent sur nous est un asservissement en bonne partie volontaire de notre fait. Il ne faut pas dédouaner ces sociétés de leurs responsabilités dans l'établissement d'un contrôle et d'une surveillance mais il ne faudrait pas non plus se donner trop le beau rôle.

En gros, nous cédons facilement à la facilité mais n'en assumons pas les conséquences. Il est parfaitement possible d'avoir des messageries qui ne sont pas analysées pour connaître nos goûts, il est aussi possible de refuser telle mise à jour ou tel téléphone-fil-à-la-patte. Mais c'est bien plus simple d'avoir un service qui fait tout (MobileMe quand il fonctionne ou iCloud s'il fonctionne un jour), une messagerie vaste et gratuite (GMail) ou un téléphone survitaminé avec GPS et tutti quanti.

De temps en temps, plutôt que râler et débiner nos maîtres, nous ferions mieux de les esquiver, de les ignorer, d'aller voir ailleurs.

Là où les critiques sont le plus recevables, c'est bien sûr quand on a dépensé beaucoup d'argent en logiciel pour le travail et que l'on est contraint de tout changer. Mais c'est finalement assez rare et, surtout, une transition vers la sortie se planifie assez simplement (il n'y a pas de honte à retourner sur Ouinedoze, hein ?!).

Je ne vois aucune bonne raison de soutenir l'Apple d'aujourd'hui : Apple n'en a absolument pas besoin. Par contre, on peut parfaitement assumer ses choix, estimer que c'est très bien ce qu'ils font (mais pas tout). Ou critiquer. Mais il faut se détacher un peu de tant d'affect pour une simple marque.
Général Bompi et Colonel Cratès avaient tous les deux bien parlé par Toutatis ... ça me fait presque chialer tellement que c'est bon ... et je ne rigole pas par Balthazard Grandjean. :up:
 
Rien que cela....c'est une orientation stratégique que je trouve insupportable. Cela démontre qu'il n'y a plus d'innovation.

Concrètement, si je prends Lion et le fait de placer les applications SUR LE BUREAU est un non sens absolu. Cela se comprend sur un iPhone ou un iPad tactile, pas sur un ordinateur où le "zen minimaliste" est la seule ergonomie possible telle que la concevait Jef Raskin qui a disparu il y a quelques années et dont on parle peu et qui est pourtant celui qui a le plus fait pour l'ergonomie du Mac que personne.

Sur ce point cela pourrait vouloir dire deux choses : soit c'est pour faire comme chez Windows, soit la prochaine génération de Mac sera un ordinateur entièrement tactile (clavier tactile+écran tactile). En gros, on habitue le client avec un téléphone (iPhone) puis avec un machin vaguement hybride, entre livre numérique et ordinateur (iPad), pour enfin, une fois le client habitué et accro, lui faire signer le gros gros chèque qu'il va falloir pour acheter l'ordinateur tactile format 27 pouces. Autant dire que pour l'utiliser, il sera conseillé de s'entraîner sur la Wii avant :D
 
Dernière édition:
Mais précisément tu ne me contredis en rien.
Tu fais simplement une relation de cause à effet abusive aussi bien dans sa cause que dans son effet.
Avoir été fidèle à Apple et avoir fait confiance n'est sûrement pas une forme de sectarisme d'une part, et d'autre part je n'aurais donc selon toi pas le droit d'émettre la moindre critique : "on ne brûle pas ce qu'on a adoré", ou plus exactement aucune critique que je pourrais émettre ne pourrait être sincère, vraie et possèderait nécessairement un vice.

Ne t'interroge pas plus sur le sens d'un revirement, si revirement il y a, il se fonde sur des faits et non sur une quelconque motivation de ma part.

Les faits, rien que des faits, et non des interprétations douteuses, en l'espèce pour moi, déplacées, et abusives dans tous les sens de ces termes.

Et les faits sont très simples. Ce n'est pas moi qui ai changé, même si j'ai un peu vieilli depuis mon premier Macintosh, mais bien Apple. Si effectivement ma vision d'Apple a changé, c'est d'abord et avant tout l'esprit du Mac est en train de disparaître et pour reprendre une nouvelle fois l'expression de DrFatalis, Apple et ses clients se "windoïsent".
Sans moi.

Mon propos n'avait rien d'agressif. Tu es pourtant en train de me donner quasiment l'ordre de me taire, sur un ton péremptoire et agacé. C'est cela qui pourrait me sembler déplacé, si j'avais encore ce genre de susceptibilité juvénile. Tu as gardé l'esprit plus jeune que moi sans doute. :zen:

Pour ce qui est des faits, je ne me suis nullement prononcé sur ce que je ne savais pas. Apple a changé, certes. Tu connais ces changements bien mieux que moi. Grand bien te fasse. Mais l'ai-je contesté ? Ce que j'ai dit est simplement que la société Apple d'autrefois ne justifiait pas d'être adorée, parce qu'aucune firme ne le mérite ; on peut donc douter qu'aujourd'hui elle mérite d'être vilipendée avec une telle virulence.

Tu sembles me reprocher de faire de la psychologie quand je me contente de citer les propres termes que tu as employés. C'est toi qui parles d'"aveuglement" dans le suivisme et de"colère" dans le rejet. Que ces sentiments soient à tes yeux justifiés ne changent rien au fait que tu t'es toi-même placé spontanément et par des termes forts dans le registre de l'affectif. On peut brûler ce qu'on a adoré, comme Saint Rémi le demande au baptême de Clovis. À condition de se placer exclusivement dans le registre de la Foi. Mais celui qui passe de la passion incontrôlée au scepticisme réfléchi, de l'enthousiasme aveugle à une critique mesurée, acquiert une crédibilité intellectuelle nouvelle à laquelle ne peut prétendre celui qui se contente de passer d'un excès à un autre.

Quant à l'administration de la preuve dans tes réponses, elle est bien plus que discutable. Tu notes que les présentations sur Powerpoint ont remplacé chez toi et chez d'autres celles réalisées avec Keynote. Donc, tu prétends en tirer la preuve que Powerpoint est plus avancé que Keynote... Non. C'est juste la manifestation de préférences dont le bien-fondé t'es propre mais ne pas peut pas être présenté comme universel. D'autres auront peut-être procédé en sens inverse. Les utilisateurs de Mac que je connais n'utiliseraient pour rien au monde Powerpoint. Quelle conclusion devrait-on en tirer, sinon que chacun voit midi à sa porte ? Tes catalogues par ailleurs sont réalisés avec des logiciels puissants comme Photoshop et InDesign. C'est du bon sens, puisqu'ils satisfont tes besoins. Mais il se trouve qu'il existe d'autres besoins, moins lourds, qui peuvent être satisfaits avec des logiciels plus simples à prendre en main et moins coûteux. C'est aussi du bon sens. Je regretterais fort de voir disparaître la suite iWork. Pas de quoi me mettre en colère pour autant.

C'est forcément un dialogue de sourds, parce que tu te places sur le terrain de la certitude sans nuance. Tu SAIS. Il suffit de reprendre tes propres termes : "insupportable", "non sens absolu", "la seule ergonomie possible telle que la concevait Jeff Raskin". Il est difficile d'être plus confit dans la certitude que l'on a raison, moins modéré dans l'expression de ses convictions, argument d'autorité appuyé sur Raskin à l'appui. Ce n'est pas vraiment un problème pour moi, parce que je n'avais pas ici d'idée à vendre à qui que ce soit. Je ne me sens pas douché dans un enthousiasme pour l'Apple d'aujourd'hui que je n'ai jamais ressenti. Avec cette posture intellectuelle, tu ne convaincras pourtant jamais que ceux qui étaient déjà d'accord avec toi.
 
Si j'ai laissé de côté Keynote pour adopter PowerPoint - alors que comme "tes amis" je n'utilisais que Keynote - c'est parce que tout simplement la nouvelle version de PPT est meilleure ! Je ne crois pas être le seul à le dire. Il suffit de comparer concrètement point par point, fonctionnalités par fonctionnalités et à l'usage. Maintenant, que quelques uns continuent encore de travailler sous Keynote, libre à eux, les habitudes peuvent en être la cause, surtout lorsqu'on a besoin d'aller vite. Mais ce n'est plus mon cas. C'est pour le coup, complètement rationnel et surtout s'appuyant sur un usage professionnel (dont d'ailleurs Apple finit par se moquer).

Sinon, désolé pour apparaître quelque peu "affirmatif", c'est un peu le genre "Forum" qui veut cela. C'est bien maladroit, mais une nouvelle fois, je dis ce que je pense avec excès sans doute je le reconnais, mais au moins c'est sans ambiguité.

Bien sûr j'évoque Jeff Raskin, mais sans lui, qui sait ce qu'aurait été l'interface homme-machine ?

Je doute aussi que Jeff Raskin aurait validé iOS.

Enfin, je continue de ne pas être d'accord avec toi lorsque tu évoques le fait qu'Apple autrefois était adorée et qu'il n'y a avait pas de raison à cela. Je pense précisément tout le contraire. Que cette forme d'attachement soit - comme toutes les formes d'attachement au bout du compte - stupide, tu as sans doute raison, mais cela ne change rien.

Parce qu'il y a eu attachement (coupable selon toi) hier, la déception est de la même mesure aujourd'hui, je ne le pense pas - en toute objectivité.

La déception est réelle, justifiée parce que je n'ai pas trop le choix de faire autrement.

Je vais prendre un exemple concret. Demain, un Mac doit nécessairement être ouvert sur Internet et un identifiant ID Apple pour fonctionner, cela ne m'intéresse pas, car les 3/4 de mon parc nécessitent précisément une fermeture absolue.

Je ferai quoi quand il s'agira de renouveler ce parc qui atteindra nécessairement une obsolescence au-delà de laquelle je ne pourrais rien en faire ?

J'ai quelques portables assez récents où Apple ne me propose plus rien....Je les remplace par quoi ?
 
Ce que j'ai dit est simplement que la société Apple d'autrefois ne justifiait pas d'être adorée, parce qu'aucune firme ne le mérite ; on peut donc douter qu'aujourd'hui elle mérite d'être vilipendée avec une telle virulence.

Créer du lien émotionnel pour une marque c'est intéressant mais c'est à double tranchant surtout si les clients historiques commencent à ne plus s'y retrouver. D'ailleurs, c'est un peu pareil pour ce forum mais restons dans le sujet ;):D
 
Mais c'est exactement ce que je disais un peu plus haut : un client fidèle que l'on déçoit devient un otage.

Ou bien il l'accepte, ou bien il le refuse.

Et cela sera toujours ainsi. Et aujourd'hui, comme je le disais, et je crois que je ne suis pas le seul parmi les plus anciens macusers, je m'y refuse.
 
Maintenant, que quelques uns continuent encore de travailler sous Keynote, libre à eux, les habitudes peuvent en être la cause, surtout lorsqu'on a besoin d'aller vite. [...]

Enfin, je continue de ne pas être d'accord avec toi lorsque tu évoques le fait qu'Apple autrefois était adorée et qu'il n'y a avait pas de raison à cela. Je pense précisément tout le contraire. Que cette forme d'attachement soit - comme toutes les formes d'attachement au bout du compte - stupide, tu as sans doute raison, mais cela ne change rien.

Parce qu'il y a eu attachement (coupable selon toi) hier, la déception est de la même mesure aujourd'hui, je ne le pense pas - en toute objectivité. [...]

Mais je ne prétends nullement que Powerpoint ne soit pas plus puissant que Keynote. Ce dernier satisfait juste des besoins différents. Et, comme tu le dis, notamment si l'on a besoin d'aller vite. Mais il faut comprendre les hésitations d'Apple à surinvestir dans des logiciels dont on peut douter qu'ils puissent concurrencer ceux de Microsoft en tant que standards, tout simplement parce qu'ils ne sont pas sur la plateforme dominante. Même un Keynote infiniment supérieur à Powerpoint aurait du mal à sortir de la marginalité où le cantonne la faible diffusion actuelle de Mac OS.

Pour ce qui est des attachements, là aussi, ne surinterprétons pas. Adorer une personne, ou un Dieu si on est croyant, me paraît tout à fait compréhensible. Ni stupide, ni coupable. Moi aussi j'ai aimé passionnément ! C'est simplement être un humain que s'investir ainsi dans des affects. Mais là il s'agit d'Apple, d'une entreprise. L'attachement, je peux le comprendre, mais la passion me semble ici excessive. Quant à parler de l'"esprit Apple", il n'y a rien là qui me choque, mais avouons qu'on est un peu dans la mystique tout de même ici. J'ai beaucoup de respect et d'intérêt pour les grands mystiques. Mais je ne vais pas mêler Jalal el Din Rûmi ou Saint Jean de la Croix à des questions d'informatique ! ;)

Je n'ai aucune difficulté à concevoir que l'évolution d'Apple soit déroutante pour beaucoup de ceux qui utilisent ses produits depuis longtemps. Parfois, c'est même de vraie déception qu'il s'agit. Certaines inquiétudes actuelles sur l'évolution d'Apple sont légitimes, notamment celles que tu évoques à la fin de ton avant-dernier post (j'en ai moi-même, je le répète, sur l'avenir d'iWork), tant qu'elles ne dégénèrent pas en promesses apocalyptiques, en anticipations systématiquement négatives. L'humour des prophéties du Dr Fatalis, son pessimisme actif nietzschéen, nous manquent tout de même un peu ici. :D
 
Peux-tu expliquer en quoi Keynote et PowerPoint couvrent des besoins différents ?

Ce n'est pas l'esprit Apple dont je parle, mais l'esprit Macintosh ce qui n'a rien à voir. De même que pour l'attachement, il est envers le Macintosh et non envers Apple.

Rien de mystique non plus, ou alors je me suis très mal exprimé.

Quant à la passion, je n'aurais jamais fait la queue à l'ouverture d'une boutique Apple pour un malheureux tee-shirt !
:)
 
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