Et si vous supportiez l'Apple d'aujourd'hui ?

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Mon point de vue sur l'utilisation de Keynote ne peut être que largement subjectif, et refléter par ailleurs les besoins limités qui sont les miens. Pourtant, même des articles très favorables à MS Office, et qui décrivent iWork comme n'étant plus dans le coup face aux dernières versions de Word ou d'Excel, soulignent l'agrément et la simplicité d'emploi supérieurs de Keynote par rapport à Powerpoint : "PowerPoint, well, with the exception of better cross-platform document compatibility, PowerPoint still looks to suck compared to the ease-of-use and pretty slides of Keynote." (source : iWork ’09 No Competition for Mac Office 2011). Quant à Pages ou à Numbers, ils correspondent pour l'instant à mes besoins en termes de simplicité d'emploi et de fonctionnalités. Je n'utiliserais pas Pages pour rédiger de longs travaux érudits avec une table des matières complexe et un appareil critique très développé. Mais pas non plus forcément Word. Là aussi, je suis loin d'être le seul.

Mais je reconnais que je ne suis en la matière responsable que de moi-même. Je n'ai pas une entreprise, un parc informatique à gérer, des obligations envers des clients. Pas de quoi se sentir otage des évolutions stratégiques d'un fournisseur. Apple néanmoins a-t-elle jamais été une entreprise vraiment conviviale et à l'écoute de la communauté des ses clients les plus fidèles ? Je me souviens d'avoir lu sur ces forums des posts de macusers bien plus chevronnés que moi qui soutenaient le contraire.
 
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Réactions: iluro_64
Je dois être un peu niais mais je ne vois pas où nous mène ce débat sur les applications iWorks et MS Office.
Les deux étant disponibles sur Mac OS X, cela me paraît un peu vain. Et je rappellerai le slogan de Jobs pour Numbers, quelque chose comme "Spreasheets for the rest of us". L'essentiel est dit, non ?
Pour peu que l'on applique la même formule pour Pages et Keynote, on doit être proche de la réalité.

PS : j'ai iWorks depuis des années et l'utilise très très très peu : compatible avec rien et utilisé par personne autour de moi. Cela m'est donc parfaitement inutile sauf un peu Numbers pour quelques tableaux personnels. Je suis contraint et forcé d'utiliser MS Office, que j'éxècre. J'ai, depuis ses débuts (en tant que StarOffice) tâté de OO (sur toutes ses plates-fomes, Solaris inclus ;)) et je trouve ça aussi affreux. Bref, c'est pas la joie, côté bureautique. Mais j'ai quand même mon CV en LaTeX... :up:
 
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Réactions: TibomonG4
Petites remarques pour participer à la conversation entre Cratès et Jmichel33.
- Sur la fidélité et la désillusion : en 87 un mac + était vendu 17.500 Frs prix catalogue et les SE/30 passaient la barre des 20.000 Frs. A ce prix-là, à l'époque, on était fidèle parce qu'on ne pouvait pas se payer une machine tous les six mois (on passait quelques mois à rêver devant les photos su papier glacé d'Univers Mac avant de sauter le pas). Jmichel33 évoque également dans ces messages qu'il gère un parc d'une cinquantaine de machines en environnement professionnel. Il est évident dans ces conditions que l'on recherche une cohérence dans ce parc pour des questions de capitalisation du savoir-faire et d'économie d'échelle. La fidélité n'est donc pas toujours un choix subjectif, irrationnel et affectif mais parfois le choix de la raison et du bon sens.
- Sur l'opposition iWork/Office : J'ai peut-être mal compris mais il m'avait semblé qu'iWork était une suite bureautique à usage privé. Personnellement, Pages me suffit largement pour écrire une lettre par an pour souhaiter bonne année à mon inspecteur des impôts et Numbers me suffit pour calculer comment je vais pouvoir le rembourser suite à sa réponse :)
- Sur l'évolution d'Apple...Non, non, je ne veux plus en parler, à chaque fois je m'énerve et on finit par me traiter de vieux con, d'idéaliste et de schyzophrène :rateau: ...mais quand même...
Bien amicalement à tous.
 
Nous parlons d'Apple s'agissant d'iWork qui est bien un logiciel plutôt orienté professionnel, il suffit de prendre connaissance de la bibliothèque de documents pour s'en convaincre. Si c'est pour écrire quelques courriers par an à son syndic de copropriété, TextEdit qui est fourni avec l'OS est largement suffisant. D'ailleurs Apple n'avait-elle pas proclamé qu'elle livrait tout ce qui était nécessaire à un particulier pour "jouir" de son ordinateur... Mais il est bien loin ce temps.

Encore que Mac OS X livre encore pas mal de logiciels qui complétés par la suite iLife forment un ensemble assez complet.

S'agissant de l'utilisation de Keynote par rapport à PowerPoint, je ne suis pas d'accord s'agissant de la nouvelle version de PPT. Ce qui différenciait à mes yeux ces deux logiciels était la gestion de la transparence, lacune que PPT a comblé de belle manière. N'oublions pas que l'équipe MS qui gère cette suite est 100% dédiée Mac. Pour moi, je pense que Keynote et PowerPoint répondent au même besoin, je ne perçois pas bien en quoi au jour d'aujourd'hui, Keynote n'ayant plus évolué du tout, ce qui n'est pas le cas de PPT, il ne faudrait pas reconnaître qu'Apple s'est faite distancer.

@bompi : tu déclares "exécrer" MS Office, n'est-ce-pas un a priori ? Certes, nous sommes quasiment obligés d'utiliser une telle suite dans un milieu professionnel, mais il y a peut-être une raison à cela. Dans la même mesure, dès lors qu'on s'attaque à la conception d'un document graphique : en-tête de catalogues, logo... InDesign et Photoshop sont des logiciels quasiment obligatoires pour travailler... La récente proposition d'Adobe de proposer les logiciels à la location cadre très bien avec les besoins des entreprises.

Quant au choix du Mac, bien évidemment il est au départ, comme tout processus de décision (et c'est valable pour tout le monde !) nécessairement de l'ordre de l'émotion et des sentiments (désolé de revenir à cette dualité Raison / Sentiment); mais ensuite il s'appuie (et se justifie) sur des éléments rationnels
Pour un PME, le coût d'utilisation (le coût d'achat étant supérieur effectivement), donc la durée d'utilisation, un coût de maintenance faible, une installation réseau simple (au passage AppleTalk existe depuis plus de 20 ans), des logiciels performants, la quasi absence de virus, une utilisations sans formation....

Aujourd'hui, le constat est terrible : la qualité réelle (et pas perçue) baisse considérablement, la durée d'utilisation rejoint celle des meilleurs PC, et les virus mis à part, Windows a comblé quasiment tous ses retards. Pour le moment, par la force de l'habitude, nous utilisons encore des Macs, mais cela ne durera pas.
La raison en est très simple encore : sur une cinquantaine de machine (je mets de côté les antiquités sous Système 7) certaines sont encore sous Tiger, d'autres sous Leopard, d'autres encore SL et quant à Lion, je pense que je vais le laisser rugir quelque temps encore. D'ailleurs, à ce sujet, si Lion est bien repoussé, c'est parce qu'il y a une ampleur de bugs jamais vus ! Cette hétérogéneité, c'est du jamais vu sous Mac.

Enfin, pour rester dans l'esprit des Fables de la Fontaine et qui concerne Apple : "À trop vouloir gagner, Apple risque de tout perdre", je sais bien que La Fontaine n'a jamais dit cela, mais voilà, au bout du compte sans doute le vrai débat des vieux Macusers.

Je ne parle pas de l'accueil pitoyable dans les AppleStore, incapables de fournir un service professionnel, et quand mon APR local, qui nécessairement disparaîtra, aura fermé boutique, je sais ce qui me restera à faire.
 
Aucun a priori de ma part vis à vis de MS Office : un a posteriori plutôt :D.

C'est un peu ce qui me chiffonne dans tous ces laïus qui précèdent : pourquoi diable aurais-je un a priori sur la question ? Simplement parce que je déteste MS Word ? :rolleyes: Comme ça ne cadre pas avec ce que tu dis, ce serait un a priori de ma part ? re-:rolleyes: Non : ce programme m'exaspère car je le pense mal conçu depuis le tout départ et que jamais il n'a été repensé intelligemment. Donc que l'on continue à s'arracher les cheveux sur des problèmes très simples et à perdre du temps avec.

Passons. Reste que j'ai déjà dit et je continue de penser qu'il ne faut pas utiliser les produits d'Apple en entreprise, ce n'est pas fait pour ça et Apple n'a rien fait pour améliorer la situation. On peut les utiliser à titre personnel dans le cadre du travail [je suis le seul à utiliser un MBP au boulot et c'est hors-norme], à ses risques et périls, mais guère plus. C'est de l'informatique personnelle que l'on peut utiliser pour travailler mais pas de l'informatique professionnelle que l'on peut utiliser (simplement) en masse uniforme. Le simple fait de ne pouvoir installer le système de son choix rend la gestion de parc bien plus difficile. Derrière s'ensuit la version des logiciels et ainsi de suite.

On aurait pu penser qu'Apple allait faire un effort mais l'abandon du XServe n'est pas engageant. Au passage : leur nouveau centre de données aurait pu être une vitrine de leur capacité à utiliser les serveurs maisons et, au contraire, ils ont abandonné le XServe ! (pourtant tournent sur Mac OS X tous les outils qui conviennent pour leur activité).
 
Ce n'est pas tant que cela ne cadre pas avec ce que je dis, c'est que cela ne cadre pas avec la version actuelle de MS Office ! Tu n'as pas bien regardé.

Pour le reste, tu dis la même chose que moi. Apple s'adressait d'abord et avant tout aux professionnels, et c'était la cible de la clientèle. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Les conséquences sont qu'Apple nivelle par le bas pour séduire le grand public iPad, iPod et iPhone. Mac OS ne fait plus rêver. Un Mac Pro haut de gamme ne fait plus rêver. On est dans le domaine du gadget, du jetable, du dérisoire, de la grande série standardisée.

Bref, aux antipodes de Macintosh.
 
Ce que c'est que de vouloir avoir raison. Tu t'approches dangereusement de la caricature décrite ci-avant par Cratès.

Quoi qu'il en soit, pour un fil de soutien à Apple, c'est râpé.
 
Mais je me fiche bien d'avoir raison ou tort !

Quant au sujet du fil, il est précisément bien ambigu si j'en juge par sa formulation pour le moins ambivalente.

En outre, si il y a quelque chose à défendre, c'est le Macintosh.
 
L'idée d'un ordinateur évolutif semble avoir été complètement oubliée par Apple à l'heure où cela devient vital.
Et pourtant les exemples ne manquent pas sur ces forums de Macs ancienne génération qui tournent encore sans problème tout en étant parfaitement performants pour un usage privé et parfois même, pour les plus évolutifs, professionnel...
Il me semble qu'Apple pouvait tirer avantage de la durée de vie de ses machines et donc du Macintosh si elle mettait en avant des critères écologiques.

Évidemment, il y a le "service recyclage d'Apple"...
 
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C'est effectivement une des choses qui me surprennent (un peu) : Apple a conçu un système avec des bases très saines mais n'utilise pas sa capacité à durer. Vraiment dommage.
 
Crois-tu vraiment à une obsolescence programmée ?

J'ai encore un Macintosh IIx (pour info : processeur Motorola 68030 à 16MHz, 32 Mo de RAM et un disque dur 80 Mo) acheté 1989 "upgradé" en Système 7.5.
Quand la moindre présentation sous Keynote ou sous PowerPoint un peu élaborée pèse 5 ou 6 Mo, alors que nous n'étions qu'à quelques Ko il y a vingt ans avec HyperCard, il me semble que, programmée ou non, il y a bien obsolescence. Je ne prends là que l'exemple de la taille des documents.

Il est vrai qu'à l'époque nous utilisions des "transparents" noir et blanc (on ajoutait la couleur avec des feutres spécial) et non une projection vidéo avec l'omniprésence de fichiers multimédia (photo, son, vidéo), là encore l'obsolescence est bien présente, même si de temps à autre dans les salles de réunion il y a encore un projecteur de transparents.

Comptablement, un ordinateur ne vaut plus rien après 4 ans... Au moins, on sait de quoi il s'agit en terme d'amortissement. Mais ce n'est pas parce qu'un ordinateur ne vaut plus rien qu'il ne peut plus servir...

J'ai aussi un Mac 128 Ko, mais je ne peux plus le réparer et un PowerBook 100 dont le HD a lâché il y a quelques mois. Il faut bien que mes enfants et mes petits enfants trouvent quelque chose dans le grenier de la maison...

Bref, quelques antiquités... mais c'est bien normal que cela ne soit plus que des antiquités. Que dire, maintenant d'un PowerBook G4 17" sous Tiger acheté en 2004 complètement à la ramasse. Si l'obsolescence existe bien, elle est beaucoup plus rapide.

Maintenant, lorsque je sais que la moindre entreprise industrielle a une vision entre 3 et 5 ans, il est évident que le remplacement est plus ou moins programmé ou tout du moins, s'il n'est pas programmé, il est prévisible.

Il suffit de lire les spécificités entre un iPad 1 et un iPad 2 d'une part, et d'autre part que les lacunes incompréhensibles de l'iPad 2 préparent un iPad 3 pour s'en convaincre. Et nous pourrions dire la même chose concernant les séries d'iPhone...
 
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Mais celui qui passe de la passion incontrôlée au scepticisme réfléchi, de l'enthousiasme aveugle à une critique mesurée, acquiert une crédibilité intellectuelle nouvelle à laquelle ne peut prétendre celui qui se contente de passer d'un excès à un autre.

:up: :zen: Je m'incline bien bas, tout en me reconnaissant pas toujours capable d'une telle distanciation, d'une ascèse mentale aussi radicale... :D
Mais reprenons le fil de cette passionnante disputatio (comme dirai l'autre).

Je crois utile de préciser quelques faits: pendant l'époque "héroïque", Apple était le macintosh, et le macintosh était Apple. Il n'y avait (quasiment) rien d'autre, si ce n'est quelques périphériques.
L'intérêt pour le Mac, le soutien (financier, même, pourrait on dire) à cette plate forme se traduisait automatiquement par le soutien à Apple, qui basait toute sa communication sur son opposition à windows, le vrai "maitre du haut château".

Mais les choses changent (c'est même la condition de leur existence): Apple ne se limite plus au macintosh, devenu Mac, qui pour s'intégrer au maximum dans un monde informatique dominé par windows, a vu une à une ses spécificités, ses différences s'amenuiser, voire disparaître. Tout d'abord rien de gênant, juste de petits symboles, de ci de là. Autant de signes que les grandes amoureuses savent savamment distiller à leurs admirateurs transis afin de leur faire subtilement comprendre que le temps de la passion va jeter ses derniers feux sur un attachement qui ne saurait alors être que de moins en moins exclusif (tiens, faudra que je refourgue cette phrase à S Berg où à F Mitterand) :love:.

Car Apple computer a survécue en créant et en jouant de cette affection (et pas vraiment en écoutant ses clients). Pour continuer à exister à une certaine époque, il lui fallait avoir une base d'utilisateurs aveuglément fidèles, presque fanatiques, aptes à prendre leur bâton de pèlerin pour évangéliser les foules, capables de traverser les déserts de l'indifférence et de résister aux tentations mercantiles des fabricants de PC... Bref, des Jobs (:rateau:)

Les clients se sont pris au jeu, plus ou moins, mais surtout ils se sont habitués à attendre d'Apple la marque d'une différence, l'espérance d'un "peuple élu".
Et depuis quelques années, c'est la douche froide: un à un, tous les dogmes de l'orthodoxie hespéridée, consignée dans les tables de la loi ("Inside macintosh - Addison Wesley - 1994) sont tombés: intel, arrivée de windows, importation dans le système de "logiques" winwin, apparition de désinstallateurs, d'antivirus, aspects de l'interface, logique du systéme...).

C'est l'agonie de la différence (vers un nouvel âge réminiscent, auraient dit les inconnus!). C'est aussi, pour beaucoup, l'adieu à leur jeunesse, d'où le sentimentalisme parfois difficilement compréhensible de ceux qui s'inquiètent de ces changements.
Car à terme, nous voyons poindre la fin du Mac.
Mais tout comme le soir est nécessaire à la naissance d'une étoile dansante, et se trouve promesse d'un nouveau matin, l'obscurité qui s'élance nous apporte les prémisses d'une nouvelle conception, de nouvelles machines, d'une nouvelle intelligence au coeur de ces systèmes. Que pourrons nous en faire ? Conserverons nous notre liberté de création ?
J'ai vu nu l'OS le plus grand et le plus utilisé, et tous deux je les ai trouvés
humains, trop humains.
;)
 
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Réactions: Ibaby
En ce qui me concerne, récent switcher (iMac 3ans - MacBook Pro 2 ans - ipod 1 an) je suis satisfait des produits Apple et de l'OS.

Avant le switch j'ai passé 10 ans avec de nombreuses distributions GNU/Linux et Windows pour le jeu. Eh ben l'alternative Linux est loin d'être convaincante malgré tout ce que les geeks racontent, et j'ai pourtant acquis de sérieuse connaissance sur cet OS. Et qu'on ne me parle pas d'Ubuntu ...

Non vraiment, j'ai enfin pu arrêter de passer la moitié de ma journée les mains dans le cambouis et utiliser un ordinateur lorsque j'ai switché sur mon iMac.

Je sens que je vais me faire incendier mais c'est mon expérience. ;)
 
Non vraiment, j'ai enfin pu arrêter de passer la moitié de ma journée les mains dans le cambouis et utiliser un ordinateur lorsque j'ai switché sur mon iMac.Je sens que je vais me faire incendier mais c'est mon expérience. ;)

Mais pas du tout. Si nous sommes attachés à nos Mas et à nos logiciels, c'est bien pour cela.
Et c'est justement parce que nous aimons nos Mac que nous sommes exigeants envers Apple inc.

Une attitude que tout prof peut comprendre :D:D:D
 
Les clients se sont pris au jeu, plus ou moins, mais surtout ils se sont habitués à attendre d'Apple la marque d'une différence, l'espérance d'un "peuple élu".
Et depuis quelques années, c'est la douche froide: un à un, tous les dogmes de l'orthodoxie hespéridée, consignée dans les tables de la loi ("Inside macintosh - Addison Wesley - 1994) sont tombés: intel, arrivée de windows, importation dans le système de "logiques" winwin, apparition de désinstallateurs, d'antivirus, aspects de l'interface, logique du systéme...).
Nous aurions dû lutter contre l'abandon de la touche Pomme plutôt que se résigner.

C'est l'agonie de la différence (vers un nouvel âge réminiscent, auraient dit les inconnus!). C'est aussi, pour beaucoup, l'adieu à leur jeunesse, d'où le sentimentalisme parfois difficilement compréhensible de ceux qui s'inquiètent de ces changements.
Car à terme, nous voyons poindre la fin du Mac.
Mais tout comme le soir est nécessaire à la naissance d'une étoile dansante, et se trouve promesse d'un nouveau matin, l'obscurité qui s'élance nous apporte les prémisses d'une nouvelle conception, de nouvelles machines, d'une nouvelle intelligence au coeur de ces systèmes.
;)

"Du chaos naquirent Erèbe et la nuit noire. Et de Nuit à son tour sortirent Ether et Lumière du Jour" (HÉSIODE).
Maintenant, si tu vois de l'intelligence dans les iPadStore entre tee-shirt bleu schtroumpf et Génius (prononcer Djénieuss), je te paie une bonne bière bien fraîche à l'ombre d'un pin maritime.
Quand tu imagines que LanchPad (qui prépare le tactile soit-disant) te met toutes les applications sur le bureau façon iPhone, Apple a perdu le sens commun, et le bon sens tout court.
 
Maintenant, si tu vois de l'intelligence dans les iPadStore entre tee-shirt bleu schtroumpf et Génius (prononcer Djénieuss), je te paie une bonne bière bien fraîche à l'ombre d'un pin maritime.

Tout à fait d'accord pour le "launch -(i)pad", mais dans les applestore, il y a de l'intelligence... mais elle est de l'autre côté du comptoir (côté Apple inc.) ;).

Ceci dit, il est tout de même plus agréable de trouver facilement des boutiques où on vend du Mac en libre accès que la situation qui prévalait il y a une décennie, où nous enfilions notre manteau couleur de muraille, poussant un ricanement sinistre, avant de nous fondre dans d'obscures ruelles jusqu'à un panonceau herméneutique à l'enseigne du "chien-vache" (multicolore) annonçant quelque IC ou autre spécialiste, lesquels toisaient le haut l'impétrant osant pénétrer dans son sanctuaire à la recherche de quelque improbable accessoire que l'on ne pouvait obtenir qu'au terme d'une quête initiatique à côté de laquelle la geste de Lancelot passerait pour une partie d'échec contre un enfant de deux ans...

Mais il est certain que les utilisateurs d'ipad et d'iphones sont, aujourd'hui, les "vrais" clients d'Apple inc., les autres étant... comment dire.... particuliers...
 
Quand tu imagines que LanchPad (qui prépare le tactile soit-disant) te met toutes les applications sur le bureau façon iPhone, Apple a perdu le sens commun, et le bon sens tout court.

Et pourtant, le Launchpad qui me semblait inutile lors de son annonce, est en fait un très bon lanceur pour peu qu'on utilise un MacBook ou un Magic Trackpad, bref qu'on dispose de tous les gestes multitouch ; si il faut aller le chercher dans les applis avec la souris, effectivement il est inutile.
Certes c'est un truc de feignasse, mais pour les gens qui ont la flemme de chercher leur clavier pour lancer une appli via Spotlight, c'est le moyen le plus court ; disons qu'au rang des trucs inutiles livrés avec OS X, il est quelques crans en-dessous de l'Aide mémoire et du Dashboard quand même, mais ça faut surtout pas le dire vu que ces derniers softs étaient inclus avec OS X avant la sortie de l'iPhone.
Je vous comprends, c'est tellement mieux de vous tirer la nouille entre vieux routards du Mac et de cracher sur les nouveaux utilisateurs, indignes du "vieux" Apple et qui ne méritent que la merde qu'Apple leur sert dans ses nouveaux OS. :rolleyes:
 
LaunchPad est tellement incohérent qu'il met sur le bureau des applications Windows installées par ailleurs grâce à Parallels Desktop.....

Entre Spotlight ou Alfred, ce ne sont pas les lanceurs qui manquent. M'obliger à encombrer mon bureau pour soit-disant me familiariser avec un futur tactile me gêne au plus haut point.

Entre un doigt (sale forcément) sur un écran encore plus sale (forcément) pour lancer une application et un raccourci clavier aussi simple que CMD+Espace+Initiale de l'application, mon choix est vite fait.

Maintenant, c'est mon avis, et je respecte ceux qui pensent autrement. Mais telle n'est pas la question.

La question est bien, est-ce qu'on parle encore de Macintosh ou d'iOS ?
 
C'est comme ça depuis le début. Les Mac user's sont des utilisateurs maniaques à qui le moindre changement provoque des frayeurs :)
Pour preuve l'interface OS X qui a très peu évolué contrairement à Windows.

Enfin si tu trouve que celle de Windows à beaucoup évoluer tu m'inquiète, si, c'est vrai elle est plus jolie, mais coter ergonomie pas terrible MS.

Maintenant moi je suis sur Mac pour son système d'exploitation et, les portables, trackpad, poids, volume, definition de l'écrans, bref, portable et OS je vois pas se qui ce fait de mieux.
 
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