La Dépression

  • Créateur du sujet Créateur du sujet C0rentin
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A la mort de mon frère (accident de voiture, ça fera 6 ans cette année), j'ai vu mon père passait des cheveux poivre et sel à sel, tout court...

Mes parents ont pris des médocs, alors qu'avait pour moi, ils étaient assez fort pour tout supporter (j'avais 16 ans, c'est arrivé un 24 décembre en plus). J'avais pas envie de devenir comme eux , addict des médocs (ils le sont plus maintenant, heureusement). Mon père supportait plus, il à décidé d'acheter un chien, c ptete con, mais cette boule de poil m'a permis de sortir, de continuer à vivre. Forcèment, qd je la voit, qd je dis quel âge elle à, ça correspond à l'accident de mon frère. Depuis, Prisca (ma chienne) est devenu maman, elle à eu des chiots (on en a gardé 2) Thallia et Vénus font de la vie dans la maison.

Je suis tata depuis 5 mois, et qd je vois Léo, je suis heureuse de le voir, mais mon coeur se pince en me disant qu'il ne connaîtra jamais Laurent... :(

Tout ça pour une meuf trop pressée de rentrer à cause de son rôti de merde, toute ma vie sera rempli de larmes...

Pourtant, devant tout le monde, je fais comme le sketch de Danny Boon, je vais bien, tout va bien, mais à l'intérieur, c foutu....

Moi aussi je sors le plus souvent possible, voir mon copain, mes amies, chaque rire est un pas de plus qui certes ne ramènera pas mon frère, mais fera ma vie plus douce.

Voilà, j'en suis à mon 3e mouchoir depuis que j'écris ce post, et c pas à cause de mon rhube...
 
Ce qui pourrait être intéressant, ce serait de te lancer dans l'écriture de ton récit de vie. Une sorte d'introspection sur ton vécu. Et tu trouves quelqu'un (former un groupe de 3 ou 4 personnes) pour partager sur votre écriture. Chacun écrit puis chacun lit et les autres écoutent et demandent éventuellement des éclaircissements mais sans jamais porter de jugement de valeur. L'aide d'un professionnel peut être un plus, bien sûr. Ecouter les autres parler de leur vie ouvre des portes pour entrer dans son propre récit. Mais peut-être ton psy te l'a-t-il déjà proposé? En réalité, c'est un peu ce qui se passe sur ce thread mais en moins structuré, en moins organisé.

C'est un exercice très chouette à réaliser.

:cool:
 
odr&#233 a dit:
vivre avec soi c'est pas tous les jours la tarte

Avec soi ... et avec les autres !!!

De toute façon , c'est la chienlit .... alors on respire , on ignore les cretins si on y arrive , si on n'y arrive pas on les baffe ..... et on créer ... n'importe quoi , ce que l'on peut mais on créer !!!! de la sueur anisée , du bonheur à petite echelle , des greffes de cactus , des glaçons lyophilisés , une révolution .... que sais-je .......

Et quant a la pauvreté dans le monde .... on grogne , prêt a mordre et toujous vigilant .
 
Promis, après ce message je sors définitivement du fil (mais je viendrais aux nouvelles Cor :))

Un petite chose que je tiens à préciser étant donné que j'ai quand même le sentiment qu'on me prend pour une dinde. :rateau:

JE SAIS PERTINEMMENT QUE DEPRIME ET DEPRESSION NE SONT PAS LA MEME CHOSE :mad: :mad: :mad: ET JE NE LES ASSIMILE PAS. :hein: :hein:

J'ai utilisé le terme "déprime", par respect pour Cor. J'ai d'ailleurs précisé dès mon premier post que je ne savais pas vraiment si ce que j'avais vécu était une dépression ou pas.
Mais en vrac:
- goût pour rien/envie de rien
- se réfugier dans les études et se centrer sur une personne pour essayer de trouver un but à sa vie
- grande anxiété de manière générale
- se sentir seule à l'intérieur même quand on est entourée par des gens bienveillants
- dormir beaucoup
- omniprésence de la mort dans mes pensées (même si c'est vrai que je n'ai jamais eu réellement de tendance suicidaire)
- crise d'angoisses et de panique, notamment la nuit avec la sensation imminente de mort
- phobie sociale : impossible de manger seule dans la même pièce que d'autres :confused:
- troubles du comportement (violence et agressivité, pbs alimentaires)
- actuellement: beaucoup de tous ces symptomes ont disparu, mais j'ai développé des réactions physiques liées à l'anxiété que seul un anxiolytique permet de soulager. En somme un résidu de tout ce qui précéde.
J'ai passé 7 ans chez un psy, et elle ne m'a jamais dit en face, clairement "vous êtes dépressive", donc je ne sais pas si ce que j'ai vécu c'est ce que vit Cor ou pas. Voilà c'est tout. D'où l'expression "déprime" me concernant.

Je n'ai pas la prétention de donner des cours. Fort intéressant mais j'étais déjà briefée sur le sujet. ;)

Ca m'apprendra à ramener ma fraise.

@Cor, je suis vraiment de tout coeur avec toi. :)
 
Hyppocampe te fache pas ... et qui c'est qui te prend pour une dinde , qu'on lui fasse subir la torture de la chèvre .... condamné a rire sans s'arréter ... moi perso , j'aimerais pas !!!:zen: :D
 
A moi ! A moi ! A moi ! JE ! Je... Oh et puis nan....

"Sympa" ce sujet, j'ai eu peur qu'il coule comme une merde ou qu'il soit rempli de conneries et puis non, bravo :up:
 
Cor a dit:
Dommage ça m'a fait bien rire :love: :D :p.

j'ai pas suivi tout mais , il dit quoi ton psy?..il s'est pas contenté de te dire que t'etais depressif , si? y'a eu un évenement déclencheur ou ça t'es tombé dessus comme ça?
Tu dis que tu rends ta mere malheureuse....c'est bizarre que tu dises ça...c'est avant elle ,toi que tu rends malheureux...T'es fils unique, ou fils de parent divorcés, famille recomposée?ton pere?
Souvent, ce que j'ai vu lu des tocs,c'est que c'est une manifestation de 'la petite enfance'-ou une re-création de l'univers protecteur propre a l'enfance en contre-monde a un environnement qui ne te satisfait pas, un besoin de se sécuriser par des gestes rituels, un moyen de se rassurer...qui s'exacerbe....mais tout ça reste hypothétique bien évidemment,selon les histoires , les individus....

Les tocs c'est une conséquence de la dépression,un symptome, pas la cause.
Je suis pas psy mais je sais que des psys, y'a en de tres bons et de tres mauvais.c'est pas interdit d'en consulter plusieurs, c'est meme tres vivement conseillé, si tu progresses pas.
Je sais pas si c'est judicieux d'arreter l'école, tu risques un peu de te désocialiser, non?
 
sofiping a dit:
... ces pu$$$* de médicaments , il ne faut pas les arrêter trop brusquement et pas sans celui qui les a prescrit ....

Eeeeeeeeeehhh oui, on le dit et on le répète mais souvent les gens souhaitent en faire l'expérience par eux-mêmes ; prendre "des médicaments pour le psychisme" pendant des mois (ou plus) donne l'impression désagréable d'être dépendant du prescripteur, et c'est tentant de tout faire valdinguer... Après si on refuse un traitement, ou qu'on en a marre de le prendre, ben faut pouvoir en parler librement avec le médecin concerné plutôt que de bricoler dans son coin. D'où l'importance d'une bonne relation avec le psy, ça doit se faire en totale confiance sinon le traitement et ses aléas seront vite intolérables.

Le pire c'est de penser qu'à l'autre extrémité on voit des gens qui supplient qu'on ne leur enlève pas un dixième de cachet de tranquillisant par jour, alors qu'à l'évidence ça ne leur est pas/plus adapté et que ça pèse sur leur vie de manière plus que négative... :rateau: :heu:
 
Arf m'en parle pas ! Je connais un couple :siffle: où elle évite toute sorte de cachet (même l'aspirine ;)) et où lui ne se voit plus vivre sans son Nordaz ! :D:D
Les discussions autour du verre d'eau le soir sont parfoit animées ! ;)
 
Moi des médicaments, j'an ai pris pendant ma dépression, ceux que m'avait prescrit mon psychiatre. Mais je ne suis jamais devenu accroc et du jour où j'ai été mieux j'ai arrêté. Sinon, il est sûr que de sortir de chez soi et de voir des gens fait le plus grand bien. Moi, j'avais été passé 2 jours chez ma soeur et à la fin des 2 jours je me sentais. Cela dit, ce qui m'a vraiment aidé à guérir a été de trouver du boulot, problème qui était la cause principale de ma dépression. :)
 
Vous parlez tous de prendre des médocs !

Pourtant, il n'y a pas que le Médoc, il y a le Saint-Julien, le Pauillac, le Graves, le Saint-Emilion, etc..:zen:

Et un verre de bon vin dle dimanche fait plus d'effet sur le moral que tous les médicaments du monde !:love:

Bonne cure. :D :D :up:
 
al02 a dit:
Vous parlez tous de prendre des médocs !

Pourtant, il n'y a pas que le Médoc, il y a le Saint-Julien, le Pauillac, le Graves, le Saint-Emilion, etc..:zen:

Et un verre de bon vin dle dimanche fait plus d'effet sur le moral que tous les médicaments du monde !:love:

Bonne cure. :D :D :up:

:D :D :D
 
al02 a dit:
Et un verre de bon vin dle dimanche fait plus d'effet sur le moral que tous les médicaments du monde !:love:

Ah oui ! Ca fait d'l'effet...mais pas toujours dans le bon sens ! ;)

Même le vin de messe !! :D :D :D
 
al02 a dit:
Ce fil qui jusqu'a maintenant était de bonne tenue commence à dévier : c'est bien dommage ! :mad:
Tu veux t'allonger sur le divan ? :o

Bien que le sujet lancé par Cor soit extrêment sérieux mais vu qu'il connait bien les specimen hantant ces forums, s'il avait eu peur que çà dégénère, il n'aurait p'têt pas posté au bar ;)
La preuve :
Cor a dit:
Dommage ça m'a fait bien rire :love: :D :p.

Accroche-toi au pinceau Cor, j'enlève l'échelle :siffle: :love:
 
rennesman a dit:
j'ai pas suivi tout mais , il dit quoi ton psy?..il s'est pas contenté de te dire que t'etais depressif , si? y'a eu un évenement déclencheur ou ça t'es tombé dessus comme ça?
Tu dis que tu rends ta mere malheureuse....c'est bizarre que tu dises ça...c'est avant elle ,toi que tu rends malheureux...T'es fils unique, ou fils de parent divorcés, famille recomposée?ton pere?
Souvent, ce que j'ai vu lu des tocs,c'est que c'est une manifestation de 'la petite enfance'-ou une re-création de l'univers protecteur propre a l'enfance en contre-monde a un environnement qui ne te satisfait pas, un besoin de se sécuriser par des gestes rituels, un moyen de se rassurer...qui s'exacerbe....mais tout ça reste hypothétique bien évidemment,selon les histoires , les individus....

Les tocs c'est une conséquence de la dépression,un symptome, pas la cause.
Je suis pas psy mais je sais que des psys, y'a en de tres bons et de tres mauvais.c'est pas interdit d'en consulter plusieurs, c'est meme tres vivement conseillé, si tu progresses pas.
Je sais pas si c'est judicieux d'arreter l'école, tu risques un peu de te désocialiser, non?

Le psy ne me l'a pas tout de suite dit mais bon il est arrivé à un moment où je crois que n'importe animal venu aurait pu le dire.
Pour l'histoire de la mère malheureuse, il n'y a pas qu'elle mais mes parents sont séparé et je vis seul avec elle donc c'est normal pour une mère d'être triste quand son enfant ne va pas bien et bien sûr le fait d'être dépressif c'est d'être malheureux donc cette partie du message n'a aucun sens.
J'ai déjà consulté des autres psys mais celui-ci me convient parfaitement, il est intéressant et c'est plus un dialogue qu'un monologue qui s'installe entre nous deux.
Pour l'école le choix est déjà fait.
 
Cor a dit:
Le psy ne me l'a pas tout de suite dit mais bon il est arrivé à un moment où je crois que n'importe animal venu aurait pu le dire.
Pour l'histoire de la mère malheureuse, il n'y a pas qu'elle mais mes parents sont séparé et je vis seul avec elle donc c'est normal pour une mère d'être triste quand son enfant ne va pas bien et bien sûr le fait d'être dépressif c'est d'être malheureux donc cette partie du message n'a aucun sens.
J'ai déjà consulté des autres psys mais celui-ci me convient parfaitement, il est intéressant et c'est plus un dialogue qu'un monologue qui s'installe entre nous deux.
Pour l'école le choix est déjà fait.

Bonjour Cor.
Tu écris que ta maman est malheureuse et triste. Je suis moi-même maman de deux grands adolescents. Je pense, sincèrement, que nous les mamans, nos enfants ne nous rendent jamais malheureuses ou tristes.
Ce sentiment que nos enfants voient sur notre visage est une grande inquiétude. Le malheur et la tristesse sont le résultat d'une déception, d'un manque, etc... - l'inquiétude est l'attente d'un "mieux être", d'un soulagement, d'une bonne nouvelle, etc...
Ta maman n'aspire certainement qu'à voir que tu vas mieux ; parce qu'un enfant ne peut pas décevoir sa maman.
 
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Réactions: supermoquette
Bonne analyse, c'est vrai que l'inquiétude est sûrement le terme à mettre sur ce qu'elle ressent mais je crois que cette inquiétude peut rendre une mère malheureuse au bout de deux ans.
Je ne sais pas si elle l'est mais on peut par contre dire qu'elle est pas au mieux de sa forme ;).
 
Statut
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