La Dépression

  • Créateur du sujet Créateur du sujet C0rentin
  • Date de début Date de début
Statut
Ce sujet est fermé.
Cor a dit:
Bonne analyse, c'est vrai que l'inquiétude est sûrement le terme à mettre sur ce qu'elle ressent mais je crois que cette inquiétude peut rendre une mère malheureuse au bout de deux ans.
Je ne sais pas si elle l'est mais on peut par contre dire qu'elle est pas au mieux de sa forme ;).

Il n'y a pas de limite de temps pour ça. Je suis sure que ta maman ne calcule pas le temps qui passe. Je ne serais pas au mieux de ma forme moi non-plus si je voyais un de mes fils se débattre avec une dépression. Par contre, je ne connais pas ta maman, mais je pense qu'un jour elle verra dans la façon dont tu te tiens, dans tes yeux, dans ta façon de parler que tu vas mieux (on a un don pour ça !). Et elle ira mieux. Attention ! Je ne dis pas ça pour que tu fasses des efforts quand tu es avec elle ! Parce que ça se sentira tout de suite. L'important c'est TOI. Il faut que TOI tu te battes avec TOI-MEME pour te comprendre et aller mieux. C'est ça qui la rendra sereine.
 
boddy a dit:
Attention ! Je ne dis pas ça pour que tu fasses des efforts quand tu es avec elle !

:rolleyes: oui, ne va pas nous le faire culpabiliser d'aller mal, en plus...
 
Cor a dit:
Le psy ne me l'a pas tout de suite dit mais bon il est arrivé à un moment où je crois que n'importe animal venu aurait pu le dire.
Pour l'histoire de la mère malheureuse, il n'y a pas qu'elle mais mes parents sont séparé et je vis seul avec elle donc c'est normal pour une mère d'être triste quand son enfant ne va pas bien et bien sûr le fait d'être dépressif c'est d'être malheureux donc cette partie du message n'a aucun sens.
.
Te vexe pas...lol...je dis ça comme ça..mais y'a une technique bien connue qui consiste a analyser dans les cinquantes mots que tu vas employer pour exprimer ton probleme, et dans ces mots y'avait le mot 'mere'...indépendamment de toutes circonstances.c'était juste une piste comme ça mais visiblement pas la bonne pour ton histoire.

ET lors, ça faisait écho a une histoire dont j'avais oui parler, d'un mec qui avait fait une grave déprime parceque tres lié affectivement a sa mere , il avait pris conscience qu'il allait devoir la laisser seule pour lui meme mener sa propre vie d'adulte, et ça, il arrivait pas a le gérer., il se sentait en quelque sorte coupable,je crois.
ca n'a rien a voir avec toi mais je disais ca dans ce sens là...voila voilou..
 
quetzalk a dit:
:rolleyes: oui, ne va pas nous le faire culpabiliser d'aller mal, en plus...

C'est le contraire de ce que je veux lui dire. J'espère qu'il aura compris. On sent bien par ses messages qu'il s'inquiète pour sa maman. Franchement, je pense que c'est bon signe. La dépression fait se recroqueviller les gens sur eux-mêmes et Cor pense aux autres, il est sur ce fil pour parler, écouter, communiquer.
 
Oui du sport, c'est bon ça !!! N'hésites pas à regarder de ce côté là...
http://www.br-legion.com/

c'est plus efficace que Le Gymna"ss"e Club...

bref, en tout cas, en ce qui me concerne, je me porte bien... si bien que j'ai un profond respect pour les personnes qui traversent des chemins delicats, car quand elles en ressortent, elles en ressortent plus fortes plus grandes et plus humaines :up:

Mais ne pas oublier,

Chaque légionnaire "membre de Macg"
est ton frère d'arme "Macinthoshien"
quelle que soit sa nationalité,
sa race, sa religion.
Tu lui manifestes toujours la
solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille.
 
al02 a dit:
Vous parlez tous de prendre des médocs !

Pourtant, il n'y a pas que le Médoc, il y a le Saint-Julien, le Pauillac, le Graves, le Saint-Emilion, etc..:zen:

Et un verre de bon vin dle dimanche fait plus d'effet sur le moral que tous les médicaments du monde !:love:

Bonne cure. :D :D :up:

pour la depression vaut mieux pas mettre les doigts dedans , après 1 il y a 2 ,puis 3 ,et après le paulliac reste le capsulé 5 étoiles...
 
  • J’aime
Réactions: supermoquette
dendrimere a dit:
Oui du sport, c'est bon ça !!! N'hésites pas à regarder de ce côté là...
http://www.br-legion.com/

c'est plus efficace que Le Gymna"ss"e Club...

bref, en tout cas, en ce qui me concerne, je me porte bien... si bien que j'ai un profond respect pour les personnes qui traversent des chemins delicats, car quand elles en ressortent, elles en ressortent plus fortes plus grandes et plus humaines :up:

Mais ne pas oublier,

Chaque légionnaire "membre de Macg"
est ton frère d'arme "Macinthoshien"
quelle que soit sa nationalité,
sa race, sa religion.
Tu lui manifestes toujours la
solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille.
Tu voulais de l'humour Cor ?! :D
 
Aller, je ne tiens pas la parole faite hier soir avant d'aller me coucher, je ramène quand même ma pomme sur le fil. :p

@Cor : tu évoquais le décès de ton frère quelques posts plus haut. Je me demandais quel lien vous unissait, à savoir si vous étiez complices tous les deux, ce que vous partagiez ensemble, s'il vivait encore dans la maison familiale, etc.

:modo: ATTENTION: pavé en vue :D

Je demande ça parce que dans mon cas, le décès de trois personnes de ma famille alors que j'étais petite (entre mes 6 ans et 8 ans environ) a eu un retentissement important, mais bien plus tard.

Trois membres de ma famille proche (mon oncle) et plus éloignée (cousins de Xème degré) sont décédés à 16 ans (accident de voiture), 24 ans (mon oncle paternel qui vivait avec nous, décédé d'un arrêt cardiaque alors qu'il faisait un footing) et le dernier, 26 ans environ (décédé par noyade dans une écluse). Un tableau assez gai en somme... Donc partis tous très jeunes.

Bien évidemment c'est la disparition de mon oncle qui a été la plus marquante. J'avais 7 ans, et ces jours ci, on doit être assez proche de ce mercredi d'octobre 1984 où mon père est revenu à la maison bien plus tôt que d'habitude, les yeux rougis, le sac de sport et les bottes de mon oncle à la main.
Mes parents pensant sans doute bien faire, ont refusé que j'aille à son enterrement pour lui dire un dernier au revoir, alors que j'avais demandé à y aller.

Les années ont passé et vers mes 18/19 ans, un jour, mon oncle est subitement réapparu dans ma mémoire (et les deux autres aussi), et il ne m'a plus quitté jusque vers mes 25 ans.
Subitement la Mort est devenue omniprésente dans ma tête, avec cette idée qu'il y avait une sorte de malédiction sur les jeunes de ma famille et que mon tour allait bien tôt arriver. C'est durant l'année de mes 24 ans que sortir à l'extérieur de chez moi a commencé à devenir pénible, parce que j'avais peur que quelque chose m'arrive et c'est cette année-là également que les crises d'angoisse en pleine nuit ont été les plus fréquentes.

Bref, c'est assez étrange, mais j'ai souvent constaté que j'avais assez peu de souvenirs (voir pas du tout) de mon enfance. Bien souvent, le premier souvenir qui me vient à l'esprit c'est ce jour où mon oncle est parti. C'est le seul d'aussi vivace, même 21 ans après.
 
Pire je connaissais pas mon frère, je l'avais jamais vu car mon père avait dissimulé son existence ainsi qu'un autre frère.
Ce fut donc un choc d'apprendre leur existence. Je n'ai pas été triste dans le sens je crois uniquement d'avoir perdu un frère mais qu'on cache des choses dans notre famille et puis la spirale a commencé à tourné...
 
Cor tu serais pas dépressif pour apprécier autant le bar ?














:siffle:
 
Cor a dit:
Pire je connaissais pas mon frère, je l'avais jamais vu car mon père avait dissimulé son existence ainsi qu'un autre frère.
Ce fut donc un choc d'apprendre leur existence. Je n'ai pas été triste dans le sens je crois uniquement d'avoir perdu un frère mais qu'on cache des choses dans notre famille et puis la spirale a commencé à tourné...
:(
Tes parents se sont séparés après cet évènement ? Cétait un frère d'un autre mariage ?
 
Cor a dit:
Pire je connaissais pas mon frère, je l'avais jamais vu car mon père avait dissimulé son existence ainsi qu'un autre frère.
Ce fut donc un choc d'apprendre leur existence. Je n'ai pas été triste dans le sens je crois uniquement d'avoir perdu un frère mais qu'on cache des choses dans notre famille et puis la spirale a commencé à tourné...

mon frère est mort à 4 ans bien avant que je naisse d'une manière affreuse devant ma mère
pas de réponse du tribunal depuis ni document de procès ni de l'avocat ni autre on ne sait rien ...
la famille cache peut être quelque chose mes parents aimeraient bien savoir (ils étaient complètement out les oncles et et tantes ont tous pris en charge)
et je flippe ...

ça fait du bien de le dire
 
Courage Corentin !
La sincérité de votre sujet m'a beaucoup ému. J'ai "vécu" durant 3 très dures années la dépression de ma compagne, diagnostiquée en "dépression profonde", et je peux imaginer ce que vous vivez. Cette expérience a failli ruiner notre couple et c'est grâce à une thérapie de couple que nous avons pu renouer les fils d'un dialogue totalement bousillés par la dépression et ses corrolaires. Ma compagne reste encore fragile mais le plus dur est passé, j'espère.
Chaque cas est unique et je ne suis pas médecin. Simplement si certaines choses peuvent vous être utiles dans les "conclusions" mon expérience, prenez-les. Voilà :
- Certains internautes déconseillent les traitements médicamenteux et on a beaucoup parlé de la camisole chimique avant. En fait je crois que le médicament fait partie d'une chaîne. Quand on se casse le bras, on met d'abord un plâtre et on rééduque ensuite. Il faut voir le médicament comme çà, comme le plâtre ou la béquille dont on doit se séparer mais qui indispensable pendant un certain temps. Mais il est vrai que les effets secondaires des médocs sont gênants.
- L'activité sportive est essentielle pour conserver un certain "tonus" physique et psychique. Il y aussi des disciplines comme la sophrologie qui peuvent aider mais soyez prudents et ne choisissez que des professionnels affiliés aux fédérations nationales et diplômés. Quelqu'un a parlé de l'hypnose qui donne aussi avec certains de bons résultats.
- Les thérapies d'accompagnement de type psychanalytique sont l'objet d'un vaste débat. Ma compagne s'est sentie au départ libérée par la parole puis elle s'est rendue compte après que ressasser sans arrêt les origines de son mal-être (enfance) tournait en rond et ravivait les douleurs à chaque séance. Elle s'est finalement sentie enfermée dans cette thérapie et l'a arrêtée.
- Pratiquer une discipline d'expression artistique peut aider également à retrouver une certaine confiance en soi (le chant choral dans le cas de ma compagne).
- Je crois que continuer vos études est important pour rester relié socialement.
- Pour aider votre mère à tenir le coup, il y a des associations nationales qui peuvent l'accueillir (se renseigner auprès des médecins qui vous suivent). J'ai peu à peu appris à avoir un comportement adapté à la vie avec une dépressive. Et je considère que çà m' a aussi permis de mieux me connaître et de me changer positivement.
Encore une fois, courage Corentin !
 
Cor a dit:
Pire je connaissais pas mon frère, je l'avais jamais vu car mon père avait dissimulé son existence ainsi qu'un autre frère.
Ce fut donc un choc d'apprendre leur existence. Je n'ai pas été triste dans le sens je crois uniquement d'avoir perdu un frère mais qu'on cache des choses dans notre famille et puis la spirale a commencé à tourné...

Les secrets et les non-dits familiaux, ça flingue... C'est ce sur quoi j'avais travaillé avec ma psy, il y a quelque temps... C'est sûr que tu dois avoir quelque chose de balaise à purger de ce côté là... Tu en es déjà conscient. C'est bien ;) :up: ... Tu as aussi la "chance" de pouvoir t'y attaquer jeune ce qui est plutôt un atout... je ne te raconte pas la galère que ça a été d'attaquer le boulot après la trentaine, après des années à trainer un boulet sans arriver à l'identifier. Fonce! ;)

PS : Pour les médocs je partage les avis de Quetzalk... J'ai eu la chance de bien être suivi, aussi.
 
  • J’aime
Réactions: sofiping
macinside a dit:
quand on déprime il faut surtout arrêté éviter l'alcool, car on ce met a en boire jusqu'à déraisons et la déprime qui s'en suis est encore plus forte :(

aller, a la fin de l'année dernière, je ne suis fait plaqué par une fille dont j'étais très amoureux, et la ça a été le début de dépression, ou je passe de l'envie d'être seul a ce celui d'être a nouveau avec elle, mais comme je sais que c'est impossible, je déprime encore plus. Le temps passe, puis viens les moment ou j' essais de me changer les idées : tiens des potes me propose une soirée, un week-end, un verre ou un restau, tiens il y a de l'alcool, c'est sympa je prend un verre, puis 2 puis 3 puis ... après je sais plus et je part en vrille, et le matin je me réveil on ne sachant plus ce que j'ai fait la veille et j'ai le reflex de prendre mon portable et regarde les derniers numéro appeler ... merde pourquoi je l'ai appeler ... ?! j'ai continué ce petit jeu pendant plusieurs mois jusqu'au jours ou j'ai décider de tourner la page, et je ne remercierai jamais assez les personnes qui m'ont soutenu :zen:
 
  • J’aime
Réactions: supermoquette
Statut
Ce sujet est fermé.