rennesman a dit:
Diogène, seneque et caetera et surtout le grand oublié de la philosophie moderne, Epicure a beaucoup produit sur la question du mal de vivre, sur la façon d'apprivoiser la mort...et d'apréhender la vie.
Avant freud, les hommes souffraient pareil tu crois pas?
Le mot depression n'existait pourtant pas, ni névrose ni mito-nympho-mane et falbala ou que je ne sais-je...
mais ce sera le sujet d'un autre thread car ici visiblement, c'est hors propos.
Tout à fait d'accord avec... SM. Ouvres ton thread si tu veux, qu'on puisse en discuter sans étrangler le topic de Cor :zen: .
Mais je maintiens que tu mélanges des trucs qui n'ont pas forcément à voir entre eux, même si sur le fond ce n'est pas inintéressant. Bien sûr que la souffrance psychique est apparue avant Freud. Pour prendre un exemple outrancier, la tuberculose existait bien avant le Rimifon aussi, et on la traitait quand même... A tes yeux, est-ce que cela justifie de casser les prescripteurs d'antituberculeux ? Bien sûr que Deleuze n'a pas dit que des conneries, et que certains psychanalystes n'ont pas dit que des choses pertinentes
. Mais comme beaucoup de gens qui ont un regard critique sur cette discipline, ce qui serait en soi tout à fait intéressant, tu voudrais jeter le bébé avec l'eau du bain. Bien sûr que la philosophie apporte des réponses au mal-être existentiel. En apporte-t-elle à la maladie maniaco-dépressive, à la schizophrénie, etc ?
Ce qui montre ta méconnaissance du sujet. Je peux te présenter plusieurs centaines de personnes qui n'auraient pas pu être aidées de la même manière par un prêtre, un chamane ou un oracle, que par un psychologue ou un psychiatre possédant un tant soit peu de recul sur sa pratique et sur la société dans laquelle elle s'insère. Et qui en particulier auraient été purement exclues de la société du fait de leurs troubles. C'est ignorer, mépriser, bafouer tant l'intelligence des praticiens que leur éthique professionnelle que dire ce que tu dis.
Je pourrais te raconter les théories sur le psychisme et ses souffrance, ou encore les méthodes thérapeutiques qui étaient en vogue
avant l'apparition et le développement de la psychanalyse : il n'y a pas de quoi en rire. Je pourrais enfin te décrire les raisons bassement humaines pour lesquelles certains neurologues se permettent de cracher sur une psychiatrie qu'ils connaissent si mal. Sans même parler du parcours de l'auteur du Livre noir de la psychanalyse, la manière dont il a amalgamé des écrits plutôt objectifs mais présentés de manière tendancieuse... ce type va jusqu'à comparer les psychanalystes aux nazis, ce qui n'est pas forcément un gage de clarté d'un raisonnement qui se veut scientifique et rigoureux.
Mais pas ici.
Ouvre ton thread.
:zen: