Je n'ai pas le droit de dire que je me suis ennuyé en ton absence : ils finiraient par croire qu'ils ne sont pas de bonne compagnie...
Pourtant, tu m'as manqué, bel et bien. Assez curieusement à vrai dire, puisqu'on ne se connaît pas. Avec une certaine évidence pourtant, pour ce que j'en connais.
Je suis décidément un grand sentimental. Je gardais pieusement le souvenir de certaines réponses émouvantes, de certaines réparties drôlatiques et grandes par leur intimes dérision.
La place est chaude.
Quand le brouillard se lève, il y a parfois des coeurs qui sont comme des soleils et des bras, même rêvés, qui nous serrent contre ces coeurs.
C'est bon que tu sois là.