Le problème avec la violence, c'est qu'en y étant confronté de plus en plus dans la vie de tous les jours, on commence à s'y habituer et on se dit : "ouais ! c'est comme ça ! faut faire avec ! c'est la vie actuelle qui veut ça !"
Evidemment, la violence est toujours inacceptable, elle me fout la gerbe comme pour la grande majorité des gens, je veux juste souligner fortement le fait qu'elle ne naît pas de rien, qu'elle est engendrée, que notre société est socialement violente et que par ce fait elle créer ces individus qu'on considère trop souvent à tort, comme uniquement des petites merdes, ce qu'ils sont dans les faits, mais ils ne le sont pas devenu par plaisir, par choix, mais plus souvent pas nécessité, survie, rejet, isolement, et c'est là pour moi le point essentiel.
On a trop tendance à considérer que c'est une culture, issue du seul narcissisme, de l'égoïsme et de la facilité mais le problème est beaucoup plus complexe et sournois car là encore, tout un chacun ne souhaite qu'une chose, gagner sa vie, avoir une maison, une famille et pouvoir se payer un ciné/restau de temps en temps.
Le nier tend à laisser penser qu'il y a des gens mauvais, qu'ils sont nés comme ça et qu'on y peut rien, ce qui fait le lit du FN quand en plus ils sont basanés.
J'avais bien aimé cet historien dont je ne me souviens pas le nom ni le titre de son essai (malheureusement) sur la violence genre depuis 200 ans, où il rappelait qu'au début du 20e seulement, certaines rues à Paris étaient tout simplement évitées par la police, cette société dans laquelle où estourbir un flic était un fait divers banal, je ne crois pas que ce soit le cas aujourd'hui.
La violence se mue toujours, elle n'est jamais plus acceptable, mais sans la misère elle se fait toujours plus rare, donc il est fortement légitime de se demander de quoi elle dépend vraiment... certainement pas un phénomène de mode en tout cas, un problème de jeux-vidéos ou de films d'horreurs. etc.