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Anonyme

Invité
Il ne s’agit pas ici de dire quels sont vos morceaux/groupes de musique préférés (deux threads sont déjà ouverts à cet effet). Racontez plutôt quel est LE morceau que vous préférez, celui qui vous touche le plus et les circonstances auxquelles il se rattache, ce qu’il vous inspire… Bref, pourquoi vous l’aimez.
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Trois sujets en trois minutes
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Hé bé...
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Mmmmh....

C'est le genre de question dure... Personnellement, je ne sais pas. Il y a pas mal de chansons que j'adore, ça demande réflexion.
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iMax a dit:
Mmmmh....

C'est le genre de question dure... Personnellement, je ne sais pas. Il y a pas mal de chansons que j'adore, ça demande réflexion.
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on te demande pas de reflechir, mais de le dire.... vas dehors sous la pluie pour réflechir, ça sent le pneu brulé après
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iMax a dit:
Il y a pas mal de chansons que j'adore, ça demande réflexion.
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Tu peux en raconter plusieurs ! À condition d'avoir autre chose comme motivation que : « J'aime bien. »
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le monde est stone ...



J'ai la tete qui eclate
J'voudrais seulement dormir
M'etendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Stone

Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J'sais pas si c'est la terre
Qui tourne a l'envers

Ou bien si c'est moi
Qui m'fait du cinema
Stone
Le monde est stone
J'ai plus envie d'me battre
J'ai plus envie d'courir

Comme tous ces automates
Qui batissent des empires
Que le vent peut detruire
Comme des chateaux de cartes

Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de ma nuit

Laissez-moi me debattre
N'venez pas m'secourir
Venez plutot m'abattre
Pour m'empecher d'soufrir
J'ai la tete qui eclate
J'voudrais seulement dormir
M'etendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Et me laisser mourir


pour moi, la plus belle chanson du monde , du moins ce soir, à écouter (2,2 mega c'est lourd , oui je sais ... je suis nulle)

dans la version de Fabienne Thibeault ... celle de quand j'étais jeune ...
 
zeDoc (ben oui, pour moi il y a zeBig, zeDoc… ), désolé mais je vais faire un peu de hors-sujet.
Un des plus beau souvenirs musicaux de ma vie date du mariage de mon frère, ou plutôt un peu après, quand j'ai pris sa chambre à la maison. Je regardais ce qu’il restait au fond de ses placards quand je suis tombé sur une pile de vynils. Parmis les pochettes, une, toute noire, décorée en clap de cinéma. « En concert » marqué ‹ à la craie › dessus, à côté de deux initiales et d’un patronyme inconnu : H.F. Thiéfaine. Intrigué, je pose le premier disque sur le vieux B&O de récup’ un coup d’œil sur le titre : les dingues et las paumés. Pendant que l’électro se racle la gorge je m’allonge sur le lit. Applaudisement, cris, nappes de synthé ??? basse batterie et guitare entrent en jeu… puis arrive une voix. Surprise, répulsion. je me laisse bercer : séduction. Le deuxième titre est mon ascenseur pour le reste des deux disques. L’heure : 22 heures 43. Je crois bien que j’ai une horloge interne bloquée à cette heure.

c’est tout pour aujourd’hui
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S'il fallait n'en choisir qu'un, ce serait la valse "Two-Four". Mais au fond, ce n'est pas mon morceau préféré, mais celui auquel j'associe les "circonstances" préférées, idéales, éthérées, qui heureusement s'effacent régulièrement devant d'autres "circonstances" plus réelles, comme cet après-midi, "Sorry seems to be the hardest word" (l'iPod est une merveille pour les écoutes complices). D'ailleurs, je ne peux plus écouter cette valse.
 
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Réactions: rennesman
Je sèche complètement...
J'en ai, des disques. Je sais pas combien, à vue de nez, je dirais entre 200 et 300. Mais j'ai découvert la musique sur le tard, à 18 ans, dans ma piaule d'étudiant, et j'ai attaqué directement par des trucs "underground", sans passez par la case "trucs commerciaux honteux" (enfin, sauf une compile de tube achetée pour rentrer dans le moule des collègiens de ma génération -- j'ai vite renoncer et j'ai bien fait). Ainsi, je n'ai pas beaucoup de chansons liées à mon enfance et aucune qui ne me fasse encore vibrer ; je crois ne pas aimer le sentiment de nostalgie. Quant aux chansons que j'ai adoré depuis ce déclic (il y a 7 ans) j'en ai adoré tant... trop pour n'en garder qu'une. Et aucune ne se distingue des autres par un souvenir particulier à laquelle je l'aurais lié. Comme si l'avis de l'amateur voulait ignorer les souvenirs de la personne. Mais peut-être est-ce simplement parce que je consomme la musique frénétiquement, oubliant les disques que je n'aime pas dès la première écoute, et chassant sans cesse de ma platine l'enthousiasme du mois dernier par celui de l'après-midi, jusqu'à ma prochaine virée à la fnac...

Allez, en voici quand-même 2-3 qui me viennent en tête :
The Clash - Rebel Waltz : à diffuser pour mon enterrement.
Lambchop - Up with people : une chanson simplement radieuse.
Pixies - River Euphrate : parce qu'il en faut une des Pixies.
Pascal Comelade - Sardana del desemparats : car c'est unique.
Radiohead - The National Anthem : pour la folie.
Louis Armstrong - Wonderful World : parce que c'est après-midi encore, je me suis rendu compte que cette chanson me serrait la gorge. Elle n'est pourtant pas dans ma discothèque...

Evidemment, si vous me reposer la question demain, j'aurais une autre liste
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Allez, sorry pour les états d'âme
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BIRD LAND
de WEATHER REPORT

Je n'ai pas de morceau préféré, mais celui qui aime la fusion ne peut qu'aimer ce titre.
Indémodable.

 
Girl of the North Country de Bob Dylan en duo avec Johnny Cash
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Well, if you're travelin' in the north country fair,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She once was a true love of mine.

Well, if you go when the snowflakes storm,
When the rivers freeze and summer ends,
Please see if she's wearing a coat so warm,
To keep her from the howlin' winds.

Please see for me if her hair hangs long,
If it rolls and flows all down her breast.
Please see for me if her hair hangs long,
That's the way I remember her best.

I'm a-wonderin' if she remembers me at all.
Many times I've often prayed
In the darkness of my night,
In the brightness of my day.

So if you're travelin' in the north country fair,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She once was a true love of mine.
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Un morceau simple et émouvant, les deux voix se complètant admirablement. Pas récent, récent (fin 60) mais indémodable. A chaque fois que je l'entends, je me dis que je devrais apprendre à jouer de la guitare...
 
Je vais encore répondre à moitié à coté de la plaque, mais moi ce n'est pas une chanson mais un album qui me sert de bible : LONDON CALLING des CLASH. Double album en état de grâce, une idée de la perfection, le génie à l'état pur, un monument incroyable insurpassable.

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Tout y est superbe :
- la pochette : Paul Simonon fracassant sa basse (photo prise lors d'un concert et non d'une quelconque pose "rock star", le lettrage parodiant un album de Presley). Tout cela a moins d'importance aujourd'hui, vu le format du CD, mais au temps du vinyl, repartir avec la pochette de London Calling, c'était être armé pour affronter le monde
- double vinyl vendue au prix d'un simple album (une vraie révolution à l'époque : c'est pour cela qu'il ne bénéficie pas d'une double pochette).
- de "London Calling" à "Train In Vain", jamais groupe n'a eu une telle unité dans la diversité. Tous les genres y passent à la moulinette d'une vision nouvelle de la musique.
- le reggae et le rock s'amourachent avec jouissance (Revolution Rock). Et on pourrait décortiquer chaque chanson (du "groove" contestataire de "Guns of Brixton" au pop-rock de "Lost in the supermarket").

Groupe majeur pour un album résumant à la perfection ce qu'il y a eu de meilleur musicalement ces 20 dernières années ...
 
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Réactions: rennesman
KARL40 a dit:
jamais groupe n'a eu une telle unité dans la diversité. Tous les genres y passent à la moulinette d'une vision nouvelle de la musique.

Idem pour le double CD Sandinista! (et triple vinyl si ma mémoire est bonne) pour lequel j'ai un petit faible .
 
Nephou a dit:
...désolé mais je vais faire un peu de hors-sujet. [...] L’heure : 22 h 43. Je crois bien que j’ai une horloge interne bloquée à cette heure.

Refais-moi souvent des hors-sujet de ce goût-là.
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KARL40 a dit:
Tout cela a moins d'importance aujourd'hui, vu le format du CD, mais au temps du vinyl, repartir avec la pochette de London Calling, c'était être armé pour affronter le monde.

Je ne vais pas faire "mon theBig" et vous dire que je vous aime tous : ça ne serait pas très sincère de ma part (je ne doute en revanche jamais de la sincérité du Dude).
Ce que j'aimerai toujours par contre, c'est l'émotion parfois violente qu'on sent dans les mots quand ils viennent du cœur.
Tu sais, lupus, la nostalgie ça n'est pas forcément ressasser le passé. C'est aimer se souvenir de nos éblouissements et de ce qui nous a ébloui.
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Pour ma part, le disque le plus marquant a été Pleasant Dreams des Ramones.
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Premier disque exhumé de la collection de vinyl de mes parents, celui-ci m'a ouvert la voie à toute LA musique (pre-années-80). Chaque fois que je l'écoute, c'est un bonheur intense.
Mais puisqu'il faut designer une chanson et une seule je dirais… Complete Control des Clash. La chanson qui m'a donné envie de me mettre à la guitare. Equilibre parfait des paroles et de la mélodie… THE CLASH.
 
"The Bed" de Lou Reed, extrait de Berlin; sinon "Think It Over" est aussi très belle avec la transition vers teach the gifted children... Caroline says est magnifique meme si je prefere la version des VU

CAROLINE SAYS II

Caroline says
As she gets up from the floor
Why is it that you beat me
It isn't any fun
Caroline says as she makes up her eye
You ought to learn more of that yourself
Think more than just I

Caroline says
As she gets up from the floor
You can hit me all you want to
But I don't love you anymore
Caroline says
While biting her lip
Life is meant to be more than this
And this is a bum trip

But she's not afraid to die
All of her friends call her Alaska
When she takes speed they laugh and ask her
What is in her mind
What-is-in-your-mind

She put her fist through the window pane
It was such a funny feeling

It's so cold in Alaska
It's so cold in Alaska
It's so cold in Alaska



THE BED

This is the place where she lay her head
When she went to bed at night
And this is the place our children were conceived
Candles lit the room at night
And this is the place
Where she cut her wrists
That odd and fateful night
And I said
Oh oh oh oh what a feeling

This is the place
where we used to live
I'd paid for it with love and blood
These are the boxes that she kept on the shelf
Filled with her poetry and stuff
And this is the room
Where she took the razor and cut her wrists
that strange and fateful night
And I said
Oh oh oh oh what a feeling

I never would have started if I'd known
But funny thing I'm not at all sad
That it stopped that way
 
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