En attendant de se revoir sur le portfolio

bsr que voulez-vous faire voir avec "ça penche". Est-ce une réflexion, dont je ne connais pas le fin mot, c pas la 1ère fois?
 
bsr que voulez-vous faire voir avec "ça penche". Est-ce une réflexion, dont je ne connais pas le fin mot, c pas la 1ère fois?
Vois-tu, le monde de la photo se divise en deux catégories : les photos où l'horizon est droit et celles ou l'horizon penche.
Toi tu penches...

 
  • J’aime
Réactions: Deleted member 18124
[message_de_l'immodérable_entre_guillemets_concernant_les_posts—#457_to_#467]

Hou hou les gens ? Z'êtes sur le PVPBP là ! Combien de fois vais-je vous répéter de taire vos remarques ici ! Vous n'avez pas assez de sujets connexes pour le faire ou quoi ?

[/message_de_l'immodérable_entre_guillemets_concernant_les messages#457_to_#467]
 
Bon, puisque c'est dimanche et que je n'ai rien de graphique à poster, je vais vous raconter une histoire...
On va dire que ça se situe dans les années 70...

Un couple de fermiers arrive à un âge avancé et vient de revendre la plupart de ses terres afin de bénéficier d'une retraite bien méritée.
Alphonse arrive tout fier vers sa Germaine. Il a quelque chose d'important à lui dire :
Germaine, maintenant que nous sommes un peu plus tranquille, que j'ai bien vendu les terres avec les vaches qui vont dessus, que la bourse est bien remplie, que les enfants sont élevés, et qu'il nous en ont fait de jolis, bref, Germaine, je m'en vais te faire un cadeau. Mais ce cadeau, Germaine, c'est toi qui va le choisir, tu me dis ce que tu veux et tu l'auras...

Germaine toute gênée, mais heureuse, prend à peine le temps de réfléchir :
Alphonse, je sais ce que j'aimerais comme cadeau pour notre retraite...
Il l'interrompt : Germaine, c'est ton cadeau, pas le notre...

Elle reprend : Mais Alphonse, c'est une chose à laquelle je pense depuis plusieurs années. Le travail nous prenait tout notre temps, les vaches, les moissons, le syndicat, les réunions, tout ça...
Il s'impatiente : bon Germaine, tu me dis enfin ce que tu veux comme cadeau...
Germaine : bin, c'est quelque chose qu'il y a chez les enfants mais pas ici...
Alphonse : mais on a le téléphone, on a un réfrigérateur, on a même une télé... Qu'est-ce qu'il y a chez les enfants qu'il n'y a pas ici ?

Germaine : ce que je voudrais, c’est des vrais “vouatères“, comme chez les enfants. Et on rase la cabane au fond du jardin qui nous sert de tinette.
Alphonse très surpris envisage déjà le chantier, il va falloir trouver la place dans la maison, apporter l’eau par un tuyau, creuser pour faire l’évacuation, aller à la ville acheter tout le matériel…
Alphonse : hé bien germaine, ça va pas être facile mais c’est ton cadeau, et puisque tu l’as choisi, tu l’auras !
Le lendemain, Alphonse prend la 4L camionnette et part au chef lieu de canton là où se trouve le quincailler le mieux achalandé de la région.

Le soir, il revient chargé de parpaing, de sacs de plâtre, de tuyaux de cuivre diamètre 10 mm, de tuyaux d’évacuation diamètre 10 cm, d’un petit robinet en laiton et surtout un superbe “vouatère“ en faïence blanche et même des rouleaux de papier toilette.
Les travaux durent un certain temps, il a fallu prendre la place dans la grande salle de bains pour construire le “lieu“, brancher l’eau, raccorder l’évacuation, et installer le “vouatère“.
À un moment, il faut bien le dire, tout est prêt…

Alphonse : Germaine, les travaux sont terminés, vient essayer ton cadeau !
Germaine arrive ravie : mais Alphonse, j’ai pas envie, c’est pas mon heure…
Alphonse : Dis donc Germaine, ça fait plusieurs jours que je construis ton cadeau, alors maintenant qu’il t’attend, tu vas l’essayer !

Là, Germaine ne peux qu’obéir à l’injonction de son époux. Elle rentre dans la pièce, ferme la porte, relève robe et jupons et s’assoit.
Elle n’y reste pas deux secondes qu’elle ressort en hurlant :
mais c’est pas possible, dit-elle, on ne peut pas rester assis deux secondes sur ton vouatère. Quand on y pose les fesses, y a toute la froidure de l’hiver qui m’est remontée par la colonne vertébrale que s’en n’est pas tenable…

Alphonse piqué au vif a du mal à comprendre :
comment ça qu’on n’y tient pas assis deux secondes (ma femme ne serait-elle qu’une frêle créature pense-t-il), pousse-toi, j’m’en vais l’essayer ce vouatère !
Il rentre, ferme la porte, dégrafe sa salopette et s’assoit…
Il n’y reste pas deux secondes qu’il ressort :
Germaine tu as raison, ça vous glace le fondement comme au plus profond de l’hiver…
Ah, il va m’entendre le quincailler qui m’a vendu un vouatère sibérien…


Alphonse reprend sa voiture et part à la ville bien décidé à obtenir réparation.
Après explications, le quincailler réfléchit quelques instant et demande :
Dites moi Alphonse, avez vous bien installé la lunette sur la cuvette ?
La lunette ?
, réagit immédiatement Alphonse, mais j’ai pas besoin de lunette pour aller au vouatère, j’y vois bien suffisamment comme ça !

Non, non
, répond le quincailler, la lunette, c’est ce morceau de bois ovale que l’on pose sur la faïence justement pour ne pas se refroidir le derrière…
Alphonse comprend enfin : ah, la lunette, mais je croyais que c’était une prime pour mes achats…

Alors j’ai encadré le portrait de mon père avec !!!
 
Dernière édition:
Le mie Scarpe
ZrEr3.jpg


Salve ,
alte e belle le scarpe tue.
Traduction en français:
Dans mes escarpins, je prends mon pied. :p
 
Demain, ici, un poème...
Bon, mets une alerte iCal
 
  • Haha
Réactions: aCLR
Romuald fout une paire de baffes à Toum'aï qui devrait arrêter de sniffer ses orchidées, ça lui monte à la tête
Si,si tu verras, une bête de concours...
Bien cette réminiscence au mini pouêt pouêt...
Pi les baffes ça amène du sang aux joues :facepalm:
 
  • J’aime
Réactions: Deleted member 18124
Pi les baffes ça amène du sang aux joues :facepalm:
Ça amène le sang aux joues !
Hein, du sang aux joues insinue qu'elle n'est pas de toi, cette hémoglobine ! :p
 
Mon iCal m'a appelé et m'a dit : “poste ton unique poème de compétition“.
Ce poème, je l'ai écrit pour répondre à un concours littéraire dans mon coin vers chez moi, dont les résultats auraient dû être donnés le 7 avril dernier.
Pour l'instant, seul TheBig a pu le lire grâce au traducteur de Mmmppfffmmpff, (le vocable masqué, pas le concombre, hein !).
La contrainte était un thème : “Les oiseaux“, je vous le livre.
PS : ce sont des quatrains avec rimes embrassées mais à la formalité modifiée (ça veut dire que je n'ai pas complètement respecté la règle littéraire).
Re PS : Romald, pas trop forte les baffes, merci.


MôÔÔRiiiice

Que se passe-t-il dans les villages
Où des sons troublent la quiétude
Où des bruits dérangent l’habitude
D’un villégiaturant nouveau voisinage

Il arrive qu’à un coq donnant de la voix
On mit les menottes pour le rendre coi
On voulu lui faire judiciaire offense
Afin que matin on puisse dormir en silence

Quand le rossignol annonce le printemps
Et que le merle est le roi des mélodies
Leur chant là on en fait l’apologie
Qu’ils soient dans les bois dans les champs

Ce coq chantant qui s’appelle Maurice
Ne voulant point être mis hors-service
Trouva loin de chez lui soutenance

Il est désormais célèbre en France

Toum’aï