Le thread post-mortem [v.2]

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-Madonna-

[Edit] rhâa mince, c'était une homonyme dans l'éphéméride d'aujourd'hui :rose: ... pfff dommage, c'était trop beau, ce sera pas pour cette fois..zut et rezut pas de bol :D
 
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Je sais, c'est du réchauffé, du refroidi de longue date, du cadavre de la veille. Seulement, je ne suis pas totalement persuadé que la mort et la connerie soit si éloignées que le temps fasse à l'affaire de l'une ce qu'il ne fait pas pour l'autre. Survivre, même longtemps après, ça ne veut pas forcément dire oublier.

Cet après-midi, je regardais Les Lumière de la ville avec mon père. Pour ceux qui ne connaissent pas, Les Lumières de la ville, c'est un film muet en noir et blanc de 1931. Pour ceux qui ne sauraient pas, mon père, il est vaguement sonorisé et de 1931 aussi.
Alors on s'est installés à la salle à manger, pas loin du feu, lui dans son fauteuil, moi dans le canapé, et on a regardé le film. On s'est marrés aux facéties de Charlot, on a essuyé une larme sur le beau visage tragique de Virginia Cherrill, on a passé un bon moment.

Il y aurait des tas de choses à dire sur ce film génial et sur Chaplin. Des gens ont fait ça, des gens intelligents et passionnés qui ont écrit des bouquins gros comme mes cuisses où ils expliquent tout, où ils dissèquent tout jusqu'au moindre détail du maquillage du clochard ou du décor de la villa du millionnaire. Tout, absolument tout, de l'élaboration du scénario à la première du film au Los Angeles Theater après presque 3 années de tournage.

Tout ce que j'ai à en dire ce soir, 30 ans après la disparition du vieil homme de Vevey, c'est que c'était un bon moment, que Papa a ri et moi aussi, qu'il faisait bon au coin du feu et que je me sens plein d'une gratitude qui défie le temps. Je crois que rien ne meurt des rires dont on se souvient. Je me suis senti un peu connement l'envie de dire merci. C'est fait.
 
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c'était un bon moment, que Papa a ri et moi aussi, qu'il faisait bon au coin du feu et que je me sens plein d'une gratitude qui défie le temps.

j'ai beaucoup aimé les facéties de ton père, j'aurais aimé le voir rire. Malgré tout ce que celà comporte.

bises et merci à toi.

ma jeunesse est définitivement morte ce soir, elle est enterrée dans le jardin de mes grands parents au pied de l'érable. une consolation : le jardin est inconstructible, il appartient au Domaine Protégé du Marquenterre.

:zen:
 
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Réactions: l'écrieur
- Souviens-toi de m'oublier
- Je vais y penser
- Réfléchis comme un miroir
- Je vais voir
- lalala
 
Tenzing Norgay, c'était le nom du Sherpa.

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Vos commentaires pourraient laisser croire qu'il a été occulté de l'histoire, rien n'est plus faux. C'est Sir Edmond qui a voulu que cet homme soit attaché à jamais à la conquête du sommet.

Le premier des deux à avoir posé le pied le plus haut ? Le savaient-ils eux-même dans l'état de fatigue et d'excitation qui devait être le leur à ce moment ?

Une chose est sûre, jamais l'un n'y serait arrivé sans l'autre. C'était des amis.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tenzing_Norgay
 
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Réactions: macaronique
Ah ben ça alors... Je le pressentais déjà, mais maintenant j'en suis sûr : Il va pas me manquer.

:D
 
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Réactions: WebOliver
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