Ecouter King of Woolworths.
Rallumer une cigarette. Se séparer de celle qu'on aime, que l'on fait souffrir. Qui nous fait souffrir. Se dire que c'est la dernière fois. Qu'on ne reviendra pas. Qu'on est devenus si différents.
Regarder en arrière, cette moitié de vie passée. Mêler bonheurs et douleurs. Tout ce fatras, oublié, revécu, transformé tant de fois par la machine à créer des souvenirs.
Se demander si on retomberait amoureux d'elle, si on la rencontrait sans la connaître. L'entendre poser la même question. Ne pas avoir de réponse.
Se poser cette première question : par où commencer? Savoir que l'on a déja commencé, que le deuil est là depuis longtemps. Qu'il s'est construit dans l'incapacité de reconstruire, justement. De décalages, en petits détours, voir que l'on a pris d'autres chemins, avant.
Etre conscient d'être seul, et d'aimer cette solitude. Sa douceur, sa légereté, sa liberté.
Avoir repris l'enthousiasme de séduire. Assumer une liberté sexuelle consciente, permanente, s'en créer une nouvelle vie, un autre soi. Jouir de parteniares de jeu lucides, pour le plaisir du plaisir.
S'épuiser en s'épanouissant. Repousser d'autres limites, entreprendre d'autres quêtes, y puiser l'energie d'effondrer d'auteres barrières. Vivre plusieurs vies en même temps. Pleinement. Jusqu'à se dissocier.
Jusqu'à cette schizophénie consciente et maitrisée, ce calcul incessant.
Repousser encore la vraie question. De savoir si je sais encore qui je suis, au milieu de cette galaxie de moi éparpillés. De savoir qui détient encore l'unité de mon être. De réaliser pourquoi ces digues d'inhumanité sont déjà si hautes. Se poser la question de savoir de quoi je veux me protéger, de qui je veut me cacher.
Chercher cet album du Wall of Voodoo. Ne pas le trouver. Mettre P.J. Harvey, gaie. Chercher un smiley pas trop ridicule.
Regarder au loin. Ecouter la mer qui roule.
Rallumer une cigarette. Se séparer de celle qu'on aime, que l'on fait souffrir. Qui nous fait souffrir. Se dire que c'est la dernière fois. Qu'on ne reviendra pas. Qu'on est devenus si différents.
Regarder en arrière, cette moitié de vie passée. Mêler bonheurs et douleurs. Tout ce fatras, oublié, revécu, transformé tant de fois par la machine à créer des souvenirs.
Se demander si on retomberait amoureux d'elle, si on la rencontrait sans la connaître. L'entendre poser la même question. Ne pas avoir de réponse.
Se poser cette première question : par où commencer? Savoir que l'on a déja commencé, que le deuil est là depuis longtemps. Qu'il s'est construit dans l'incapacité de reconstruire, justement. De décalages, en petits détours, voir que l'on a pris d'autres chemins, avant.
Etre conscient d'être seul, et d'aimer cette solitude. Sa douceur, sa légereté, sa liberté.
Avoir repris l'enthousiasme de séduire. Assumer une liberté sexuelle consciente, permanente, s'en créer une nouvelle vie, un autre soi. Jouir de parteniares de jeu lucides, pour le plaisir du plaisir.
S'épuiser en s'épanouissant. Repousser d'autres limites, entreprendre d'autres quêtes, y puiser l'energie d'effondrer d'auteres barrières. Vivre plusieurs vies en même temps. Pleinement. Jusqu'à se dissocier.
Jusqu'à cette schizophénie consciente et maitrisée, ce calcul incessant.
Repousser encore la vraie question. De savoir si je sais encore qui je suis, au milieu de cette galaxie de moi éparpillés. De savoir qui détient encore l'unité de mon être. De réaliser pourquoi ces digues d'inhumanité sont déjà si hautes. Se poser la question de savoir de quoi je veux me protéger, de qui je veut me cacher.
Chercher cet album du Wall of Voodoo. Ne pas le trouver. Mettre P.J. Harvey, gaie. Chercher un smiley pas trop ridicule.
Regarder au loin. Ecouter la mer qui roule.