et avec la tête ? v2

Statut
Ce sujet est fermé.
Je pars en vacances demain, donc ne vous troublez pas si je ne contribue pas à la compétition ces trois prochaines semaines (bien que je puisse sans doute accéder au net par-ci, par-là... Mais rien n'est moins sûr...)
 
macelene a dit:
:siffle: :siffle: j'appelle le SAMU JpMiss et moi comme assistante :D :D :D ??

C'est sûr que lui, il réveillerait un mort ! :D
Mais sans façon, tu peux venir seule. :siffle: :love: :D
 
guytantakul a dit:
Je pars en vacances demain, donc ne vous troublez pas si je ne contribue pas à la compétition ces trois prochaines semaines (bien que je puisse sans doute accéder au net par-ci, par-là... Mais rien n'est moins sûr...)

C'est noté. :zen:

Bon, les ami(e)s, je ramasse les copies à minuit.
Résultats demain dans la journée.

:zen:
 
bebert a dit:
C'est noté. :zen:

Bon, les ami(e)s, je ramasse les copies à minuit.
Résultats demain dans la journée.

:zen:
Sans déconner ? Bebert qui agit sans délai ! :D

Bon, je doute que je sois dans le club des participants ; ce n'est pas un problème de délai (donc, inutile, bebert, d'en profiter pour retarder la chose) mais je viens de rentrer au boulot et je suis encore tout déphasé : les pieds dans mon bureau, la tête en Lozère, le nez dans la lavande du Sauveterre, les yeux dans les moutonnements de l'Aubrac, les oreilles dans les pins de la Margeride. Il risque de me falloir du temps pour recoller les morceaux.:D
 
Luc G a dit:
Sans déconner ? Bebert qui agit sans délai ! :D

Bon, je doute que je sois dans le club des participants ; ce n'est pas un problème de délai (donc, inutile, bebert, d'en profiter pour retarder la chose) mais je viens de rentrer au boulot et je suis encore tout déphasé : les pieds dans mon bureau, la tête en Lozère, le nez dans la lavande du Sauveterre, les yeux dans les moutonnements de l'Aubrac, les oreilles dans les pins de la Margeride. Il risque de me falloir du temps pour recoller les morceaux.:D
.
ça mon cher LUCG,(tu a vu,les rapports inter smools ont changés :D ,du mon cher comme dans la haute)si nous pouvons comprendre ton stress post-bulle :D ,le départ en vacances du marquis de GUYTANTAKUL nous etonne :mad: .vouloir quitter la bretagne pour venir a drancy,j'avoue que c'est le comble,alors que moi je me desespere de ne pas pouvoir aller la bas. :RE :mad:
sache quand meme que pendant tes vacances nous avons maté ce cher BEBERT
il file doux.
de plus quelques belles plumes se sont greffées sur cette page
ce ne peut qu'etre benefique a l'avenir
 
macelene a dit:
Impossible de lui parler. Trop loin. Trop de trop-plein.
C'est comme une bouteille à la mer qu'elle m'a lancé.
Et ce serait une erreur de ne pas le lui écrire.
Je cherche dans mon carnet les petits bouts de mots pêle-mêle, écrits avec mon crayon gris en écoutant un air de Bossa Nova.
Pour ne pas oublier . Rien, vraiment rien.

Pour Elle...
N'oublie pas, le trop plein de réel exacerbe au contraire la nécessité de l'Illusion.
Je me sens bien sous le soleil.
Tu me demandes comment il faut faire pour Aimer !!
Comment faire pour te donner une réponse ??
Tu sais nous pâtissons tous d'un manque d'Amour. J'y pense souvent.
JE pose sans cesse mes mots partout, ceux qui me passent par la tête.
Des sensations de traversées de Vie dans un flux cotonneux.
Surtout, ne pas se laisser emporter par le ressac d'une existence avortée.
Alors voilà. Ne recours pas au bavardage mille fois emprunté de la séduction et de la possession qui à mon sens paraît inopérant et stupide.
Sache inventer et provoquer la tentation souveraine par une caresse désignée, par le glissement inédit d'une main provocante jusqu'au frisson anachronique et sans précipitations, laisse toi emporter jusqu'au centre de toi-même.
L'Attirance peut-être mâtinée de crainte, pas grave, jouir du jouissif !!
Il te faut apprendre juste à effleurer sa nuque de tes lèvres pour devenir experte en couleurs.
Use et abuse de ces moments d'attente silencieux qui disent déjà tant de choses. Ne te dévoile pas dans l'instant, faciliter l'effeuillage le rend cent fois plus torride.
Nudité écrasée contre la tienne, plaquer tes mains sur son dos, la peau de l'autre, sa proximité t'envahit.
Prendre ce moment comme un don.
PArviens à capter les senteurs pour ensuite mieux les restituer.
Touche du bout des doigts ses lèvres qui chuchotent des caresses et fais ensuite plisser ses yeux avec un baiser léger.
Tout ça pour ne pas connaître d'autre Vie qu'à demi.
Ne t'en fais surtout pas une montagne et enfin imagine la journée qui vient comme une pente douce et attends les autres fois et leurs promesses.



Merci Berbert... :zen: Elle en a besoin... :zen:

j'ai beaucoup aimé :)
 
Luc G a dit:
J'y crois pas ! :eek: Il a osé ! :mad::D

Ah, Bebert, si Proust t'avait connu, on aurait plein de lecture en plus ! :D

Bah oui, je fais honneur à ma réputation. :D
Tiens, ça me fait penser, j'me taperais bien une p'tite madelaine ! :love:
 
  • J’aime
Réactions: Grug
une bouteille à la mer

Un éclat attira mon regard. Appuyé sur la digue qui bordait la plage, je me laissais bercer par le cri des mouettes et des goélands. Je scrutais les vagues, mais j'avais du être la victime d'une hallucination.

Encore.

Cette fois, je n'avais pas rêvé: quelque chose apparaissait par moments sur l'eau. Un objet sombre flottait, brillant quand le soleil le touchait sous un certain angle. La marée était montante et je calculais que dans peu de temps l'objet serait ramené sur le sable.

Une bouteille vert sombre!

Je me dirigeai rapidement vers le bord de l'eau de façon à récupérer la chose.

Qu'allais-je bien pouvoir y trouver?

Rien, ou...???

- un message écrit par un enfant pour voir où aurait bien pu aller sa bouteille?
- un billet de 100 ¤ ? (nan, je rigole, là possible en CHF)
- une lettre d'amour pour dire que le mot "oublier" ne devrait pas exister?
- un appel au secours provenant d'une île perdue sur l'océan à l'écart des routes habituelles?
- une vieille carte roulée donnant le moyen de découvrir un fabuleux trésor en haut d'une montagne?
- une banale odeur de "moisi"?
- un reste de vodka?

Impossible de m'en rendre compte: la flacon était bien trop sale et il me fallait un tire-bouchon pour aller plus avant...

Je repartis à la maison pour y trouver l'ustensile indispensable. Par distraction ou erreur j'avais laissé l bouteille en bas des marches de l'escalier de la plage...

Je restais donc avec mes rêves...
... et me consolais en pensant aux pâtissons farçis prévus pour le diner!

:zen:
 
Juste histoire d'occuper bebert entre deux délais, je me suis laissé aller à déblaterer. Je demande l'indulgence des travailleuses et des travailleurs, le soleil m'a beaucoup tapé sur la tête pendant mes congés :D

Livre apocryphe griffonné sur le murs des chiottes*
--------------------------------------------------

Quand nous fûmes tout là-haut, tout là-haut,
Aussi impossible qu'il y paraisse,
Il y avait un étrange bateau
Encalminé, fleurant bon la paresse.

À n'en pas douter, c'était une erreur
À voir surtout, hilare sur le pont,
Barbu et chevelu tel un mouflon
Ce capitaine et sa chemise à fleur.

Et ce n'était pourtant pas l'Ararat
Que sur le Causse à peine cette bosse
Ce pâtisson de cailloux peu féroces
Cette montagne au poil ras

Pas comme l'hirsute autant qu'étrange
Dont le poil rare plutôt que ras
S'accordait cependant aux cheveux d'anges
(Stipe pennée pour qui voudra).

Pour pousser le bouchon un peu plus loin
Il avait deux bouteilles à la main
Et nous en tendait une en se marrant,
Et le soleil cogne sur le Méjean

J'ai oublié ce qu'il advint ensuite,
Le soleil, la fatigue, sans doute
J'ai le neurone qui a eu des fuites
Même si le soir j'ai retrouvé la route;

C'est ainsi que j'ai rencontré Noé
Sur le Causse pelé, un bel été.
Depuis, j'y retourne souvent, je marche
Afin de ne pas oublier son arche.

Je n'ai retrouvé qu'une bouteille exsangue
Un curieux animal en peluche
Avait installé son nid dans la cruche
"T'aurais pas vu Noé" dis-je pour prendre langue

Il blêmit, maugréant un étrange sabir :
"TheBig, tu me gaves, le bar te suffit plus,
Même ici, tu traînes ton rav, j'en peux plus,
Qu'on me jette à la mer, faites-moi partir".

Je m'en serais voulu de le brimer,
De la falaise, tout en bas, je l'ai jetée,
La bouteille et son Diogène dégoûté,
Dans le Pas de Souci, ils sont tombés.

Le Tarn au loin les a emportés
Mais je retrouverai Noé
Sur le Causse pelé
Ou sur le bar de Macgé.


* Référence archéologique du bar.
 
  • J’aime
Réactions: macmarco et Grug
Statut
Ce sujet est fermé.