et avec la tête ?

[Anonyme]

Mon rôle est tout de même de veiller à un semblant de bonne tenue pour que ce tradada ne sombre pas dans des dérives irrécupérables et que le nouveau lecteur puisse immédiatement identifier le caractère fortement littéraire, indéniablement sensible, profondément romantique, voire carrément intemporel, de ce sujet : "Avec la tête", le bien nommé, fait pour qu'auteurs(ses) et lecteurs(trices) se pâment à l'unisson dans un élan généreux.

Houlaaaaaa j'me suis trompée de tradada moi ...

je n'ai strictement rien écrit ... no no no rien !!!

La sortie "discrète" elle est par où siouplé ?

 

[Anonyme]

<font color="pink"> Hey TheBig, tu m'fais un' place à côté de toi ...? y'à Roberto qui m' dit que je pouvais rester ..; ouais ... ben pousse tes frittes, ben siiiiiiiii tu peux les pousser, pffff merci non t'es pas cool, oui ch'uis en colère quoi ta femme ? je te demande qu'UNE chaise, elle va pas t'en faire tout un plat : pour ça ?????? ! Pffff ....

Lemmy, elle est libre la chaise à coté de toi là ...? je peux ? </font>

 

[Anonyme]

voila pour toi

 

[mactambour]

<font color="pink"> Hey TheBig, tu m'fais un' place à côté de toi ...? y'à Roberto qui m' dit que je pouvais rester ..; ouais ... ben pousse tes frittes, ben siiiiiiiii tu peux les pousser, pffff merci non t'es pas cool, oui ch'uis en colère quoi ta femme ? je te demande qu'UNE chaise, elle va pas t'en faire tout un plat : pour ça ?????? ! Pffff ....

Lemmy, elle est libre la chaise à coté de toi là ...? je peux ? </font>

Bon Lorna il faut pas que tu partes... maintenant que tu as une chaise tu peux attendre un peu

et pour leur faire oublier... voici un autre genre...

Ange, tout de jaune vêtu, se tenait en équilibre sur son vélo, conçu spécialement pour lui par le plus grand des fabricant de cycles de course. Sa machine calée invisiblement, les pieds dans les étriers, il tenait ses bras levés au-dessus de sa tête en un "V" trop connu pour être ignoré.
Ses petites lunettes lui taraudait le visage et son casque qui, comme tous ses congénères le faisait ressembler immanquablement à un hanneton, entretenait sur ses cheveux, rares, mais blonds une douce chaleur et une humidité dont il pensait à raison qu'elle serait fatale à l'ordonnancement de sa coiffure dès qu'il l'enlèverait.
Il avait passé, en croix, autour de son torse – sorte de mémoire aux anciens - , deux chambres à air, courroies noires qui se détachaient avec précision sur le maillot canari du vainqueur.

La vacuité de ces longues minutes passées devant le créateur de la future image, lui laissait loisir de penser et de repenser encore. Il faisait lentement mais scrupuleusement la synthèse du dernier tour, et, devant tant d'efforts accumulés, ses bras qui fourmillaient, se rabattaient brusquement le long de la poitrine. Rappelé à l'ordre, il reprenait la pose et de nouveau laissait son esprit vagabonder. Se posant à lui même de nombreuses questions au sujet de tout et de rien, questions qui restaient d'ailleurs souvent sans réponses, il se demandait si l'objectif serait atteint et dans combien de temps.

L'admirable œuvre d'art à laquelle il contribuait en champion, mais avec beaucoup d'autres coureurs, devait orner un site choisi en bordure d'une autoroute et devant la chaîne des Pyrénées toute proche. Telle une video nature, il faisait défiler les kilomètres et les cols redoutables, témoins de crampes douloureuses qu'il ressentait encore sur le podium en teck de Birmanie, à l'arrivée de l'étape et ce malgré les fleurs et le sourire de la demoiselle locale qui l'embrassait après qu'il eût enfilé le maillot jaune.

Un accident l'avait empêché d'assister à l'inauguration du monument et loin du lieu il avait lu les journaux locaux, avec détachement mais conscient de sa victoire. Quelques temps après, allant sur la côte atlantique du côté de Biarritz pour une compétition de golf – oui il avait changé son fusil d'épaule ou si vous préférez, son pédalier contre un club – il s'arrêta à la station "Les Pyrénées" et put, entre le plein et un café, admirer enfin cette œuvre d'art qui voulait montrer à tous les passants, les géants du Tour de France.

Il comprit alors à cet instant précis, que c'était sa dernière course qui défilait là, devant ses yeux embués, avec les ondulations du parcours, ses co-équipiers, et lui-même, devant, caché légèrement par les arbres aux feuilles naissantes, tout en jaune et tournant résolument le dos aux Pyrénées enneigées dont il n'aurait plus jamais à souffrir en silence les cols diaboliques.

 

[TibomonG4]

Bravo

 

[macelene]

Très chouette Mactambour !!
S'il me faut détailler, et en assurant les autres éventuels candidats qu'aucun jeu n'est jamais fait tant que la roulette tourne (surtout la roulette russe !), je dirai que c'est quasi-parfait : ça colle impec au sujet, c'est bien écrit, d'une bonne longueur, illustré par une image frappante et pleine d'énigme et de rêverie... Bien foutu, quoi.
Un plaisir Madame !

Dites, tout le monde :
Vous me gâtez !
J'aime bien la variété de vos styles et de vos approches !!

Encore !!

bravo Mactambour, quelle plume

Ben

Va falloir jouer serré, faire dans la dentelle, se creuser les méninges, trouver le temps, pas se laisser démonter…

Tu pourrais nous faire une récap des posteurs ??

 

[Anonyme]

bravo, mister !!!

Dis ce monument, je le connais ... ça ne serait pas au bord de l'autoroute entre pau et tarbes ...?

 

[Anonyme]

voila pour toi

merci !!!

je commençais à avoir mal aux pieds...

 

[mactambour]

Oui Lorna... c'est tout juste.. entre Tarbes et Pau (ou l'inverse)
Es-tu reposée sur ta belle chaise ???

Merci beaucoup de ton compliment .. Mme Mactambour est très honorée..

J'en profite pour remercier aussi Tibo, Macelene et ...

Je rougis de honte devant l'annotation de Roberto sur ma copie

 

[aricosec]

est ce bien raisonnable

bon

.

"Une dernière course"
-mots: Ange, Courroie, Synthèse,Teck,+mon mot qu'il est a moi tout seul !
=gamberger
-
c'etait un garçon de belleville,
qu'etait connu chez les marlous
quand il se baladait en ville
il leurs faisait un effet fou
.
c'est vrai qu'il n'etait pas un ANGE
et quand il tenait le bout d'bois
il emmenait la belle solange
et sur la route c'etait le roi
.
il caressait d'une main douce
le TECK du tableau de bord
ça lui refilait des secousses
qui aurait reveillé un mort
.
sa vie etait une SYNTHESE
de p'tit voyou,de gros malfrat
c'etait aussi le roi d'la baise
il en avait je n'vous dit qu'ça
.
on l'app'lait paulo la GAMBERGE
car pour les casses il etait là
si ses femmes allaient aux asperges
lui il braquait,il aimait ça
.
mais pourtant il s'etait promis
de finir ce soir en beauté
un dernier casse,une embellit
mais hélas ça n'a pas marché
.
tous engouffrés dans la berline
il appuie sur le champignon
y'a la COURROIE qui se debine
une sacré panne a la con
.
deja les perdreaux les rattrapent
et pour paulo tous est foutu
il est tombé dans une trappe
les poulets étaient a l'affut
.
pourtant,il a comme un sursaut
il sort son flingue et defourraille
c'est sur il y laiss'ra sa peau
pour lui c'est la seule fin qui vaille
.
ce soir personne ne l'attendra
car pour lui c'est la derniere fois
ce soir il ne ne reviendra pas
car la mort le tient dans ses bras

 

[Anonyme]

Bravo bravo bravo

Même si c'est tristounet comme histoire !

 

[mactambour]

Beau poème... mais c'est triste... triste...
Bravo aricosec

 

[TibomonG4]

Bravo Aricosec

 

[aricosec]

bravo aricosec

merde c'est moi

 

[aricosec]

Beau poème... mais c'est triste... triste...
Bravo aricosec

.
oh ! non,consoler vous, toi et LORNA,en realitée le casse a marché,paulo est maintenant maire d'une petite commune,il préfere maintenant les magouilles

c'est pour FINN

,si ça finit bien il pourrait censurer,la morale,vous savez

.

 

[macelene]

Allez allez les aminches, pas le moment de flâner

, j'attends vos textes !

S'il fait un radieux soleil et une douce chaleur

Sur un papier, dans un cahier, sur quatorze Post'it© assemblés en colonne, au clavier directos...
Écrivez-moi, écrivez-nous, écrivez-vous.

valà, j'ai travaillé.

C'est pas du luxe, ça vaut pas tripettes, mais bon j'ai fait ma copie

 

[macelene]

J'ai sans doute encore beaucoup de choses à dire et à partager.
Quelle heure est-il ?
Sommes-nous le matin?
Dis moi.
Liberté maintenant.
Empreintes de pas qui s'estompent sur une jetée en teck
Plus de pression.
C'est le chemin de ma vie et où va-t-il?
Je suis ce que je veux bien suivre.
C'est le chemin de mes rêves.
Comme celui des pirates qui croisaient les mers du monde…
La lumière m'accompagne.
C'est le chemin de mes songes.
Espace. Réservation. Survivance. Conception. Système.
La vie continue, synthèse
Vapeurs. Expressions.
Risques. Pierres. Murs. Hostilité.
À travers les continents, le chemin se profile.
Arrête toi. Frontières absentes.
C'est le chemin de ma vie.
La tristesse n'a pas de fin.
C'est comme une courroie qui tourne sans fin …
Le bonheur non plus?
Juste la douceur de la brise sur ma peau.
Juste le souffle léger… celui d'un ange
Le rythme va.
Les choses de la vie ne s'arrêtent pas.
La vie sans Amour est un désert.
L' Amour est un dessert …
L' étoile brille dans la nuit.
Je veux aimer le monde sans limite.
JE veux donner l'amour que j'ai tout au fond de moi, le partager un peu…
Amour éternel…
Ce n'est pas ma dernière course à bord d'un bateau.

 

[TibomonG4]

Ben quoi!

Bravo Macelene

 

[Anonyme]

C'est triste mais aussi plein d'

Bravissimo macElene

 

[mactambour]

Seulement que c'est très bon... continue... tui m'épates