Alors vite fait, une tranche de vie du Arico jeune qui était un drôle de coco et avait un pote qui s'appelait Paulo (y a prescription depuis 1923, je demande donc aux modérateurs de tolérer ces écarts à la morale dans la perspective de l'éducation des masses bar-ioleuses à défaut d'être laborieuses : c'est pas du Zola mais ça eut pu

).
Se moquer, c'est pas bien, ça peut même faire mal.
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Quand Paulo, le roi des coeurs d'artichaut
Tombe en pamoison devant une Margot,
C'est panique à bord chez les argousins
C'est ripaille à bord chez les aigrefins :
"Nous les magiciens de la carambouille,
Les maroquiniers du sac d'embrouilles,
On va se vautrer dans la boustifaille,
S'oindre le gosier et chasser la caille
Ce pauvre Paulo, le voilà serré
La Margot lui a mis les bracelets
Ils vont rigoler là-bas au Palais
Au commissariat et à la Santé.
Ah Paulo, Paulo, quelle flétrissure
Faut pas laisser marrer ces raclures
On va tous en coeur dès potron-minet
Rentrer dans le lard à ces demeurés
Au vestiaire, on a tous notre gourdin
On va les coiffer, tous ces gourgandins.
Leur mettre fissa la tête au carré
En leur expliquant : "fallait pas s'marrer".
Dans le bec, leur coller des caramels
À les dégoûter à jamais du miel
T'en fais pas Paulo, on a la patate
Je plains le premier qui s'dilate la rate."
Depuis, dans ce si gentil patelin,
Les képis ne font pas trop les malins
Même si Paulo, pour plaire à Margot qu'il bade
Tous les midis secoue son panier à salade,
Juste quand les galonnés sous son balcon passent.
Faut parfois savoir avoir la vue basse.