Joli, guytan !guytantakul a dit:une bouteille à la mère
Je me souviens, étant petit enfant, devoir aller quotidiennement quérir chez l'épicier une bouteille de rhum pour contenter le foie absorbant de ma mère. Impossible d'y échapper, la moindre erreur sur la marque (du nez-gros-tas, sinon rien) me valait une cuisante raclée. Oublier mon devoir de chaque jour ramenait sans coup férir une montagne de remontrances, insultes, coups, j'en passe et des moins bons... Puis, enfin libre de mes devoirs de fils, je la laissais devant son poste de télé noir et blanc, surmonté d'un napperon jauni pas la fumée de ses infâmes cigarettes où trônait un pâtisson (ou une coloquinte, je ne sais plus très bien) qui, à l'entendre, était le portrait craché de mon père... Alors je m'envolais dans la cage d'escalier, pour aller dans la rue passer la journée à vendre des cartes postales (et aussi des crayons).
macmarco a dit:Wahou ! :eek:
Très chouette, Cillian !![]()
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:zen:
Cillian a dit:Merci macmarco![]()
J'espère que tu aura le temps de nous illustrer un beau texte.![]()
aricosec a dit:encore CILLIAN qui va gagner,c'est injuste,c'est trop injuste :o:mad:
:zen:
:zen:guytantakul a dit:une bouteille à la mère
Je me souviens,
bebert a dit:La première semaine entamée, faisons un petit point :
aricosec a écrit en premier.
guytantakul a écrit le texte le plus court.
cillian a écrit le texte le plus long.
Nan, j'déconne, je ne me fierais pas à ces simples critères.![]()
Merci à vous trois pour vos textes ! :zen:
J'attend avec impatience d'autres histoires ! :zen:![]()
macelene a dit:Cillian... :zen: Tout plein de charme cette jolie histoire... elle sort des sentiers battus.
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Super, Gabi !Gabi a dit:Voilà 12 ans que tu m�a laissé : lâche comme tu l�a toujours été !
Je te hais.
Tu m�abandonnes, seul.
Croyais-tu que je ne pourrai pas te remplacer ? Etait-ce un défi ? Quelle erreur ! Moi, je n�ai jamais eu besoin de personne, et surtout pas de toi ! C�est toi, faible, qui avais besoin des autres ! Faible ! Oh, que tu étais fragile le jour où tu m�as quitté�
Pensais-tu que j�allai déplacer des montagnes pour que tu restes ? Rien n�est impossible pour moi ! J�ai toujours tout fait pour toi ! A moi le travail, l�effort ! Et toi : à paresser avec les gosses, à préparer ta tambouille infâme : ta dégoûtante soupe de pâtisson ! Infâme, comme cette odeur ce jour-là�
Alors, tu me laisse me débrouiller avec les chiards sur le dos : et je m�en suis sorti ! Garce ! A quoi pensais-tu ce jour-là ? A eux, c�est sûr ! Pas une pensée pour moi : ingrate ! Eux, qui t�on fait souffrir : c�est eux qui t�on fait partir ! Eux que je maudis autant que toi ! Comme je t�ai haï en te regardant ce jour-là�
Comme je t�ai haï !
(Oh mon Dieu ! Que tu me manques !
POURQUOI ES-TU MORTE ?!
Pourquoi n�ai-je pas su te dire comme je t�aimais !)