et avec la tête ?

[Luc G]

Juste trouvé le temps de faire un entrefilet
au milieu de vos oeuvres raffinées

----------------

L’Alphonse, ce jour-là, était mal réveillé
Les autres aussi d’ailleurs, mais c’est pas le sujet.
Vautré tel un pacha sur son tracteur,
Il s’en allait ramasser ses choux-fleurs.

L’oeil un rien vitreux, la mine un rien violette.
(La veille, il était pour le moins pompette
Avait passé la nuit dessous la voie lactée
À bader Mars, Saturne et Cassiopée.)

Le seul feu rouge du canton le fit piler,
Maugréant, il se retint de traverser
La rue quasi-déserte où se hâtait
Une silhouette toute emmitouflée.

Le feu sadique enfin passa au vert
L’Alphonse, comme un con resta planté
La silhouette s’était un moment retournée
Et y avait plus de rues, ni de fumée dans l’air

Le seul vert que l’Alphonse voyait
C’était l’iris aussi vert que ses prés,
L’oeil qui, malicieux, lui souriait.
Pendant que derrière, la Marie klaxonnait.

J’en suis témoin, l’Alphonse a bien changé.
Il a vendu ses champs et ses poulets.
Il s’est trouvé un bien curieux métier :
Il repeint des passages cloutés

 

[aricosec]

RRRRRRRRRRRRRrrrrrr !

 

[Nephou]

bon, désolé, c’est toujours pas fini, préparation de l'annonce des résultats oblige, mais voici la version mise à jour :


Uniformes bleus, impassibles comme les sièges boulonnés à la passerelle, et visages verts -- fermés et figés par la concentration -- de la pâleur des écrans : des hommes qui attendent, qui veillent. La tension n'est ni palpable ni audible ; mais son apparente absence la rend plus oppressante. C'est à peine si les respirations feutrées dérangent l'air de la salle. Celui-ci semble une toile épaisse rivetée à l’acier des parois, vibrant au rythme du bourdonnement sourd des machines. Même les baies vitrées paraissent aveugles, opacifiées par le bleu de la nuit et le noir de la mer. Dehors -- mais existe-t-il vraiment ? -- la lune, elle aussi, brille par son absence. On peut alors se laisser imaginer un monde confiné à la structure de poutrelles, de plaques d'acier et de boulons posée sur un ‘rien' abyssal. Oubliés le Soleil, la Lune, Mars ou Saturne et ses anneaux. Oubliés le jour et la nuit. Même le gris est trop riche en teintes pour décrire cet univers.\\

Passerelle : l'immobilité fébrile règne toujours sous le regard impassible, fixé, comme punaisé par les iris violets, du « Pacha ». Si ce monde restreint possède un centre de gravité, c’est lui . Émotions et sentiments, chez lui, ne passent pas barrière formée par le tissus de son uniforme. Pourtant, son équipage le trouve proche, lui qui est si distant. Battements de cils, souffles coupés, gestes en suspend. Une faible variation de couleur sur un écran et le temps, immobile, reprend sa course au ralenti, suivant le geste maîtrisé d'un technicien, puis s’arrête à nouveau.

 

[Luc G]

Nephou, c'est la salle de pilotage de MacGé ?

T'as pas une photo, qu'on voit Benjamin en plein travail

 

[lumai]

A ceux qui angoisseraient à l'idée de ne pas pouvoir lire le texte de Nephou dans son intégralité

, sachez qu'un délai exceptionnel a été accordé !
Bref tout sera bouclé quand il aura pu nous en faire part !!!

Pour le résultat... et bien ce sera quelque temps après... quand j'aurai tout relu... attentivement...

 

[Nephou]

Guess what… je peux écrire la bouche pleine alors je m’y remets. Je crois avoir bouclé le deuxième paragraphe et j'ai placé tous les mots

 

[macmarco]

Guess what… je peux écrire la bouche pleine alors je m’y remets. Je crois avoir bouclé le deuxième paragraphe et j'ai placé tous les mots

Shluuurrrp !

 

[macmarco]

T'es un feuilletonniste hors-pair !

Lumai elle doit t'a-do-rer ! Tu t' rends compte un peu ? "Le délai c'est quand Néphou sera prêt, qu'il prenne son temps on est tous à sa disposition d' t' façons c'est tellement beaaaaauuuu c' qu'il écrit... !"

MDR !!!

 

[Nephou]

kof ! kof !

ce midi cela devaut être assiette de salade sur le pouce mais au service catering de sodexho (ben oui) ils nous ont fait des assiettes de fruits de mer

c‘est pas pratique pour taper en même temps, j'aimais autant éviter d'avoir un powerbook parfumé aux gambas

promis ça vient dans l’aprem… bande de jaloux

et encore merci

encore un epu de texte, on approche de la fin
Uniformes bleus, impassibles comme les sièges boulonnés à la passerelle, et visages verts -- fermés et figés par la concentration -- de la pâleur des écrans : des hommes qui attendent, qui veillent. La tension n'est ni palpable ni audible ; mais son apparente absence la rend plus oppressante. C'est à peine si les respirations feutrées dérangent l'air de la salle. Celui-ci semble une toile épaisse rivetée à l’acier des parois, vibrant au rythme du bourdonnement sourd des machines. Même les baies vitrées paraissent aveugles, opacifiées par le bleu de la nuit et le noir de la mer. Dehors -- mais existe-t-il vraiment ? -- la lune, elle aussi, brille par son absence. On peut alors se laisser imaginer un monde confiné à la structure de poutrelles, de plaques d'acier et de boulons posée sur un ‘rien' abyssal. Oubliés le Soleil, la Lune, Mars ou Saturne et ses anneaux. Oubliés le jour et la nuit. Même le gris est trop riche en teintes pour décrire cet univers.\\

Passerelle : l'immobilité fébrile règne toujours sous le regard impassible, fixé, comme punaisé par les iris violets, du « Pacha ». Si ce monde restreint possède un centre de gravité, c’est lui . Émotions et sentiments, chez lui, ne passent pas ; barrière formée par le tissus de son uniforme. Pourtant, son équipage le trouve proche lui qui est si distant. Battements de cils, souffles coupés, gestes en suspend. Une faible variation de couleur sur un écran et le temps, immobile, reprend sa course au ralenti, suivant le geste maîtrisé d'un technicien, puis s’arrête à nouveau. Chacun est à sa tâche, sur une trajectoire tangentielle aux autres. Qui sait sur quel écran existe, latent, leur point de rencontre ? Un léger feulement de laine fend l’air, la toile du silence. Fausse alerte : juste un pli disgracieux à lisser sur une manche accoudée. Quelques poils hérissés par l’électricité statique. Témoins de la tension ? Même pas : juste d’un frottement.
Soudain, le silence se déchire au timbre atonal d’une alarme.

 

[TibomonG4]

c'est pas une palourde?

 

[Nephou]

c'est pas une palourde?

tu m’aides pas à avancer

Í'ai quand mêm fait une mise à jour cf plus haut

 

[macmarco]

tu m’aides pas à avancer

Í'ai quand mêm fait une mise à jour cf plus haut

Pff !

On t'as jamais dit qu'y fallait pas parler la bouche pleine ?!

 

[Nephou]

Ouais okay boon d'accord j'arrête le hors-sujet toutes mes excuses à la cheftaine !

J’arrête aussi les hors-sujet :

Uniformes bleus, impassibles comme les sièges boulonnés à la passerelle, et visages verts -- fermés et figés par la concentration -- de la pâleur des écrans : des hommes qui attendent, qui veillent. La tension n'est ni palpable ni audible ; mais son apparente absence la rend plus oppressante. C'est à peine si les respirations feutrées dérangent l'air de la salle. Celui-ci semble une toile épaisse rivetée à l’acier des parois, vibrant au rythme du bourdonnement sourd des machines. Même les baies vitrées paraissent aveugles, opacifiées par le bleu de la nuit et le noir de la mer. Dehors – mais existe-t-il vraiment ? – la lune, elle aussi, brille par son absence. On peut alors se laisser imaginer un monde confiné à la structure de poutrelles, de plaques d'acier et de boulons posée sur un ‘rien' abyssal. Oubliés le Soleil, la Lune, Mars ou Saturne et ses anneaux. Oubliés le jour et la nuit. Même le gris est trop riche en teintes pour décrire cet univers.
Passerelle : l'immobilité fébrile règne toujours sous le regard impassible, fixé, comme punaisé par les iris violets, du « Pacha ». Si ce monde restreint possède un centre de gravité, c’est lui . Émotions et sentiments, chez lui, ne passent pas ; barrière formée par le tissus de son uniforme. Pourtant, son équipage le trouve proche lui qui est si distant. Battements de cils, souffles coupés, gestes en suspend. Une faible variation de couleur sur un écran et le temps, immobile, reprend sa course au ralenti, suivant le geste maîtrisé d'un technicien, puis s’arrête à nouveau. Chacun est à sa tâche, sur une trajectoire tangentielle aux autres. Qui sait sur quel écran existe, latent, leur point de rencontre ? Un léger feulement de laine fend l’air, la toile du silence. Fausse alerte : juste un pli disgracieux à lisser sur une manche accoudée. Quelques poils hérissés par l’électricité statique. Témoins de la tension ? Même pas : juste d’un frottement.
Soudain, le silence se déchire au timbre atonal d’une alarme. Une main sûre, la sienne, donne vie au temps en déclenchant la course des aiguilles d’un chronomètre. L’action devient mécanique, hachée, organisée, séquencée, minutée. Tout s’anime au même rythme dans une lueur désormais rouge. Quelques front commencent à perler mais pas le sien. Quelques gestes sont interrompus, hors propos ; il ne bouge pas. Il dirige tout du regard. Un point d’équilibre est atteint. Une question, muette comme choc violent, posée par une silhouette retournée. Il acquiesce : feu-vert. ! Sur son geste le monde revit.

J‘espère que c’est à la hauteur de vos patientes attentes à tous et tout particulièrement à lumai

allez, soyons fous, je vous embrasse toutes et tous

et l’image alors, j’ai oublié l’image

 

[TibomonG4]

Bravo Nephou

 

[Nephou]

Sur la joue alors ?

Ben oui, je ne suis ni célibataire ni Russe

 

[aricosec]

encore des histoires d'alcove,mais quand meme

lumai nephou,qui aurait cru ça

 

[lumai]

Je vous ai tous lus et relus attentivement...

et puisqu'il faut choisir...

j'ai choisi un petit texte qui m'a faite rêver et voyager quelques instant !

Je passe donc le relai à : TibomonG4 !!!

Il n'y aura pas de dauphins parce que la liste serait bien longue

Pi pour le délai de Nephou : Non mais dites donc !!!

Un p'tit délai d'anniversaire et vous vous transformez en agence matrimoniale !!!

 

[TibomonG4]

Merci Lumai

Le jury a été indulgent

J'invite tous les participants à partager une petite coupe de champagne

 

[macelene]

Merci Lumai

Le jury a été indulgent

J'invite tous les participants à partager une petite coupe de champagne

Brava, bravi, bravissimo, Tibo... avec plaisir pour partager cette coupe de champagne !!!!

mes ficelles de caleçons ... !!!!

 

[macmarco]

<font color="orange">Du champagne ?
Vous avez bien dit du champagne ? </font>
Oh oui, oh oui !

Bravotibo !

Alléoboulo !