Thème : Panne de voiture sur le causse Méjan
les mots :
gravier, rideau, ribambelle, saperlipopette, métronome.
Les branquignoles et la panne mystérieuse sur le chemin maudit du Causse Méjan....
Il faisait une chaleur d'enfer dans notre petit van rose bonbon, et celà faisait déjà trois longues heures quue nous roulions pour atteindre le Causse Méjan où LucG nous avait donné rendez-vous. Il ne nous restait plus rien à boire, Globalcut avait fini les Guinness avant de partir, bien qu'il ne soit pas venu avec nous. Bébert, toujours pas remis de son dernier saut en parachute qui avait mal fini délirait complètement comme à l'accoutumée en nous racontant que quand il était petit on l'appelait "Parpaing" ... Barbarella, habillée de sa tenue militaire s'amusait à passer un ruban dans les cheveux de Krystof. Celle-ci s'était mis en tête de refaire la déco de notre véhicule en confectionnant durant le voyage des
rideaux aux couleurs de notre fidèle sponsor (
un peu de lèche à l'éditeur çà ne fait pas de mal ). Krystof refusait de jouer au petit jeu de notre seule présence féminine, ce qui devait bien être la seule fois où il résista à un jeu. Je m'efforcais quand à moi de suivre la route qu'Arico, mon copilote de fortune (puisque Ginette m'avait abandonné) m'indiquait, les yeux rivés sur les mots croisés. Il faisait vraiment de plus en plus chaud. En outre, j'étais de plus en plus persuadé que nous avions oublié quelqu'un ou quelque chose ... le chien ? ah non, nous avions abandonné Tanplan sur l'autoroute il y a quelques kilomètres de celà. Environ une heure pensais-je en regardant sur notre horloge qui avait été remplacée par un
métronome car Krystof trouvait çà plus classe et compensait par là même l'absence de musique.
Le paysage qui se déroulait devant nous n'arrivait toutefois pas à dissiper cette tension mais me fit malgré tout perdre une seconde d'inattention.
Srrrrrrrriiiiiitttccccchhhhhh !!!!! vrrrraaaaoummmm ! Les
graviers fusèrent de partout.
De justesse, j'évitais une voiture du peuple jaune qui s'avéra selon les dires de mes compagnons d'infortune être un dénommé jeupeumize. Malheureusement, ma manoeuvre d'évitement me fit prendre le fossé où se trouvait, comme par hasard pour le besoin de l'histoire, un énorme hérisson qui s'était mis du gel dans les cheveux et s'était encarapacé de clous sur le dos. Inutile de vous en dire plus vous avez tous deviné de quelle panne il s'agit ... (pour les neuneus se reporter à la page 1395 de ce sujet, et je vous promets que j'en parlerais !!! )
"TERMINUS PANNUS !!! Tout le monde descend !!"
"Crotte flute et zut", tout le monde y allait de son petit mot de désappointement, d'étonnement, de colère et de grossièreté mais la morale et la censure m'imposent ici de ne pas vous en parler, pourtant au vu des jurons d'Aricosec celà vous auriez fait rigolé. Nous nous contenterons alors de ceux là ainsi que de
saperlipopette mais ne me demandez pas pourquoi.
"Bébert sort le crique de la voiture" lui ordonnais je très simplement. Malheureusement, ma doléance comptenait plus de trois mots et le Bébert ne fit ni une ni deux (ni trois d'ailleurs, ni quatre non plus ... non madame cinq non plus .. "pi ?" ah là peut-être ...) et comme un seul homme (c'est vrai qu'il a souvent eu des grands moments de solitude quand il parlait ...) il se jetta dans la crique dont je ne vous avait pourtant pas parlé tout simplement pour ménager le suspense.
Un de moins !
Arrrrrrghhh ! ce hurlement de bête fauve (oui fauve, car vu l'odeur on ne pouvait que se dire que l'homme en question sentait le fauve.... il aurait pu me demander mon Ushuaïa !) provenait de Krystof qui reçu, surgissant de nulle part, un gravier en pleine rotule ce qui lui ota définitivement la vie puisque le narrateur l'exigeait.
Et encore un ! Barbarella sorti sa panoplie de parfait militaire et pris le commandement en chef de la situation : un pneu crevé, des morts mystérieuses ... il faut réagir : elle pris son rouge à lèvres et fit une première croix sur notre minibus. Elle entamma la deuxième quand son baton de rouge se cassa et rebondit sur ...
non je ne peux pas vous décrire cette mort affreuse, c'est trop horrible
"bon dieu un troisième !" lacha Arico ! "Faut qu'on se tire de là et vite ! Cette départementale est maudite ! Si çà continue on va avoir une
ribambelle de morts sur la conscience".
Notre homme d'expérience s'entrepris alors de vouloir changer cette maudite roue crevée devant mes yeux hallucinés. Bien sûr Aricosec ne savait pas changer une roue. Ce qui explique pourquoi il pris sa canne à pêche pour réaliser cette tâche. Il plaça l'hameçon sur le pneu, s'écarta et tira de toutes ses forces. Vous imaginez alors sans peine ce qui pu advenir ....
"Tidju !" m'exclamais-je, sans pour autant me préoccuper de ce qui se passait devant mes yeux (
il n'y avait plus que les miens pour voir ce qui explique pourquoi je suis le seul à vous raconter ce drame ), c'est papy Thebig qu'on a oublié !
Moralité :
A cause de Luc, voilà ce qui arrive. On aurait mieux fait d'écosser les haricots plutôt que d'aller au Causse.
Voilà !
Prochain thème : l'Ecosse !