[Covid-19] Le Coronavirus ?

Tous nos voisins suspendent le vaccin AstraZeneca ... Et nous, en Belgique, on continue de l'administrer ! :woot:
Conséquence : dans le doute, beaucoup de personnes refusent ce vaccin !
Je ne suis pas un spécialiste en matière de médecine, je n'ai aucune compétences pour qualifier ce vaccin.
Mais ça ne va pas m'empêcher d'en parler (je sais rien mais je dirais tout).
J'ai le sentiment que depuis le début ce vaccin souffre de mauvaise presse.
Premièrement, honte à lui, c'est un vaccin classique. Les médias ont tellement encensé le pfizer et le moderna, basé sur l'ARN messager (là faut pas m'en vouloir si je n'utilise pas exactement les bons termes), nouveau truc à la mode (dont on ne connait l'impact, soit dit en passant), ils nous l'ont tellement vendu , ils nous ont tellement raconté que c'était sans danger contrairement aux vaccins "classiques" que c'était déjà mal barré.
Deuxièmement, ils sont allés nous trouver un taux de réussite avec ce vaccin moins important qu'avec les deux autres. Qui plus est, chez les personnes dont on nous dit qu'elles sont les plus vulnérables, les plus de 75 ans. Un caillou de plus dans la godasse d'Astra.
L'immense majorité de la population n'a aucune connaissance médicale, mais est parfaitement capable d'analyser ce qu'elle entend.
Ainsi donc, je le vois dans ma propre famille, beaucoup comprennent la nécessité de se faire vacciner mais, s'il vous plait, pas avec l'Astra.
Et là, on plante le dernier clou dans le cercueil. Suspension de la vaccination à l'Astra dans l'attente d'un avis favorable de l'agence européenne du médicament. Suspension décidée sur la foi d'une trentaine de décès sur 5 millions (ou 11, j'avoue ne pas réussir à trouver le nombre exact),
soit 0,0006 % de décès potentiel (à supposer qu'un lien de causalité soit avéré).
[Aparté : Il est vrai qu'en médecine curative on admet plus facilement un l'échec qu'en médecine préventive.
Je traduis : on admet plus facilement de ne pas réussir à sauver un malade que de tuer une personne en bonne santé]
Cette suspension c'était le dernier truc dont l'Astra avait besoin pour être décrédibilisé.
À supposer que l'AEM lève le doute, le mal est fait.
Dans les pays où le vaccin n'a pas été suspendu, beaucoup vont le refuser (mes élucubrations recollent aux propos de l'ami Zebig).
Dans les pays où le vaccin a été suspendu, beaucoup le refuseront quand il ne le sera plus (suspendu), s'il finit par ne plus l'être (suspendu).
Pour l'instant la Belgique ne suspend pas, certes, mais les conséquences sont les mêmes.
Et c'est une vraie catastrophe sur le plan de la politique vaccinale, parce que, quoi qu'on en dise, la balance bénéfice-risque est clairement en faveur du bénéfice pour Astra. Se priver de ce vaccin, qu'il ne soit plus suspendu ne rattrapera pas le doute, c'est repousser encore plus loin dans le temps le moment d'une hypothétique immunité collective.
Toutefois, dois-je y voir le seul point positif, les petits pays, les oubliés, les pas assez puissants, pourront peut-être avoir accès à la vaccination plus vite que prévu. Il va bien falloir l'écouler tout cet Astra que nous ne voulons pas.

Et n'oublions pas que notre petite Belgique a 9 ministres de la santé ... Oui ! Vous avez bien lu : 9 ! :woot:
J'espère qu'ils ne partagent pas le même bureau parce que c'est pas très covid-free.
 
T'as oublié le caillou essentiel : vaccin classique pour un virus qui ne l'est pas tant.

En Afrique du Sud, ils ont rejeté l'AstraZeneca parce qu'il est insuffisant pour le variant (22%).

L'ARM messager permet de couvrir plus de variations du virus que la technique employée pour l'AstraZeneca.

Perso, je déteste les piqûres. Je ne suis pas d'accord pour me faire trouer tous les six mois. Surtout avec les effets secondaires (rien que ceux officiellement annoncés par le Pr. Fischer à la TV la semaine dernière m'incitent à refuser ce vaccin).

Le problème du vaccin est aussi la communication désastreuse du gouvernement et de ses "experts". Idiots et menteurs, tous autant qu'ils sont. Capable de nous raconter quelque chose le soir et l'inverse le lendemain matin.
Castex le 15 : "Aucune raison de suspendre le vaccin."
Macron le 16 : "Suspension en attendant d'y voir plus clair (ou qu'une pseudo-autorité prenne la responsabilité pour que je puisse politiquement me défausser sur elle)".

Sentiment qu'il est urgent d'écouler le stock commandé en totale opacité par l'Europe.
 
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Réactions: thebiglebowsky
(...)
Les médias ont tellement encensé le pfizer et le moderna, basé sur l'ARN messager (là faut pas m'en vouloir si je n'utilise pas exactement les bons termes), nouveau truc à la mode (dont on ne connait l'impact, soit dit en passant), ils nous l'ont tellement vendu , ils nous ont tellement raconté que c'était sans danger contrairement aux vaccins "classiques" que c'était déjà mal barré.

(...)


Le "nouveau truc à la mode" ne sort pas du chapeau d'un prestidigitateur.
Des recherches sur l'ARN Messager très poussées sont menées depuis une trentaine d'années, et depuis à peu près 25 ans dans le cadre d'expériences sur des animaux.

Alors, certes, les premières mises en application chez l'humain se font (presque) directement à l'échelle mondiale, dans le cadre d'une pandémie, et dans l'urgence.
Mais tous les protocoles des phases de tests ont été scrupuleusement respectés.
Quant à l'impact sur le long terme...
Ben par définition, on ne sait pas, parce que c'est nouveau, tout simplement.
Les protocoles en amont sont très rigoureux.
Pour les conséquences à long terme, le temps nous les enseigneront.

Et comme je crois l'avoir déjà dit ici, sur le très, très long terme... Dans tous serons tous morts...

Par ailleurs, les vaccins à base d'ARN Messager, de loin les meilleurs des vaccins anti-Covid-19, n'illustrent que l'un des aspects du potentiel de l'ARN Messager. De nombreux travaux sur l'ARN Messager changeront peut-être bientôt la manière de soigner de nombreuses maladies, dont le cancer et le Sida .

Oui, les nouvelles utilisations de L'ARN Messager dans le domaine médical sont réellement révolutionnaires. ;)
 
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Réactions: thebiglebowsky
T'as oublié le caillou essentiel : vaccin classique pour un virus qui ne l'est pas tant.

En Afrique du Sud, ils ont rejeté l'AstraZeneca parce qu'il est insuffisant pour le variant (22%).

(...)


22% sur les formes modérées.


De plus, l'étude porte sur un échantillon de la population beaucoup trop faible pour présenter une valeur scientifique.
Aucune étude scientifique n'a confirmé ces chiffres, qui n'ont fait l'objet d'aucune vraie publication dans une revue scientifique.

(...)

L'ARM messager permet de couvrir plus de variations du virus que la technique employée pour l'AstraZeneca.

(...)

Sans doute une faute de frappe.
C'est ARN, pour acide ribonucléique.

Sur les variations, il faut distinguer deux choses.


D'une part, les vaccins à base d'ARN Messager sont les plus efficaces contre la COVID-19 dans tous les cas.
Avec le variant sud-africain, par exemple, l'efficacité de tous les vaccins est majorée par un variant malheureusement apte à contourner l'immunité acquise. Que ce soit l'immunité acquise par la contamination ou par la vaccination.
Même problème avec le variant brésilien, par exemple. ( Ces deux variants étant assez semblables).
Dans ce cas comme dans les autres, les vaccins à base d'ARN Messager sont ceux qui s'en tirent le mieux, malgré tout.


D'autre part, en cas de variants résistants face aux vaccins, il est bien plus simple de fabriquer une nouvelle version d'un vaccin si celui-ci repose sur le principe de l'ARN Messager.

Avec un vaccin à base d'ARN Messager, il suffit de recombiner les acides nucléiques de l'ARN Messager, ce qui ne prend qu'un délais de 2 à 6 semaines.
Parce qu'il est inutile de reprendre toute la chaîne de production. Les travaux redémarrent directement en phase deux (groupe experimental versus groupe témoin).

Pour un vaccin à base d'adénovirus, vecteur vital, protéine virale ou protéine recombinante, il faudrait repartir à zéro, pour retravailler sur toute la protéine. Il faudrait compter plus ou molns un an dans une hypothèse haute.

(...)

Sentiment qu'il est urgent d'écouler le stock commandé en totale opacité par l'Europe.


Si on compare au fonctionnement de n'importe quel état européen dans une situation de ce genre, comme par exemple l'état français, je ne vois pas où est l'opacité...

En revanche, les livraisons des laboratoires ne suivent pas.
Et la logistique concernant la distribution des vaccins et l'organisation de la campagne vaccinale laisse à désirer.
Et là, c'est surtout l'état français qui, au minimum, a complètement raté le début de la campagne vaccinale.
Pas évident non plus d'organiser une campagne vaccinale en période de pandémie et de pénurie de doses de vaccins.
Mals à ces réserves près, et en comparant avec ce qu'ont fait les autres pays ayant disposé des vaccins, il était difficile de faire pire.

Depuis, l'organisation logistique s'est améliorée.
Mais il faut dire qu'on partait de bas...
 
beaucoup trop faible pour présenter une valeur scientifique.
Au point où on en est les gens s’en foutent de la valeur scientifique.

Quand tu es malade, que tes proches sont malades, la valeur scientifique, les statistiques, tu t’en cognes. T’es 100% dans la mouise. Ce n’est pas scientifiques, c’est réel.

Et puis, les « scientifiques » n’arrêtent pas de se contredire mutuellement, ou rétro-pédalent d’un jour à l’autre, défendent des intérêts pas toujours avouables. Personnellement, je n’ai aucune confiance dans ces docteurs et professeurs de comités, commissions et autres haut-conseils.

L’État français a tout raté depuis le début et même avant si on revient à l’affaire des masques. Il continue sur la même lancée. Normal, ce sont toujours les mêmes personnes qui sont aux commandes.

Si on compare au fonctionnement de n'importe quel état européen dans une situation de ce genre, comme par exemple l'état français, je ne vois pas où est l'opacité...

Entre autres articles :

 
Personnellement, je n’ai aucune confiance dans ces docteurs et professeurs de comités, commissions et autres haut-conseils.
C'est bien le problème général. Les gens ne connaissent pas mais ne font pas confiance.
Alors que les scientifiques (hors plateaux TV ou radio, évidemment) expliquent les choses et donnent des probabilités, des intervalles de confiance.

Si un vaccin n'entraine aucun risque de thrombose à 99,99%, ça veut quand même dire que pour 1 000 000 de personnes vaccinées il y a aura 100 personnes qui auront une thrombose.
Si je ne me suis pas trompé dans les virgules.
 
Le "nouveau truc à la mode" ne sort pas du chapeau d'un prestidigitateur.
Des recherches sur l'ARN Messager très poussées sont menées depuis une trentaine d'années, et depuis à peu près 25 ans dans le cadre d'expériences sur des animaux.
Je ne dis pas autre chose, mon cher ami.
Les recherches sur l'ARN Messager ont beau dater (et je ne doute pas qu'elles datent, je n'imagine pas que l'on ose sortir un vaccin basé sur une technique découverte la veille), elles ne sont apparues au public qu'au moment de cette pandémie.
Je ne dénigre en rien cette base de travail en la qualifiant de "nouveau truc à la mode".
On nous l'a vendu comme la meilleure solution au problème (à raison, certainement - tu as, toi-même, encensé l'ARN Messager dans ces pages), laissant entendre que la méthode classique était moins bonne, voir obsolète. Et si ça n'était pas l'intention, c'est ce que nous les ignorants avons compris.
Partant de là, Astrazenecca était déjà mal barré.
Notons au passage que jusqu'ici tous les vaccins étaient basés sur la même technique, depuis longtemps, sans que nous ayons trouvé à nous en plaindre outre-mesure.
La suite n'a été que croche-pied fait à Astra.
Je ne dis que ça.
Et la dernière saloperie qu'on pouvait lui faire c'est le suspendre (je n'ai aucune action chez Astra - je précise).
De ce que je peux lire, l'ARN Messager peut nous rendre espoir sur des tas de traitements, et c'est enthousiasmant.
Mais était-ce nécessaire de tuer l'approche classique ?
 
Dernière édition:
Perso, je n’ai rien contre l’approche « classique ». Je n’ai rien contre les vaccins en général (d’ailleurs, si ce @#% de COViD n’avait pas foutu le bordel, je devais me remettre à jour de tous mes vaccins l’année dernière).

Non. J’en ai après CE vaccin. En fonction de ce que même ses « défenseurs » on rapporté. Désolé mais non, professeur Fischer, je ne vais pas prendre un paracétamol (au passage, bravo pour l’auto-médication). Je ne supporte pas le paracétamol. La dernière fois que j’en ai pris j’ai fait un malaise cardiaque. Et je ne fais jamais « un peu de fièvre ». Quand j’ai de la fièvre ça monte d’entrée à plus de 39. Alors je ne vais pas jouer à la roulette russe avec l’AstraZeneca.

Et aussi, depuis l’affaire du sang contaminé, je n’ai aucune confiance dans ces docteur-Garretta-like qui peuplent les ministères. Le discours officiel n’est pas un discours de santé publique, c’est un message politique. Ce message est distillé par des gens qui mentent depuis un an, sans arrêt, avec effronterie. Il n’y a pas de confiance possible.

C’est aussi une question de principe : la liberté de me faire prescrire ou non, selon la forme qui me convient et pas ce que je ne veux pas.
 
(...)


Entre autres articles :



Article très intéressant. :merci:

Depuis un an et des poussières, je m'intéresse au virus, aux politiques sanitaires dans différents pays, aux différents vaccins...
Mais je ne m'étais pas penché sur l'intimité des contrats entre l'Union Européenne et les différents laboratoires produisant les vaccins.
C'est un tort.
Quand on s'intéresse à un sujet, il faut, dans la mesure du possible, en considérer tous les aspects.
 
Je ne dis pas autre chose, mon cher ami.
Les recherches sur l'ARN Messager ont beau dater (et je ne doute pas qu'elles datent, je n'imagine pas que l'on ose sortir un vaccin basé sur une technique découverte la veille), elles ne sont apparues au public qu'au moment de cette pandémie.
Je ne dénigre en rien cette base de travail en la qualifiant de "nouveau truc à la mode".
On nous l'a vendu comme la meilleure solution au problème (à raison, certainement - tu as, toi-même, encensé l'ARN Messager dans ces pages), laissant entendre que la méthode classique était moins bonne, voir obsolète. Et si ça n'était pas l'intention, c'est ce que nous les ignorants avons compris.
Partant de là, Astrazenecca était déjà mal barré.
Notons au passage que jusqu'ici tous les vaccins étaient basés sur la même technique, depuis longtemps, sans que nous ayons trouvé à nous en plaindre outre-mesure.
La suite n'a été que croche-pied fait à Astra.
Je ne dis que ça.
Et la dernière saloperie qu'on pouvait lui faire c'est le suspendre (je n'ai aucune action chez Astra - je précise).
De ce que je peux lire, l'ARN Messager peut nous rendre espoir sur des tas de traitements, et c'est enthousiasmant.
Mais était-ce nécessaire de tuer l'approche classique ?


Non, l'approche classique n'est pas morte.
Dans la catégorie des vaccins à protéines recombinantes, le Novavax , actuellement en phase 3, affiche un potentiel prometteur.
Avec une spécificité qu'aucun autre vaccin ne peut revendiquer aujourd'hui : une immunité stérilisante. Ce qui signifie que le vaccin immunisé en faisant disparaître toute trace du virus.
L'efficacité dans certains tests affichent une efficacité d'environ 95%.
Avec une majoration face aux variants, et d'autres résultats sont moins satisfaisants.
Mais l'actualité de ce vaccin est à suivre de près.

Quant à l'AstraZeneca, dans ces temps de pandémie et de pénurie de vaccins, il faudrait évidemment pouvoir l'utiliser.
Il faut faire flèche de tout bois.
Par contre, il ne faudrait pas non plus l'utiliser n'importe comment.
Si, dans une zone géographique spécifique, le variant sud-africain est majoritaire (chez moi, par exemple, mais peu importe), ce n'est évidemment pas vers l'AstraZeneca qu'il faut se ruer.
Mais face à la forme souche ou au variant britannique de première génération (variant anglais et non écossais), l'AstraZeneca devrait continuer à être utilisé. La balance bénéfices/risques restant largement en la faveur de ce vaccin dans ces cas-là.