Je suis d'accord, mais attention aussi aux mauvais effets des décisions prises face à la pandémie.
Avant le Covid, je me tapais au moins 2 heures de marche par jour, histoire de garder la forme. J'étais mince, quoi que je mange, au vu de mes efforts, ça se digérait sans laisser de surplus.
Est arrivé le Covid, ses phases de confinement, la limitation de sortie à 1 heure par jour avec un masque sur la gueule (archi inconfortable, du moins pour moi, pour de la marche soutenue). Du coup j'ai levé le pied, suis resté chez moi aussi souvent que possible, ne sortant que pour le strict indispensable. J'ai pris 27 kg.
Ça + le cholestérol que je me suis chopé (parce que quand tu t'emm..... tu te "venges" un peu sur la bouffe), j'ai fini le 21 juillet dernier aux urgences : AVC. Heureusement sans séquelles. Sorti de l'hôpital le 29 juillet. Désormais suivi pour tenter d'identifier toute cause additionnelle.
Déjà perdu 5 kg en rééquilibrant mon alimentation, mais... aurais-je eu cet AVC si je n'avais pas été confiné ? Et si la réponse était non, ne valait-il pas mieux que je me chope le Covid, n'ayant pas (du moins jusque là) de comorbidités et donc a priori assez peu de risques de choper une forme grave ? Je n'en sais rien. Je sais juste qu'une politique globale ne peut évidemment pas, de par sa nature, tenir compte de chacun.
En revanche, par rapport à ce que tu dis, plutôt que nos libertés prennent des coups de canif à intervalles plus ou moins réguliers, il aurait mieux valu instaurer la vaccination obligatoire pour tous, assortie d'un isolement pour les entrées sur le territoire. On aurait pu espérer une fin de pandémie pour la fin de cette année. Là on va en prendre pour deux ans encore.
Post intéressant.
Merci pour ce témoignage.
Sur MacG, les gens ayant choisi de partager une expérience personnelle de la période COVID-19 ont généralement parlé de leur expérience de la COVID-19 sur eux-mêmes, ou des deuils qu'ils ont vécu dans leur famille ou chez leurs amis du fait de la COVID-19.
Sauf erreur de ma part, tu es le premier à parler des conséquences parfois graves du confinement.
Je reste personnellement favorable au confinement quand c'est nécessaire.
Quand les hôpitaux sont débordés et qu'il n'y a plus que ce moyen pour freiner la propagation de la pandémie dans un pays, ou dans une région.
Comme tu le dis, c'est une décision prise dans l'intérêt général mais qui ne conviendra pas forcément à tout le monde.
Dans ton cas, je ne sais pas s'il valait mieux contracter la COVID-19 ou faire ton AVC, probablement à mettre sur le compte des effets du confinement sur toi, d'après ce que tu en dis.
Tout ça confirme selon moi l'importance d'une campagne vaccinale aussi massive et rapide que possible.
Et si le fameux Pass Sanitaire permet à la fois d'inciter fortement à la vaccination en évitant de reconfiner, très bien.
Si le Pass Sanitaire ne suffit pas, la prochaine option de l'exécutif sera la vaccination obligatoire pour tout le monde, ou au minimum pour tous les adultes.
Et dans l'hypothèse que j'espère improbable qui rendrait le vaccin inefficace contre une cinquième vague (émergence d'une forme mutante du virus résistante aux vaccins actuels, par exemple), il faudrait reconfiner.
Mais, ton témoignage en apporte une nouvelle preuve, le reconfinement est la toute dernière option quand il n'en reste plus d'autre quand les hôpitaux sont débordés.
Il faut en effet considérer les effets négatifs ou même dangereux des confinements. Pour l'économie, la vie sociale, l'état psychologique des gens (certains supportant le confinement mieux que d'autres et inversement), mais aussi parfois pour la santé physique des gens. On connaissait les retards de soins et les rendez-vous reportés pour des examens (dépistages de cancers, etc...) ou différentes interventions chirurgicales parfois lourdes.
Mais ton témoignage enrichit ma perception de la situation d'un exemple auquel je n'aurais pas pensé.
Faisons en sorte d'encourager les gens à se faire vacciner, pour éviter dans la mesure du possible de nouveaux confinements, et pour essayer de nous rapprocher autant que possible d'une immunité collective essentiellement par la vaccination plutôt que par la continuation.
