Pourquoi faire ?
Visiblement ça ne sert à rien puisque l’Autriche a décidé de reconfiner tout le monde.
En Autriche, la vaccination sera obligatoire
en février.
Tu es en février, toi ?
De plus, il s'agira pour une partie non négligeable de la population d'une première injection.
Tu rajoutes plus ou moins un mois pour la deuxième injection.
Plus 10 à 15 jours après la deuxième injection.
Ce qui nous donne, dans l'hypothèse la plus haute, un schéma primo-vaccinal complet (2 doses) et donc des résultats observables fin mars.
Tu es fin mars, toi ?
Moi, je suis encore le 19 novembre pour un peu plus d'une heure.
Visiblement ça ne sert à rien puisque des préfets réimposent le masque en extérieur (idée stupide) à tout le monde alors que la France est massivement vaccinée.
Des préfets.
En France, ce genre de mesure est régionalisé.
Ce qui veut dire que les décisions sont prises localement, en fonctions des régions les plus touchées par la pandémie.
Je me pose la question : qu’est-ce qu’on veut ? À quoi est-ce que tout cela rime ?
Lutter contre une nouvelle vague de la pandémie me semble être l'idée directrice, non ?...
Ce qui, en France, correspond à la cinquième vague.
Elle a commencé, elle suit le début d'une courbe exponentielle pour ce qui est des contaminations.
Pas encore en ce qui concerne les capacités d'accueil de l'hôpital, que ce soit en hospitalisation classique, ou en soins critiques ou en réanimation.
L'un des effets de notre niveau de vaccination est une décorélation entre le taux d'incidence et le nombre d'hospitalisations.
Ceci dit, si la courbe continue sa progression actuelle, la saturation des capacités d'accueil menacera le système hospitalier français dans les prochains mois.
La taux de vaccination en France est bon, comme tu le dis toi-même, mais toujours insuffisant.
75% de vaccinés, c'est mieux que 50%, mais ce n'est toujours pas 90%, encore moins 95%.
Or, pour les scientifiques qui ont encore pour oblectif l'immunité collective, l'immunité collective se situe entre 90% et 95% avec le variant Delta.
Certes, il y a aussi l'immunité acquise par la contamination, mais je doute qu'on arrive à 90 ou 95% d'immunité collective...
Et on sait désormais que le vaccin freine les contaminations sans toutefois les stopper.
De même qu'on sait aussi que l'immunité vaccinale baisse au bout de six mois. (Probablement un peu plus de six mois pour les sujet jeunes en pleine santé. À ma connaissance, il n'y a pas encore de données précises à ce sujet. Mais c'est très probable, puisqu'on sait que les personnes les plus âgées ou les plus fragiles ont la réponse immunitaire la plus faible et la plus courte dans la durée.)
En résumé, le vaccin reste la meilleure arme contre la pandémie.
Et je suis pour ma part favorable à l'obligation vaccinale pour tout le monde depuis que les vaccins sont disponibles, comme je l'avais déjà dit.
Mals le vaccin n'est pas parfait à 100%, et surtout son efficacité n'est pas éternelle, d'où la nécessité des rappels.
Mals sans doute pas tous les six mois comme certains l'ont envisagé.
Avec l'effet anamnéstique des vaccins, le laps de temps devrait augmenter entre les rappels.
S'il devait y avolr une quatrième dose un jour, ce serait non pas six mois après la troisième mais plus tard. Personne ne sait combien de temps exactement.
Disons plutôt un an après la troisième dose que six mois, pour donner un ordre de grandeur.
Mais en attendant qu'on atteigne l'immunité collective, si cet objectif reste pertinent et réaliste, il faut malheureusement revenir à d'autres mesures de protection.
Le masque, y-compris à l'extérieur dans certains cas, par exemple les lieux très fréquentés, surtout si le taux d'incidence est élevé dans la région et si les capacités hospitalières approchent de leurs limites.
Les gestes barrières restent absolument d'actualité, évidement.
Dans certains cas, il y aura peut-être localement des couvre-feux, peut-être même des reconfinements au moins partiels et localisés si c'est nécessaire.
C'est donc ceinture
et bretelles pour tout le monde et encore pour au moins des mois, au minimum.
L'exemple autrichien de la vaccination obligatoire pour tout le monde est-il appelé à demeurer une exception ?
Ou est-ce le premier exemple d'une liste potentiellement longue ?...
La deuxième hypothèse me séduirait bien davantage que la première.