Depuis le début du confinement une chose m'obsède, pas le voisin du dessous du décoloré de service, non, mais bien les conditions de logements des confinés.
Et comme je ne suis pas du genre à scruter le web en quête d'une info, uniquement pour satisfaire mes propres interrogations, j'ai attendu que mon agrégateur d'actualités m'en fournisse une. Ce qu'il a fait aujourd'hui !
Même si le google-bot apparaît aussi doué en géo que moi, je vous livre une étude de l'INSEE sur les conditions de vie en plein confinement pour la région occitane. Il se peut que l'institut des statistiques français ait fait le reste des régions, cependant je m'en tiendrai à celle-ci. Quelques clics pour le midi-libre, ça ne peut pas faire de mal quand on ne peut voyager physiquement !
Alors, pour la région occitanie, la moyenne de "suroccupation" du logement en période de confinement touche 3,4% des ménages. En parallèle, environ 29,5% des ménages vivent en appartements. Ça restreint déjà les foyers touchés par cette "suroccupation" à près d'un sur trois. N'étant pas assez calé en stats, je ne sais pas si cela multiplie, de fait, par trois le taux de confinés compressés dans leurs logis, mais quand même ça doit toucher un beau paquet de monde. Pour info, la moyenne nationale de "suroccupation" des logements en période de confinement est de 5%…
Je ne suis absolument pas touché par ce sentiment d'étroitesse au sein du lieu de vie, bien au contraire, mais quand même… Je causais tout à l'heure avec une amie, une rêveuse on va dire. Elle croît au changement de paradigme après le 11 mai. Enfin, elle s'imagine qu'au sortir de cette terrible situation, nos technocrates vont changer maintes choses dans notre quotidien, en vue de le rendre plus supportable la fois prochaine. Elle est mignonne…
J'imagine bien un office HLM occitan dire à ces locataires qu'il va les envoyer à l'hôtel pendant qu'il double ou triple leur surface habitable sans que cela n'augmente leur loyer… Ou autre doux rêve, notre président annoncer un grand plan de rénovation nationale visant les mêmes objectifs, c'est-à-dire augmenter significativement les surfaces habitacles de nombreux français, et de fait diviser d'autant le prix de l'immobilier. Ça n'est pas demain que l'économie raisonnable étouffera l'économie mondialisée…
Ça n'est pas 5% de foyers français "suroccupés" en période de confinement qui vont bouleverser le paradigme actuel ! Bien au contraire, cela pourrait augurer un avenir pour des surfaces habitacles un peu plus rabotées.
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