Ecoute, c'est la mer qui roule

Une petite musique dans ma tête ce matin...


Voilà l'été, j'aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s'éclaircit
Et dans ma tête qui bourdonnent ?
Les abeilles !

J'entends rugir les plaisirs de la vie
C'est le retour des amours qui nous chauffent
Les oreilles, il fait si chaud
Qu'il nous pousse des envies
Qu'il le bonheur rafraîchi d'un cocktail
Les filles sont belles et les dieux sont ravis...




Ou plutôt, des petites musiques...

C'est pas la mer à boire
Pour tous ceux qui aiment pas ça
C'est seulement pas d'cui
Pour tous ceux qui n'en ont pas.

La mer qui divague
A ramené sur la côte
Deux, trois sardines édentées
Un pécheur dans les algues
Voyant la mer si haute
Que le pauvre type s'est noyé.
Créateur, je vous blâme
L'homme est sans nageoire,
La nature l'a atrophié
C'est pas sir l'macadam
C'est une jolie histoire
Oui, mais Jésus a coulé...


Oui décidément il était vraiment bien ce disque..

Si tu m'aimes vraiment
Viens donc me retrouver
Dans ma cabane perdue
Au milieu des marais
N'aie pas peur sur ta route
Des barques échouées
Suis la senteur salée
Des longs roseaux mouillés

Et nous nous aimerons
Sur le sol craquelé
Allongés sur ces herbes
Par le soleil brulées
Quand grondera l'orage
Ne sois pas effrayée
Puisque nous sommes deux
Sur mon île isolée...



 
Négresses Vertes Powaaaaaaaa !!!!! :love: :love: :love: :cool:
 
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Réactions: mado
C'est un petit cairn. Un tas de plaques d'ardoises.
Perché à deux mille mètres d'altitude, face à la Chible aux étoiles d'argent.
C'est un petit cairn, comme il y en a tant, au bord d'un lit de pierres que l'on appelait jusque-là le couloir des Arpons.
C'est un petit cairn comme les alpins en font souvent. Pour se remémorer quelqu'un. Ou quelque chose. Ou quelque date. Pour indiquer un point.
Un rite funéraire, issu des millénaires. Sur lequel d'autres mains poseront d'autres petits cailloux athées.
C'est un petit cairn, à côté d'un couloir, un chemin sinueux et pentu, dans lequel, l'hiver, nous promenons nos skis, et traçons un souvenir éphémère. De petits virages ronds, renvoyés par chaque bord du vallon. Comme ceux que nous avons dessiné cet autre matin, avec cette poudre grise à la texture singulière.
C'est un petit cairn de pierres bleues et argentées. Lentement, le vent va combler les espaces entre chaque lauze, apportant ça et là des brindilles, de la poussière de pierre, un peu de terre et de pollen. Et l'amas va se cimenter. Enfermer les quelques cendres échappées de nos mains.
C'est un petit cairn, dressé au midi. Un écrin à souvenirs. Un gardien de mémoire. Un accroche-pensées. Un veilleur de torrent. Un repère à larmes.
Tandis que je parlais, que je parlais de toi, que je comblais le vide installé tout autour, que j'amenais les tiens dans un temps sans retour, que je passais leurs larmes au fer de leur amour, mes yeux sont restés muets, sans pouvoir libérer les ruisseaux de printemps qui grondaient.
Les voilà qui coulent. Lentement. Abondamment. M'ouvrant enfin le repos et le soulagement.
Me laissant moi aussi passer sur cette rive où tu n'est pas.
 
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Un clin d'oeil à un grand Monsieur du Bar, connu sur le tard.
Pour quelques mots par la fenêtre.

:zen:
 
Y'a t-il une réalité dans la Folie? Toi qui dit que ce monde n'est pas le tien, ne te donne pas une fausse raison de vouloir le quitter. C'est horrible comme la distance et les schémas culturels m'empêchent de te dire combien tu comptes pour moi. Je ne trouve pas les mots...ma lettre reste inévitablement blanche alors que le temps passe, alors que ton geste peut une dernière fois trouver sa fin. Les minutes filent à une vitesse...je pense à ce père que tu aurais pu être pour moi, tes enfants qui sont comme mes frères, ce petit bout de chair et de sang que nous partageont, ces instants de bonheur qu'un seul regard suffit à faire revivre ! Ils t'aiment, nous t'aimons, je t'aime...mais cela ne te suffit donc plus ?! S'il est un secret trop lourd à supporter, comme celui que je porte là, partage-le ! Tu n'es pas seul, ouvres les yeux,ouvres ton coeur, accepte ces mains tendues, ces regards porteurs...ne nous laisses pas tomber ! Je ne peux te rendre ta vie, ni celle dont tu rêvait, mais nous pouvons te rendre cette nouvelle plus belle que comme tu la regarde. Si ce monde n'est pas pour toi, affronte le et montre lui que le coeur est plus fort. Créons en un à ta beauté, à ton esprit, à ton image ...
Nous partageons ta souffrance, vois le.
Tu ne liras jamais ces mots, mais si seulement tu pouvais les entendre...tu ne te noyerais sûrement plus ainsi.
Ceci est plus qu'un cri d'amour...
 
dool a dit:
Y'a t-il une réalité dans la Folie? Toi qui dit que ce monde n'est pas le tien, ne te donne pas une fausse raison de vouloir le quitter. C'est horrible comme la distance et les schémas culturels m'empêchent de te dire combien tu comptes pour moi. Je ne trouve pas les mots...ma lettre reste inévitablement blanche alors que le temps passe, alors que ton geste peut une dernière fois trouver sa fin. Les minutes filent à une vitesse...je pense à ce père que tu aurais pu être pour moi, tes enfants qui sont comme mes frères, ce petit bout de chair et de sang que nous partageont, ces instants de bonheur qu'un seul regard suffit à faire revivre ! Ils t'aiment, nous t'aimons, je t'aime...mais cela ne te suffit donc plus ?! S'il est un secret trop lourd à supporter, comme celui que je porte là, partage-le ! Tu n'es pas seul, ouvres les yeux,ouvres ton coeur, accepte ces mains tendues, ces regards porteurs...ne nous laisses pas tomber ! Je ne peux te rendre ta vie, ni celle dont tu rêvait, mais nous pouvons te rendre cette nouvelle plus belle que comme tu la regarde. Si ce monde n'est pas pour toi, affronte le et montre lui que le coeur est plus fort. Créons en un à ta beauté, à ton esprit, à ton image ...
Nous partageons ta souffrance, vois le.
Tu ne liras jamais ces mots, mais si seulement tu pouvais les entendre...tu ne te noyerais sûrement plus ainsi.
Ceci est plus qu'un cri d'amour...

... Imprime et fais lui lire...
:zen: :zen: :zen:
 
PATOCHMAN a dit:
... Imprime et fais lui lire...
:zen: :zen: :zen:

Encore faut-il que j'eusse les couilles de poser le timbre ;)


(merci pour tout en fait :))
 
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Réactions: macelene
Une scène, où le noir se fait au rythme du coucher du soleil. Ce théâtre qui surplombe la mer est un endroit incroyable. Ce soir je me suis assise sur les gradins, j'ai plongé mes yeux dans ce bleu attirant, vu les bateaux froler les rampes d'éclairage. Senti le goût salé des embruns intérieurs sur ma bouche. Refoulé les vagues, toujours, encore. Lutté contre la noyade.

Ma fille était belle.




theatre.jpg
 
madonna a dit:
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Un clin d'oeil à un grand Monsieur du Bar, connu sur le tard.
Pour quelques mots par la fenêtre.

:zen:

ou comment couper un impétrant en deux... mon ex continue mais la maitrïse venant, je n'ai plus peur pour le chat ou pour les lustres mais plutot de son sémé. :D

:zen:

si je puis me permettre, au vu de ce que j'ai vu, les gens de Montpellier sont beaux, non ? ;)

ps : je vous aime ! :love: :rose:
 
« Il était une fois, une Fourmi heureuse et productive qui tous les jours arrivait de bonne heure à son travail. Elle passait toute sa journée à travailler dans la joie et la bonne humeur, poussant même la chansonnette.

Elle était heureuse de travailler et son rendement était excellent mais, malheur !, elle n'était pas pilotée par un manager ...

Le Frelon, PDG de l'entreprise, considérant qu'il n'était pas possible que la situation puisse perdurer, créa un poste de manager pour lequel il recruta une Coccinelle avec beaucoup d'expérience.

La première préoccupation de la Coccinelle fut d'organiser les horaires d'entrée et de sortie de la fourmi. Elle créa également un système de compte-rendu et de fiches navettes.

Très vite, il fallut engager une secrétaire pour l'aider à préparer les dossiers et le reporting, si bien qu'elle recruta une Araignée qui mit sur pied un système de classement et qui fut chargée de répondre au téléphone.

Pendant ce temps là, la fourmi heureuse et productive continuait de travailler, travailler, travailler.

Le Frelon, PDG de l'entreprise, était ravi de recevoir les rapports de la Coccinelle, si bien qu'il lui demanda des études comparatives avec graphiques, indicateurs et analyse de tendance.

Il fallut donc embaucher un Cafard pour assister le manager et il fallut acheter un nouvel ordinateur avec une imprimante.

Assez vite, la Fourmi heureuse et productive commença à baisser de rythme et à se plaindre de toute la paperasserie qui lui est dorénavant imposée.

Le Frelon, PDG de l'entreprise, considéra qu'il était temps de prendre des mesures. Il créa donc le poste de chef de service pour superviser la Fourmi heureuse et productive.

Le poste fut pourvu par une Cigale qui changea tous le mobilier de son bureau et qui demanda un nouveau fauteuil ergonomique ainsi qu'un nouvel ordinateur avec écran plat.

Seulement, avec plusieurs ordinateurs, il fallut aussi installer un serveur réseau. Le nouveau chef de service ressenti rapidement le besoin de recruter un adjoint (qui était son assistant dans son ancienne entreprise) afin de préparer un plan stratégique de pilotage ainsi que le budget de son nouveau service.

Pendant ce temps-là, la Fourmi était de moins en moins heureuse et de moins en moins productive.

Il va nous falloir bientôt commander une étude sur le climat social", dit la Cigale.

Mais, un jour, le Frelon, PDG de l'entreprise, en examinant les chiffres, se rendit compte que le service dans lequel la Fourmi heureuse et productive travaille n'était plus aussi rentable qu'avant.

Il eut donc recours aux services d'un prestigieux consultant, M. Hibou, afin qu'il face un diagnostic et qu'il apporte des solutions. Le Hibou fit une mission de trois mois dans l'entreprise à l'issue de laquelle il rendit son rapport : "il y a trop de personnel dans ce service". Le Frelon, PDG de l'entreprise, suivit ses recommandations et .. licencia la Fourmi !

Moralité :

Ne t'avise jamais d'être une Fourmi heureuse et productive. Il vaut mieux être incompétent et ne servir à rien. Les incompétents n'ont pas besoin de superviseur, à quoi cela servirait puisque tout le monde le sait !

Si malgré tout, tu es productif, ne montre pas que tu es heureux au travail, on ne te le pardonnerait pas. Si tu t'obstines à être une Fourmi heureuse et productive, monte ta propre entreprise : au moins tu n'auras pas à faire vivre les Frelon, Coccinelle, Araignée, Cigale, Hibou et autre Cafard. »


Cette belle fable, qui n'est pas de moi (je suis pas doué pour raconter les histoires), me fait dire que parfois on vit comme des dingues... :(

Alors à tous ceux qui nous offrent leurs mots, qui me sortent de mon infernal calendrier, rempli de stress d'angoisse et de toutes ces petites choses qui font, d'après certains, une vie trépidante, je vous dis un grand
Merci :) :D :up:
 
Gilbertus a dit:
Alors à tous ceux qui nous offrent leurs mots, qui me sortent de mon infernal calendrier, rempli de stress d'angoisse et de toutes ces petites choses qui font, d'après certains, une vie trépidante, je vous dis un grand
Merci :) :D :up:

... C'est vrai qu'il y a dans certains threads une forme de "poèsie contributive" qui fait qu'on a plaisir a y revenir... :zen: :zen: :) ;)
 
L'apaisement se profile. Lentement, mais inexorablement.
Pas sans trace indélébile, mais pouvait il en être autrement ?
Un avant, un après.

Cet après si attendu, si intimidant.
Ne pas savoir écouter son envie de se blottir ailleurs, juste en passant, juste pour partager l'instant.
Ne pas savoir dealer avec le passé récent, remettre les choses à leur place.

Mais ça prend du temps. Un temps étrange, qui ressemble à une délivrance.
Reprendre la mer.
So long ..
:zen:
 
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Réactions: Gilbertus
De longues heures, à méditer, préparer des mots écrits que l'on veut offrir en paroles. On les souhaite encourageants. Donner... Offrir un peu de compréhension et d'énergie. Être le temps de quelques minutes les ailes qui portent, qui amènent vers une horizon de compréhension, juste pour l'effleurer. Montrez le début du chemin et y inviter son auditeur. Ce dire que les locutions, sortis de notre bouche, déjà ne nous appartiennent plus. Souhaiter et voir l'Esprit porter nos sons vers d'autres merveilles dont on n'est plus que le témoin.
 
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Réactions: LeConcombreMaske
PATOCHMAN a dit:
Hissez la grand' voile!!! Servez un triple rhum à Madonna!!! Et faites donner le fouet au mousse ; par la même occasion ; rien que pour la forme! :D :D :D


Fais gaffe :D :D Le vent pousse l'embarcation vers ton île.
 
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Réactions: PATOCHMAN
Sur ma pommette ensanglantée coule la colère sournoise et malsaine ; elle se drape dans les habits de la fatalité. Cachée derrière les sentiments nobles du pardon, elle n'en est pas moins présente sous des formes que je n'attendais pas. Je traverse une étrange vallée : Formée d'un côté par la violence ordinaire d'un monde qui, malgré moi, est venu me côtoyer dans toute la violence d'une colère incompréhensible ; d'un autre la souffrance d'un corps qui porte sur lui la marque d'une agression surgit comme un cauchemar imprévisible, au crépuscule d'une journée idyllique.

Étrange voyage au fond de moi-même... Entre culpabilité injustifiée et lassitude d'un corps qui veut briser le silence dans lequel je me suis caché. Je n'ai pas voulu l'entendre croyant ne subir que les contrecoups des éclats de verre déchirant ma chair. Mais il hurle mon corps, il hurle l'injustice de cette situation. Toute la peau de mon visage se met à crier cette tension que je croyais insignifiante. Et la colère qui ressurgit ; Me refusant à la jeter contre l'agresseur, elle me renvoi son existence à la figure, se retournant contre moi-même. Alors je me repasse les événements, imaginant un autre scénario. Mais chaque miroir me renvoi à la réalité. Il me faut bien l'accepter cette réalité, il me faut bien l'accepter cette colère. Je ne vais pas la nourrir, juste lui reconnaître son existence pour qu'elle s'échappe de moi.

Et les paroles de celle qui m'aime, l'autre moitié de moi-même, me raccroche à la paix intérieure. Il est dur d'entendre ses mots se poser sur moi, me pénétrer, brûler cette plaie profonde qui m'entraînait dans le trou noir de mon âme assombrie et endolorie. Mais ses mots deviennent baume, son amour me tire de cette solitude poisseuse, sa tendresse éclaircie mon lendemain.

Je m'attends encore à quelques déconvenues de mon âme, soubresauts dramatiques de cette mauvaise aventure, blessures invisibles parfois si difficiles à guérir. Mais l'amitié et l'amour de ceux qui m'entoure panse mon âme de souvenir heureux : autres regards sur moi-même qui me construisent un devenir plus paisible.
 
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Réactions: macmarco et mado
Gilbertus a dit:
... blessures invisibles parfois si difficiles à guérir...

Un jour récent, j'ai dit sans m'en rendre compte guérissures.. Les souffrances invisibles. Un vrai poison. Celles qui vous isolent, qui n'ont pas le droit de cité. Qu'on n'arrive pas à faire entendre.
Qu'on finit par garder, comme un truc honteux. On apprend à vivre avec. Ou pas.