Et avec la tête [V.3]

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lundi jour de relache…
la route a été longue, les animaux sont impatients de quitter leurs cages, les roulottes retentissent déjà depuis l'auube des bruits de la vie.

Aujourd'hui, le chef régale ;)

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A tout de suite…
 
- Tu feras attention tu as un homard sur la tête.
- ouais je sais, c'est pour me défendre au cas où le cu.l d'autruche que tu porte sur la tienne ne m'attaque.







Le homard m'a sérieusement attaqué la matière grise, désolée, j'ai rien à donné...sauf peut-être un sourire à qui voudra :)
 
Je fais ce que je peux, samedi dernier délai, je sais.
Mais laissez mon cu.l tranquille. :)
 
Je vais manquer de temps, je suis désolé. Mais je vous (te) remercie pour l'invitation :zen:
 
Dieu du ciel !

La ménagerie entière s'est échappée !

Il ne faudra pas trop de 4 jours pour attraper tout ce beau monde.
 
La troupe a obtenu une petite rallonge : une dernière représentation est prévue demain dimanche. Donc :

le démontage du chapiteau est fixé pour :


dimanche 24 juin à 22h​
 
Je suis muette et personne ne connait mes pensées. Je n'ai jamais cherché à les communiquer. Je ne sais plus trop ce que sont les mots. Je suis traversée par des émotions, des sentiments mais ils sont bien trop forts pour que je puisse les partager par ce véhicule là. Je danse au milieu des fauves les soirs de spectacle. Ils ne le savent pas, mais un jour j'ai utilisé le langage parlé. Bien avant que j'attérisse dans ce cirque, entre chien et loup, exténuée, assoiffée, sous alimentée ...

Un jour ... cela faisait déjà quelques mois que je participais à la vie du cirque, par de menus travaux, j'assistais la communauté dans leurs tâches quotidiennes en échange d'un coin pour dormir et de quoi me nourrir. Personne ne m'a demandé d'où je venais, ni même mon nom, toutes ces questions qui me faisaient auparavant fuir les regroupements d'humains. Ils m'ont appelés Papillon et ce nom me plût. Je l'adoptais en même temps que je disais Adieu à mon ancienne vie de vagabonde.

Un jour disais je, un jour, alors que l'on fêtait l'anniversaire de Manfred je me mis à danser sur une musique lente et lancinante d'accordéon. Petit à petit, chacun se mit à jouer, les uns et les autres et cela à durer la nuit. Tant et si bien qu'au petit matin au moment où le silence se fit enfin, Manfred parla pour tous et pour la première fois depuis quelques heures et déclara : "J'ai une idée pour notre nouveau spectacle. Et Papillon aura un rôle." Depuis je suis devenue une artiste et je parcours le monde avec ma nouvelle famille. Ils m'arrivent encore de penser à vous mes enfants laissées loin derrrière moi, mes tous petits ...

Votre père est parti en voulant me voir disparaître et je ne vous ai plus jamais vus ... Frida ma soeur, Stephen et Martha ... Il y a bien longtemps.
Maintenant en regardant cette affiche de trente ans j'ai envie de vous revoir. De connaître vos désespoirs, vos peines, vos cauchemards et j'espère ... vos joies.
Mais il faudrait alors s'expliquer, il faudrait sortir de mon mutisme.
Je sais encore écrire, je les fait des années en cachette sur des cachiers que je brûlais une fois finis.

Comme cette lettre que je tente d'écrire depuis longtemps, cette lettre qui n'aura pas de meilleure destinée puisque je n'arrive toujours pas à vous l'adresser. Mais elle ne devrait pas tarder cette dernière missive que je souhaites tant vous remettre personnellement, déguisée, pour entrevoir votre monde un instant. Je ne sais malheureusement pas où vous trouver. Aussi j'espère que ce dernier sepctacle du Grand Magic Circus sera l'occasion tant espérée, je n'en peux plus de m'en remettre au vent chaque soir pour vous.

NB : Cette lettre fut retrouvée le soir même, Papillon n'eut pas le temps de la brûler. Le testament resta longtemps dans le placard d'un enfant qui jouait avec les traces du passage du cirque dans un terrain vague. C'est à l'odolescence qu'il retrouva par hasard la petit fille de Papillon, en lui lisant cette lettre un soir de triste pluie.
 
Il fait bien beau, les corps se parent, se donnent au regard.
Enfilez votre costume de lumière !



Alors, grimpez vous aussi dans la
Roulotte du Grand Mac'Geek Circus !


magic_circus.jpg



Choisissez votre personnage, incarnez le !
Le temps d'une tournée triomphale,
jusqu'au 23 juin 2007 à minuit


Faites qu'il y ait des rappels,
et que le costume vous colle à la peau !



Et un thème, des mots puisqu'il en faut,
un thème des mots, des grands !
Pour nous raconter :


Les Grands Sentiments

La troupe a obtenu une petite rallonge : une dernière représentation est prévue demain dimanche. Donc :

le démontage du chapiteau est fixé pour :


dimanche 24 juin à 22h​

Un étrange personnage aux grosses moustaches noires, venu d'on ne sait où, et que l'on dirait versé dans toutes sortes de sorcelleries, de magies, et de tout ce que le monde semble pouvoir receler de pittoresques bizarreries...

Ce soir, Aldo le sorcier s'est paré la tête d'une coiffe improbable, aux volumes extravagants, et il s'est vêtu d'une peau de bête qui lui tient lieu de cape. L'un de ses costumes de scènes préférés.
D'ailleurs, Aldo s'est souvent demandé s'il avait déjà envisagé la vie autrement qu'en tant qu'une grande représentation, où chacun est à la fois acteur, spectateur, metteur en scène de sa vie, et pantin souvent grotesque de la mise en scène des autres...


Ce soir, donc, le cirque propose de donner en spectacle Les Grands Sentiments, dans le cadre d'une dernière représentation avant le démontage du chapiteau.


Au sein de la troupe, chacun joue sa partition, au propre comme au figuré. Certains sont de vrais musiciens, d'autres se contentent de pousser de temps à autres la chansonnette, ou d'utiliser à l'occasion les instruments à percussion les plus simples.
Aldo se contente le plus souvent d'un triangle ou d'une cymbale, pour accompagner ses compagnons pendant les intermèdes musicaux du spectacle.


Manfred déclame des textes de Goethe dans son bel habit blanc...
Maximilien, le violoncelliste hirsute, nous narre des légendes tziganes...
La belle et mystérieuse Sylvia, de noir vêtue, évoque quelques ensorcellements redoutables pour jouer avec les hommes...
La douce Hylda, saxophoniste de blanc et de court vêtue, nous suggère comment ses jolies jambes et son doux visage peuvent inspirer aux hommes les sentiments les plus fous...
Titan, l'haltérophile accordéoniste au haut de forme, nous parle du sentiment de puissance qui fascine les hommes depuis que le monde est monde, joignant le geste à la parole...
Arthur, le percussionniste à lunettes, nous parle du chaos des sentiments sur les champs de bataille, et des musiciens des armées, dont les tambours et trompettes tentent de tromper la peur des soldats...
Carla, la naine guitariste, nous dit les sentiments qu'elle sait aussi inspirer aux hommes, et nous livre malgré elle son attachement profond à la troupe...
Anita, la chanteuse au haut de forme, nous raconte les sentiments qui s'entrecroisent à l'occasion d'une soirée de cabaret...
Karl, le boxeur, nous dit que tous les grands sentiments peuvent aussi nous mettre KO, comme sur un ring...

Et c'est au tour d'Aldo de nous faire découvrir son propre numéro...
C'est par la prestidigitation et par une mise en scène baroque qu'il évoque la sorcellerie propre à endormir ou à magnifier les grands sentiments... C'est à grand renfort de fumée, de draps et de foulards agités, de multiples apparitions et disparitions d'objets et d'animaux de toutes sortes qu'il nous dit qu'il n'est sans doute pas de plus grand sentiment que la peur de la mort, pas de plus grand sentiment que le mal qu'on se donne à la déjouer, rien de plus enivrant que l'amour et le désir pour nous donner l'illusion de l'immortalité...

Et si tout, finalement, pouvait n'être qu'illusion?...
Si la vie elle-même n'était qu'un vaste tour de prestidigitation?...
 
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Réactions: da capo
- Oh! pinaise p'us que quelque minutes et j'ai pas fini mon texte

- Marge, je suis à la cave, j'ai un pact' de bi... ...un truc à y faire

 
La troupe a obtenu une petite rallonge : une dernière représentation est prévue demain dimanche. Donc :

le démontage du chapiteau est fixé pour :


dimanche 24 juin à 22h​

Pas de crainte à avoir si vous avez un peu de retard : les trombes d'eau qui s'abattent sur la place rendent difficile la dernière représentation.

Monsieur Loyal est en pleine discussion avec les autorités compétentes et il est fort probable que le spectacle soit repoussé à demain à la même heure.

Maintenez vos muscles alertes, reposez-vous… profitez.
 
Il n’ y avait pas deux heures que j’avais signé mon contrat au sein du grand Mac Geek Circus quant on me la présenta. J’étais tombé amoureux d’elle dès notre première rencontre. Une silhouette de rêve, un corps parfait, une ouïe si fine que je suis persuadé qu’elle entendait mes pensées. Mais, encore jeune et timide, il me fallut un courage de ténor pour le lui avouer. J’avais bien imaginer maintes situations pour essayer de lui faire comprendre, mais à chaque fois un élément second se faisait l’instrument du diable, m’empêchant d’arriver à mes fins. Je tentais bien de provoquer des rencontres maladroites en la percutant. Mais sa beauté figeait mes sens, me faisait rougir de honte. En dehors d’un bégaiement d’excuses, je ne sus prononcer aucun son sensée...

Pourtant, l’intensité de mes sentiments à son égard n’avaient cessés de croître durant toute la saison. Dès que j’en avait la possibilité, je m’arrangeais pour être à ses cotés. J’entamais volontiers le dialogue sans aborder franchement le sujet de mes désirs. Le timbre de ses cordes mes faisait frissonner. J’étais tellement discret que les autres membres de la troupe avaient compris mon jeu, et elle aussi sûrement. Une camaraderie se créa entre nous, mais je ne pouvais me satisfaire de cette situation...

Le temps et les représentations passèrent, jour après jour. Il me fallait prendre la bonne mesure et ne plus me préoccuper des barres me faisant obstacle. Je fini par prendre de l’assurance. Je me joint a son tempo, éclisse ma baguette contre son chevalet, ses cordes frottées contre ma peau tendue raisonnèrent pour la première fois dans ma caisse. Nous étions jeunes et insouciants du lendemain...

C’était la der des der de toutes nos manifestations. Le dernier défilement dans les rue de la ville. La dernière représentation avant des vacances mérités. Cordes, vents, percussions, nous nous devions tous d’être à la hauteur. Pendant le défilé je me débrouillais pour être à sa portée. Je lui glissais une note, discrètement. L’excitation m’envahissait un peu plus chaque minute. Je la laisserai me mener à la baguette par son archet. C’était aujourd’hui ou jamais, il fallait que je lui dise qu’elle était la mélodie de ma vie, que j’étais prêt à prendre la clé des chants avec elle. Sans une hésitation elle me répondit «oui». Depuis ce jour la pulsation de nos chœurs battent le rythme ensemble, harmonieusement...

Voilà les enfants, comment, au sein de l’orchestre du grand Mac Geek Circus, votre grand-père Tambour fit la connaissance de votre grand-mère Contrebasse et lui demanda sa partition...
 
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Réactions: da capo

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Mesdames et Messieurs,
Pour l'histoire,
Retenez que le cliché originel était celui là.
Que sans monsieur X, mon existence aurait été rayée à jamais.
Une troupe unie..
De grands sentiments disaient-ils..
Quel cirque, oui.






 
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs.

Le spectacle est terminé. Les roulottes ne reprendront pas la route, pas avec moi en tout cas pour vous guider de place en place.

Musiciens, acrobates, dresseurs de fauves et tous les autres, votre participation a été indispensable à la réussite de cette aventure.

Mais un seul d'entre reprendra les rènes.
Un seul ou une seule.

Laissez à Monsieur Loyal le temps de choisir qui saura porter l'habit.
A bientôt.
 
La roulotte s'est embourbée durant ces longues journées de pluie battante... l'humeur de chacun est grise comme la peau des éléphants...

la paille commence à faire défaut dans les cages, les félins tournent et retournent derrière les barreaux, comme s'ils avaient fait leur le poids de l'attente.

Manfred ?

Manfred est parti. Les clés du cirque ne l'intéressaient pas, et pourtant...

Alors qui ? Qui pour reprendre la route ?

Monsieur Loyal a tourné et retourné la question et a choisi. Ce n'est pas un choix par défaut, ah non !
Monsieur Loyal a fait parler la raison... voyons !

C'est à toi, oui, à toi, petite que Monsieur Loyal remet les clés.
Que tous les autres artistes t'encouragent et t'aident dans cette tâche difficile.

Moi, je pose ici le costume.
On voudra peut être encore de moi pour m'occuper des animaux.
Ce serait une joie.

Dites à Elektra que... Non je lui dirai moi même.


Voilà les clés
petite fille de Papillon !

A toi de tracer le chemin, maintenant.
 
Rhoooo merci ! :zen:

J'aime bien l'idée de l'image à explorer, alors je vais chercher une image forte et je reviens, avec un thème et tout le tralala.

Julot si tu passes tout de même par là, un de ces jours, je t'aurais refilé la palme ...
 
Le rouge lui va si bien

Hinstin-famille.jpg


Jusqu'au lundi 02 juillet 20h00 si possib' sinon plus ...
 
Mesdames et Messieurs Bonsoir,

Après ce petit intermède fort réjouissant, je passe le relai à qui voudra bien le prendre.

Logo_Relais_Hommes.JPG
 
Bonjour à toutes et à tous,

A l'occasion des mes diverses collaborations à ce fil, il en fut parmi vous pour apprécier ce que j'y écrivais...

Sachez qu'il y en a un peu plus à lire, si vous suivez le lien en bas à droite de ma signature.

Tous les avis sont les bienvenus - même les pires.
 
le théme = on pend la cremaillere,il faut faire une letttre type pour inviter ses voisins(nouveaux) a venir a sa petite fête
les mots=
café
semoule
cartable
burnou
somnanbule
horoscope
 
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