Ce n'est pas encore dimanche soir, vous ne m'en voulez pas un !
Une partie de rire dans un monde de dingo :
Imaginez-vous devant une liqueur de poire,
Prenez un verre et avec moi venez vous asseoir.
C'est comme une brève de comptoir,
Où l'on décompte les verres à boire,
Où l'on conte en vers ses déboires.
Prenez aussi un chocolat, vous allez voir,
Que c'est une drôle d'histoire :
C'est fou de voir qu'un rien m'amuse.
Une personne, un lieu, un contexte particulier et les idées fusent.
Deux ou trois notes sur un morceau de papier (c'est une ruse),
Pour ne pas oublier car le temps qui passe là, m'use
Narrateur amateur, il me plaît de taquiner la Muse
Une pensée saugrenue m'envahie, me grise puis me saoule,
Elle prend forme sans patron, sans gabarit, sans même un moule.
Au risque de me faire trébucher au milieu de la foule,
Elle provoque en moi une crise de rire et tel un effet Joule
Une euphorie chaleureuse se répand en sourires, telle la houle.
Plus rapide que s'il était conduit par une ligne de haut voltage,
Le courant de rire continu, poursuit son voyage.
Plié en deux sur mon siège, cette image n'est pas sage.
Comme moi dans la voiture du métro, elle mériterai d'être en cage.
Mais coincée entre carton et verre poli, se serait dommage,
Qui plus est bordée d'un beau cadre, de lui rendre cet hommage
La douleur aux abdominaux se fait plus présente, les bras sur l'estomac,
Je ne me contrôlais plus, de cela personne ne s'étonna.
La respiration saccadée puis stoppée provoquerait un coma.
C'est seulement quand le signal de la fermeture des portes sonna,
Que je fini par me redresser et d'un geste ma main enfin gomma
Les larmes de bonheur que mon fou rire me donna.
Tout cela parce qu'une étincelle, une pensée absurde, d'une seule traite,
En une fraction de seconde m'est passé par la tête.
En voyant une vieille femme devant la porte se tenir prête
Pour descendre à Pigalle dans une légère tenue de fête :
«Tout de même on aurai pu lui dire, c'est fort bête,
Depuis bien lontemps déjà, qu'elle pouvait prendre sa retraite.»
Et là vous vous dites «Mais sur quel ton il ose
Et de quel façon de ses aînés il cause ?
C'est un hystérique qui frôle la névrose.»
Mais ne nous énervons pas, laissez moi défendre ma cause.
Promis jurer, après je me remets à la prose :
Je le vois bien une explication s'impose,
Je m'en doute parfaitement et là mes mots je pose
Qu'elle ne venait ni se rendait à une maison close.
Mais Pigalle sur la ligne deux plus cette femme vêtue en rose
Plus, devant la porte tenant la barre, sa pause,
Ont provoqué chez moi, d'un rire, une over dose.
Imaginer un peu pour voir la chose
Et je suis persuadé que sur vos lèvres aussi, un sourire se dépose.
Une partie de rire dans un monde de dingo :
Imaginez-vous devant une liqueur de poire,
Prenez un verre et avec moi venez vous asseoir.
C'est comme une brève de comptoir,
Où l'on décompte les verres à boire,
Où l'on conte en vers ses déboires.
Prenez aussi un chocolat, vous allez voir,
Que c'est une drôle d'histoire :
C'est fou de voir qu'un rien m'amuse.
Une personne, un lieu, un contexte particulier et les idées fusent.
Deux ou trois notes sur un morceau de papier (c'est une ruse),
Pour ne pas oublier car le temps qui passe là, m'use
Narrateur amateur, il me plaît de taquiner la Muse
Une pensée saugrenue m'envahie, me grise puis me saoule,
Elle prend forme sans patron, sans gabarit, sans même un moule.
Au risque de me faire trébucher au milieu de la foule,
Elle provoque en moi une crise de rire et tel un effet Joule
Une euphorie chaleureuse se répand en sourires, telle la houle.
Plus rapide que s'il était conduit par une ligne de haut voltage,
Le courant de rire continu, poursuit son voyage.
Plié en deux sur mon siège, cette image n'est pas sage.
Comme moi dans la voiture du métro, elle mériterai d'être en cage.
Mais coincée entre carton et verre poli, se serait dommage,
Qui plus est bordée d'un beau cadre, de lui rendre cet hommage
La douleur aux abdominaux se fait plus présente, les bras sur l'estomac,
Je ne me contrôlais plus, de cela personne ne s'étonna.
La respiration saccadée puis stoppée provoquerait un coma.
C'est seulement quand le signal de la fermeture des portes sonna,
Que je fini par me redresser et d'un geste ma main enfin gomma
Les larmes de bonheur que mon fou rire me donna.
Tout cela parce qu'une étincelle, une pensée absurde, d'une seule traite,
En une fraction de seconde m'est passé par la tête.
En voyant une vieille femme devant la porte se tenir prête
Pour descendre à Pigalle dans une légère tenue de fête :
«Tout de même on aurai pu lui dire, c'est fort bête,
Depuis bien lontemps déjà, qu'elle pouvait prendre sa retraite.»
Et là vous vous dites «Mais sur quel ton il ose
Et de quel façon de ses aînés il cause ?
C'est un hystérique qui frôle la névrose.»
Mais ne nous énervons pas, laissez moi défendre ma cause.
Promis jurer, après je me remets à la prose :
Je le vois bien une explication s'impose,
Je m'en doute parfaitement et là mes mots je pose
Qu'elle ne venait ni se rendait à une maison close.
Mais Pigalle sur la ligne deux plus cette femme vêtue en rose
Plus, devant la porte tenant la barre, sa pause,
Ont provoqué chez moi, d'un rire, une over dose.
Imaginer un peu pour voir la chose
Et je suis persuadé que sur vos lèvres aussi, un sourire se dépose.