TibomonG4 a dit:Il faut tout de même que l'on vous dise que tout n'est pas comme vous l'avez toujours cru ! Blanche n'était pas de neige loin s'en faut! Elle avait entendu parler du lancé de nain pratiqué dans la commune de chiragienne. Les sarkonifes étaient leurs jouets favoris. Les soirs de grands rassemblements une tête de veau était mise en jeu et celui qui lançait le sarkonife par-delà le mont élysal gagnait la tête, une touffe de persil et quelques volatiles. Deville peintre de la contrée notait les scores sur papier. Un jour il trébucha sur Dame Alligo qui marie mais charmée lui prépara un gâteau à l'amendement avec lequel malheureusement il faillit s'étouffer. Doc Kouchéreux s'en souvient encore. Les choses continuaient lentement et sûrement dans les contrées jusqu'au jour où le Comité Nains International Lanceur, CNIL de la Carabosse, interdit le spannaining pour cause de pigeons et vaches devenues folles. En effet, les sarkonifes tombaient tête première dans l'ensilage stocké dans les urnes ou se perdaient en l'air. Quelques-uns atterrissaient quelque part sur le territoire tout proche des Mollandes, dont la mollesse des terres renvoyait les sarkonifes sur la terre du milieu, autant dire le Bayirou, où ils pataugeaient et rebondissaient au point d'en perdre tout sens commun. Tout se gâtait en effet pour les sarkonifes, vu qu'avec leurs grandes oreilles les habitants du Bayirou jouaient avec eux, jusqu'à ce que Lesborgnesdel'oeil les ramassent et les renvoient d'où ils venaient à coup de pieds tout en psalmodiant : Ka mate sarkonifes, ka mate sarkonifes
Ka ora sarkonifes, ka ora sarkonifes
Tenei te tangata puhuruhuru
Nana i tiki mai whakawhiti te ra (à voir)
Upane, upane
Upane kaupane
Whiti te ra. Impossible à traduire mais parlant à la fois du mystèrieux soutien d'un homme velu et d'une montée de sondage. Les experts dont Dame Laguillière des éditions Faucille et marteau privé d'enclume, travaillent à la traduction. En dehors du concours de tee-shirts mouillés organisé par Dame Bernadette et Dame Royale, la fête des sarkonifes était l'événement de l'année. Il faut vous dire que Blanche du Vuitton était fille de Dame Bernadette. Elle était addict du lancé de sarkonifes au point de les élever par groupe de 7. Deux d'entre eux l'ayant un jour obligé à changer de bonnets, vu qu'ils n'avaient plus la taille requise après être passé devant le stand de Dame Royale, elle était furieuse. Depuis elle les mesurait et jetait dans des seaux les sarkonifes de trop grande taille. Elle proposa un nouveau jeu à la CNIL. Le spannaining verrait ses régles changer et au lieu d'envoyer en nombre les sarkonifes, il faudrait viser entre les hauts voltages entourant la contrée. Ceux qui ne passeraient pas les lignes périraient grillés par les étincelles. Ainsi de sarkonifes perdus il n'y aurait plus. Ils expireraient à la frontière ou gagneraient le droit de rester s'ils passaient entre les lignes. La proposition ne fût pas adoptée par le CNIL pour cause de protection du patrimoine culturel. Toutefois la contrée chiragienne forte de ses traditions fit sécession et adopta le projet, alors que les autres contrées laissaient les sarkonifes rebondir où bon leur semblait. Il faut dire aussi que la culture de la tête de veau était forte en cette contrée. Morale de l'histoire Deville peintre repris du service. Blanche, elle, est restée dans l'histoire comme la douce Blanche ceci ayant à voir semble-t-il avec son autre commerce : la vente de neige au particulier. Le Prince adorant skier était d'ailleurs accro de la demoiselle, son barde également.
Ouahahahahaha !!!!
J'adore !!!! :love:
Bravo Tibo !!! :zen: