Histoire d'½ufs :
À l'aube du dédut du commencement, il y avait l'½uf. Dans sa plus simple composition: un jaune et une coquille. Rien de de plus banal en sorte si ce n'est qu'au fils des temps un blanc s'est infiltré entre entre les deux. Voici comment d'après une légende ...
Nul ne sait s'il est tombé du ciel ou remonté des profondeurs abyssales. En équilibre sur la terre ferme, emmitouflé dans son
scaphandre naturel et malheureusement dépourvu de surface plane, une bise soufflant par là, l'emporta dans ses bras. Notre ½uf se mit à rouler sur lui même, prenant de plus en plus de vitesse. Franchissant, Dieu lui même ne sait pas comment, des plaines, des prairies, des forets en se faufilant entre les arbres, tantôt passant par dela les fleuves et rivières, tantôt se laissant emporter par leurs courants avant de reprendre son escapade sur ce que l'on appelera, mais bien plus tard, le plancher des vaches.
Après maintes péripéties,
la cadance enfin se réduisi.
notre jaune espère un répis,
un arrêt (une pause pipi)
Son v½ux fût exhaussé en passant sous la
voute d'entrée d'une grotte, finissant sa course contre ... toc...
:heu: ? Toc,... Toc...!!
:heu: ? Toc,... Toc,... Toc...?? Un autre ½uf? Non c'est pas possible!
Toc,... Toc,... Toc... ... ...
:mad: Hey! c'est pas bientot fini ce bordel, y a des jaunes qui veulent dormir ici.
:rateau: Ho! pardon je viens tout juste d'arriver et ...
:mad: Oui! je t'ai entendu, à toi seul tu fais autant de bruit qu'un
poudrier faisant des essais avec ses nouveaux pétards.
:siffle: Désolé je ... Aie! j'ai des bleus et des courbatures partout à force de rouler bouler depuis des heures.
:hein: Fallait te protèger avant de partir.
:eek: Me protèger, mais comment?

Et bien en te faisant un
sandhankh , un blanc quoi!

(merci Thebig

)

Cette idée jeta notre jaune voyageur dans le
ravissement le plus total. Il s'exécuta sans plus attendre.
Comblant le vide le séparant de sa coquille, ravit, essouflé, épanouit mais épuisé,
il remercia son voisin pour ses bons conseils et s'endormit le sourir jusqu'aux oreilles,
En rêvant de voyages enrichissant toujours plus sa soif de connaissances.
Au fur et à mesure de ses rencontres, tout au long de ses voyages, il apprit à ses semblables à se protèger, à sortir couvert en quelque sorte. Mais un jour il se sentit emporté par autre chose que la bise d'un vent bienfaisant. Sa nouvelle course se finit dans liquide tiède et apaisant. Voyant qu'il n'était pas tous seul il décida de conter ses aventures à ses voisins. Il n'avait pas encore prononcé un mot que son environement sonnore s'emplit de blop!, bloop!, bloblop!, blop!, bloooop!, bloloblop!, blop!, de toute part.
:hein: Humm! Vous ne trouvez pas qu'il fait un peu chaud ici.
La réponse ne se fit pas attendre:
:affraid: :affraid: :affraid: AU SECOURS! Un ½uf qui parle!!!!
Ils étaient en train de se faire cuire les ½ufs et n'allaient plus tarder à servir d'
amuse-gueule à un festin de roi, à un repas gargantuesque à s'en faire péter l'estomac, à ne savoir que faire des restes si ce n'est de les remettre sur table le lendemain en faisant revinir les invités.
P.S. Pour tous ceux qui trouve cette fin tragique, déplorable voir même sadique, je rappelle à toute fin utile que ceci est une légende.
Et tout le monde sait que légende sont méchants.
