Ma ville : nid d'ange, vidange, louange, grange, mésange
Chers amis,
Si l'envie vous a pris de sillonner la suisse romande, que vous venez
vous perdre du côté de Genève et que l'on vous parle d'un lieu où cohabitent
chèvres, bouquetins, daims, sangliers, chevreuils, marmottes, fouines, poules, canards, paons,
dindons,
mésanges et bien d'autres espèces de la faune régionale - terrestre, aquatique
et aérienne - inutile de vous préparer pour un safari dans un pays lointain!
Restez par chez moi, et ne manquez pas de découvrir le Bois de la Bâtie,
contrée de mon enfance, une colline boisée aux portes de la ville de Genève.
Pour y parvenir, rendez-vous dans le quartier proche de la jonction du Rhône et de l'Arve.
Quelques sentiers plus au moins escarpés à gravir pour vous hisser sur
l'un des points les plus élevés de la ville, et vous voici arrivés en pleine nature, au coeur
d'un bois romantique à souhait avec son grand étang, son île, ses terrasses...
ainsi, que ne nombreux
nids d'ange où je venais me réfugier avec
mon fidèle ami, mon chien quand des
vidanges de colères venaient
à éclater dans notre nid familial.
Un vrai petit coin de paradis pour les petits et les grands qui, outre
le parc aux animaux, y profitent d'un terrain de sport et de nombreux jeux.
Un peu d'histoire...
Le Bois de la Bâtie, dont le nom vient d'un fort et non d'une
grange
- la Bastie-Mellié - construit en 1318 et détruit au 16ème siècle,
a été légué à la ville en 1869 par ses propriétaires, les frères Turrettini,
à la condition que le lieu reste une promenade publique "pour l'éternité".
Dès 1870, un plan complet de transformation est élaboré, et mis à
exécution de 1871 à 1874, grâce à l'important héritage que le duc de Brünswick laisse à la Ville de Genève.
Celui-ci aura permis d'entreprendre des travaux d'aménagement du bois.
Depuis lors, à plusieurs reprises, des parcelles supplémentaires sont venues l'agrandir.
Il s'étend aujourd'hui sur une surface de plus de 20 hectares.
Plus qu'il n'en faut pour y passer d'excellents moments de loisirs,
d'écoute de
louanges naturelles et de détente,
ponctués d'une halte "régénératrice" dans l'un des deux restaurants du bois.
Saviez-vous que sous cette colline on faisait pousser des champignons de Paris ?
Des gravières abandonnées, creusées dans la moraine au XIXe siècle,
offraient des conditions idéales pour ce type de culture qui démarra en 1936,
grâce au Parisien Armand Potdevin.
Ce texte n'est ni un conte, ni une légende... il relate de l'histoire ainsi que mon passé et
c'est avec joie que je vous accueillerai et vous ferai découvrir cette forêt où j'ai vécu
pendant 20 ans avec mon Papounet chéri, si un jour l'envie vous prenait de passer par là !
Amicalement,
Fredoupsy