et avec la tête ?

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Merci, Arico, mais quand même tu devrais essayer de te lever plus tôt
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Sinon, je pense que tu devrais passer ton texte aux musicos de MacGé qu'ils nous fassent la version chantée, je suis sûr qu'on peut faire un tube avec GarageBand et un peu d'accordéon
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En fin de compte Luc G a trouvé comment faire :
Faut poster le plus vite possible !

Parce que après ça devient terrible, la pression quand on lit les premiers textes.
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On (enfin moi...) se dit : j'vais quand même pas poster ma niaiserie après ça !!!
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Pis après, plus on attend, pire c'est...
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Quoi ???

Comment ???

Mais non, mais non ! J'essaye pas de me défiler !!!
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lumai a dit:
En fin de compte Luc G a trouvé comment faire :
Faut poster le plus vite possible !

Parce que après ça devient terrible, la pression quand on lit les premiers textes.
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On (enfin moi...) se dit : j'vais quand même pas poster ma niaiserie après ça !!!
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Pis après, plus on attend, pire c'est...
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Quoi ???

Comment ???

Mais non, mais non ! J'essaye pas de me défiler !!!
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Ben je suis assez d'accord avec toi ...
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remy a dit:
t'as fait une faute a "ouvrier" à la fin.... vieux sénile vas
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c'est vrai que comme toi quand on ne connait pas ses classiques,on trebuche sur le talent des autres
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en plus c'est comme toi venir incognito avec la photo d'un autre ,c'est degueulasse,que t'a donc fait ce pauvre GRIBOUILLE
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pour que tu sois a la page,regarde donc le film la ZIZANIE,avec DE FUNES et ANNIE GIRARDOT,pour s'endormir au leu de compter des moutons,lui chef d'entreprise
compte des NOUVRIERS
poil au pied
a si je n'etais pas la pour faire ton education
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Bon je me lance à mon tour ...

pas facile .. mais bon on ne va pas revenir là-dessus !
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humhum ... voici donc :


Je me revois avec ma "robe espagnole", une jolie robe rouge, à pois noir, avec pleins de volants "qui volent quand tu tournes" .
Mes cheveux relevés, attachés avec une fleur, du noir autour des yeux, des paillettes sur les paupières, du rose sur les joues ...
Avec ma soeur nous vérifions une dernière fois que nous n'avions rien oublié : les sacs !!!
Vite il est 15h on va être en retard, le rendez-vous était donné sur la Place des Mensongers, on remontait la rue des Carolins,
arrivées au croisement de la rue des Bavarois, on appelait :
"-AAaaaAAAAAAAnnne"

Elle ouvrit sa fenêtre et nous dit : j'arrive !
Nous voilà toutes trois, l'Espagnole, Colombine et l'Egyptienne, prêtes à fêter le carnaval.
Aline, Cyril, Cédric, Jérôme, Valérie, Sophie, Séverine, Lydie, Karine ... étaient déjà au rendez-vous.
Nous étions tous réunis, excités à l'idée de ramasser le maximum de bonbons !

-" Et si on faisait des groupes ?" lança Valérie, cartomancienne pour la journée.
-"Comme ça on pourrait se partager les quartiers, et à la fin on se retrouve tous ici, pour tout mettre ensemble et puis partager tous les bonbons." ajouta-t-elle.

Un "ouais" collectif l'emporta ... nous voilà donc, 4 groupes, sillonnant les rues du village.
Aline, Lydie et moi devions faire le quartier autour de la pharmacie.

Nous avions préparé des petits sketches , Aline chantonnait, le trémolo dans la voix, je l'accompagnais parfois, ou bien je disais la "phrase magique" pour obtenir quelques bonbons.
Nous avions quelques petites histoires en réserve.
La récolte se passait plutôt bien, les gens étaient contents de nos petites prestations ...et nous récompensait bien !

Mais nous arrivions à LA maison tant redoutée ... un grand portail métallique, une allée bordée d'arbres centenaires.
La maison que l'on disait hantée !!!!
On en avait raconté des histoires à son sujet ... les soirs d'été, quand nous nous retrouvions à la nuit tombée, pour se raconter des "histoires qui faisaient peur" ... il y en avait toujours une ou deux qui se passaient dans CETTE maison...
J'en avais froid dans le dos...
Aline décida qu'il fallait qu'on frappe à cette porte aussi, la maison était dans notre "secteur"; on se devait d'y aller, moi, moins attachée à mes devoirs de "récolteuse" de bonbons, qu'à la peur qui me rendait immobile, lui répondais, qu'il n'y avait certainement personne, et que de toute façon ils n'auraient pas de bonbon.

j'ai perdu ... comme souvent, on a tiré au sort, j'ai perdu ... donc nous voilà parties ...
La grille grinça longuement ... l'allée me paraissait interminable, nous ne faisions pas les fières.
C'était à moi que revenait le privilège de frapper à la porte (privilège de la perdante !).

Une vieille dame, habillée d'une robe verte, avec une fine ceinture noire, nous ouvrit.
Elle me paraissait diabolique, j'en restais muette clouée devant la porte.
Mais son visage s'illumina d'un grand sourire : elle s'écria d'une voix douce :
-"OOoooh mais que vous êtes jolies , mes petites, ça me fait plaisir d'avoir de la visite, chaque année je prépare des confiseries et personne ne vient me voir ...entrez, entrez !"

Le Hall immense de la maison était assez sombre, la lumière filtrée par des vitraux, donnait des reflets colorés à l'immense escalier de bois se dressant devant nous.
Ça sentait l'encaustique, Lydie me regarda en se pinçant le nez et me dit :
-"Ça pue le mort ici" !

Elle nous conduisit dans sa cuisine, d'un autre temps ... le carrelage noir et blanc, les casseroles en cuivre, accrochées au dessus d'une immense cheminée, la pendule avec son balancier qui imposait sa présence par ses "tic-tac".
Sur la table, il y avait toute sorte de gâteaux et confiseries.
Elle nous invita à nous asseoir, nous avons mangé, des crêpes, des merveilles, des beignets jusqu'à ce qu'on n'en puisse plus. Nous avons discuté avec elle, elle était heureuse de nous avoir avec elle, tellement heureuse, qu'elle nous donna tout ce qu'elle avait préparé :
-" pour vos amis, mes petites, ça me fait plaisir, et revenez me voir quand vous voulez !".

Je viens de rêver que j'étais encore une enfant ... je revois cette robe rouge à pois noir ... la maison ... l'escalier ... ce rêve me laisse un goût sucré à la bouche ...je me rendors...

Je l'ai cherchée partout dans le grenier, chez mes parents, impossible de la retrouver, le joyeux foutoir qui s'y trouvait a été vidé pour faire place aux invités, rien à voir avec le grenier de mon enfance : cette robe qui me faisait tant rêver, s'est envolée.
Je me retourne je regarde mes filles à leur tour déguisées ... le temps passe, mais les souvenirs restent ...
les rêves sont là pour les refaire vivre.

Amusez-vous mes filles, et surtout, ne vous empêchez jamais de rêver.
 
Roberto Vendez a dit:
Très joli, Lorna !
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tu as raison,moi meme déja pépé,je me rappelle de leurs avoir donné des bonbons,j'aime bien les petites filles en fleur
miam !
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gouzi gouzi !
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Merci Roberto, Merci Aricosec !

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(même si ton histoire de petite fille en fleur, et de pépé ..est un peu ... euh ...
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tendancieuse ...?)
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Ce n'est pas parce que je n'ai pas causé dans le post que je n'ai pas regardé
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Alors bravo à tous ceux qui ont déjà participé (Aricosec, Roberto, Lorna, MacMarco, j'espère que j'en oublie pas), ils me confirment dans l'idée qu'il faut rêver
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Et que les autres rêvent aussi
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PS. Lorna et Roberto devraient faire se rencontrer leur rêve, pour les couleurs, ça devrait pouvoir s'accorder.

Nephou a dit:
Au fait, est-ce que le fait que j’écrive toujours ou presque à la première personne vous lasse ?

Moi, non, tu fais comme tu l'entends. De toutes façons, je est un autre, alors...

Nephou a dit:
C’est juste à titre indicatif hein…
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Tu peux même faire passer au subjonctif, si tu veux
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mon est assez indefini c'est sans importance,
et même si mon présent à Macg est assez indicatif, dites vous bien qu'avec moi votre futur seras très conditionnel
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Roberto Vendez a dit:
Hé, Macmarco ?
Dommage qu'elle ne pratique plus ta cartomancienne...
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J'aurai bien mis ma planète en conjonction avec la sienne, sa boule de cristal devait valoir le détour...
J'aurai patauger avec plaisir dans son marc de café !
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Trés chouette, Macmarco.
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Merci Roberto !
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Aujourd’hui encore le sommeil est là, en elle. Elle a beau lutter, il l’écrase de tout son poids,
pèse sur elle comme un lourd rideau de velours. Aujourd’hui encore, il va l’appeler tout le jour,
malicieusement, vibrant comme les trémolos lancinant d’un violoncelle.

Elle en a parlé à Fatou, sa voisine. Fatou est malienne. Là-bas, elle était un peu sorcière pour
son village, plutôt comme les cartomanciennes d’ici. Fatou lui a dit que quelqu’un avait dû
lui jeter un sort. Un esprit est en elle, l’endort, anesthésie. Elles ont cherché ensemble
qui avait pu faire ça mais elle n’ont pas trouvé. Rien. Et les grigris de Fatou n’ont pas
encore montré d’effet.

Elle sait qu’enfin ce soir, elle sera délivrée de sa lutte, au moins jusqu’au matin. Le sommeil,
ou peut-être cet esprit, règnera sur elle. Elle se glissera dans ses draps aussi inerte qu’une crêpe.
Aucune batifolade, son corps sera déjà engourdi. Elle sombrera. Le carnaval de Rio
lui-même pourrait passer sous ses fenêtres, ce ne serait pour elle qu’un murmure. Elle dormira
d’un sommeil qui prendra tout son être. Même ses rêves n’y ont pas leur place, juste l’oubli et le néant.

Demain, elle se tirera de ce sommeil sans fond, pas vraiment reposée mais toujours
avec cet arrière-goût d’encaustique, et elle recommencera une nouvelle fois sa lutte.
 
chiotte de chiotte
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,vu le talent decuplé de tout ces participants,je vais rendre mon tablier pour les prochains sugets
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asile de vieillard ME VOILA !!!
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Roberto Vendez a dit:
C'est plein de charmes étranges et de mystères capiteux, cette session !
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Perso j'aime beaucoup !
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J’ai peur, pour ma part, d’une participation aux yeux rougis, aux larmes sanglantes. J’ai peur de maux trop forts pour l’écrit. J'ai peur de reflets métalliques sur une chair de poule. J’ai peur de filets blancs, à défaut d'être rouges, courrant sur le derme. J’ai peur de mon bonheur d’avoir été lâche. J’ai peur de ma lâcheté d’être heureux.
Je me souviens…
 
et oui ! ,il fait beau
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