[MGZ] BackCat;4087057 a dit:C'est ça qui est inquiétant Mais t'en fais pas Ça me passera.
Je serai assez d'accord avec le suisse Si on excepte certains cas qui confinent à l'indispensabilité (par exemple, dans certains cas avoir une voiture est le seul moyen d'avoir un boulot), l'achat à crédit est un pari sur l'avenir comme dit pascalformac. Personnellement, comme je n'aime pas trop les paris, je n'ai jamais fait d'emprunt.
J'ai vécu de très très longues années d'étudiant prolongé avec des revenus bien en-dessous du smic. J'avais l'avantage d'avoir un loyer peu cher et d'avoir pu démarrer avec un minimum de trésorerie d'avance, j'étais donc un privilégié. Il n'empêche que, sans trop me forcer parce que ça ne me posait pas vraiment problème, je limitais tous les frais fixes pour ne pas être emmerdé par les histoires de fric (j'évitais même de m'abonner à des revues ). Je n'ai eu de télé qu'après mes 30 ans, il me semble, le téléphone (le fixe, ne parlons pas du mobile ) que bien après encore. Et je n'avais pas vraiment l'impression de me priver : c'était juste un choix.
Tout ça pour dire qu'il y a plusieurs façons de vivre avec l'argent (pourvu évidemment qu'on ait le minimum vital et un peu plus). Je ne m'imagine même pas acheter une télé à crédit Si je n'avais plus les ronds pour la télé, je n'aurais plus la télé (je me passerai même de mac s'il le fallait je garderai un minimum pour m'inscrire dans une bibliothèque )
Soyons clair, plein de gens ont de vrais problèmes d'argent (quand je vois le coût des logements dans la région parisienne, je me demande comment beaucoup arrivent à s'en sortir), ne trouvent pas de boulot ou des morceaux de boulot payés au lance-pierres, ce serait irresponsable de le nier et c'est délirant que notre société ne parvienne pas à gérer ça.
Mais, notre époque est pousse-au-crime. Vu mon statut de vieux croulant, j'avoue que ça m'amuse souvent d'entendre des gens considérer qu'ils sont dans la misère parce qu'ils ne peuvent pas s'acheter exactement tout ce qu'ils voudraient C'est de l'auto-esclavagisme, à mon humble avis. Et quand ans la même journée, je vois une nana seule avec 3 gosses qui gère ça (je me demande comment) et j'ai vent d'un couple de profs (j'ai rien contre les profs : ma femme l'est ) bien installés qui trouveraient normal que l'abbé Pierre s'inquiète pour eux, je me demande s'il faut en rire ou en pleurer.
Bon, je tends le dos pour me faire battre.