Il ne s'agit pas ici d'une coquille ou même d'une erreur d'orthographe — ce que nous aurions tous compris et accepté, l'erreur étant humaine — mais d'une confusion lexicale, qui révèle une incompréhension du sens de mots différents.
Ensuite, il y a texte et texte. On parle ici d'un texte publié au nom d'un grand journal, ce qui laisse attendre une relecture et une correction minimales. De fait, ces standards, qui font encore partie des attentes d'une partie des lecteurs, ne sont plus d'actualité. À nous aussi de l'accepter.
Enfin, parce que je ne porte pas dans mon cœur la profession de journaliste (si d'aventure c'en est bien une). À part une petite frange de journalistes peu connus (journalistes d'investigation authentiques et intègres, agissant le plus souvent dans l'ombre), j'ai peu de respect pour cette catégorie. Je suppose que sur ce point le débat est inutile, nos positions étant inconciliables.
De plus, par une extension indue de mes propos et contre mon intention, je ne veux absolument pas manquer de respect aux rédacteurs et collaborateurs de MacG, qui font vivre ce site et contribuent à la veille informationnelle. Il est évident que je parle bien ici du journalisme d'actualité, tel qu'il se présente sous les projecteurs : grands quotidiens, chaînes célèbres, etc.
J'arrête là ma digression. D'ailleurs, l'article était intéressant. Il faut déboulonner ce mythe de la voiture électrique (en l'état actuel des choses) comme une solution miracle à tout. Elle est surtout un pas en avant (encore un...) dans le consumérisme et le gaspillage des ressources.
Un commercial (groupe Casino) rencontré dans l'avion m'expliquait il y a peu que l'auto était un des rares produits (peut-être encore le seul) que les gens gardaient (relativement) longtemps. Cette réalité est perçue comme insupportable pour certains, qui considèrent cela comme un "manque à gagner", ou un potentiel de développement.