Je ne conteste pas le droit de critiquer. Mais qui aurait fait quoi ? Tu aurais fait quoi ? Des gens qui meurent sans soins ni soulagement à la maison ? Des hôpitaux de campagne sous tentes dans les champs ou sur les parkings de supermarchés ? Des enterrements à la pelleteuse ? Incompétence bureaucratique et peut-être surtout politiques timorés, il y a certainement. Mais peut-être aussi beaucoup de personnes cherchant simplement à faire de leur mieux, non ? On ne va pas loin avec le discours de "c'est la faute aux autres".
Je n’ai pas à assumer ni excuser les conséquences d’une politique de paupérisation du système hospitalier que je n’ai jamais approuvée.
Ce que tu décris est l’expression d’un désordre, d’une gabegie, pas d’une épidémie dans une société moderne et une démocratie adulte.
Rien que le fait qu’un type comme Jérome Salomon, le directeur général de la santé (sic), soit toujours en poste après son implication directe dans le fiasco des masques discrédite toute parole politique venant de cette administration et de sa majorité.
Pourquoi devrait-je être indulgent avec un gouvernement et une administration qui nous a menti, qui nous ment toujours, qui a décidé de nous gouverner par la peur, celle du virus remplaçant avantageusement celle du flic-milicien, les deux se combinant à l’occasion ? En Absurdie (anciennement France), le coronavirus a plus été combattu avec des attestations en papier qu’avec la recherche médicale. Contre lui on a produit des formulaires à défaut de vaccin.
Une crise économique a été créée de toute pièce par cette incurie, aggravée par des décisions absurdes, telles que celle fermer des rayons entiers par « solidarité » dans certains magasins, comme fut créée cette notion du « pas indispensable ». Jamais vraiment définie, elle varie selon les saisons et aux grès de l’humeur du premier ministre, elle ne sert qu’à culpabiliser un peu plus les citoyens pourtant responsables en rien de ce qui leur arrive.
Ce n’est pas « la faute aux autres ». C’est la faute à la technostructure, aux « hauts » fonctionnaires qu’on paie grassement et qui se dorent la pilule dans les sinécures de la République, qui non contents de ne rien décider entendent freiner ceux qui tentent quelque chose pour assurer leur position confortable. Même ce @#% de Macron s’en est rendu compte. Les ARS sont l’exemple de la « soviétisation » de l’administration française. La « startup nation » c’est transformée en sovkhoze.
Pourquoi faire appel à des cabinets d’analyse privés pour définir une stratégie vaccinale ? On les paient à quoi nos fonctionnaires ? Comment se fait-il qu’on ne sache plus organiser une campagne de vaccination digne de ce nom en France ?
Bordel ! Quand j’étais gosse la France était la cinquième économie du monde !
Le président veut tout décider seul. Il règne sur son Conseil de Défense, s’affranchi des règles constitutionnelles, méprise les élus locaux, asservi le Parlement. Qu’il en assume les conséquences au lieu de pleurer comme un petit gamin colérique contre les 60 millions de « procureurs » qui ne font que constater l’incurie de son administration.
Les citoyens français ne sont pas des procureurs. Ils sont ses employeurs et ils lui réclament des comptes.
Quant aux « qui aurait fait quoi ? » il est un peu facile. C’est oublier qu’ils ont voulu le pouvoir, battu et triché pour l’obtenir, et qu’ils se battent encore et trichent encore pour le conserver, chaque jour, chaque heure, chaque minute. Ils ne pensent qu’à cela, ne tendent qu’à cela : se maintenir, coûte que coûte, surtout aux autres.