Oulah l'insecte, faut vraiment y aller mollo avec les affirmations.
Depuis le début, on entend trop de conneries.
Pour l'instant, on en sait que dalle et regarde ce qu'il se passe actuellement en Angleterre avec le variant delta : pas tellement bon signe !
Je suis d'accord pour dire qu'au plan mondial, on ne dispose pas de chiffres définitifs à ce jour.
Tout en réaffirmant que la vaccination réduit la contagion, sans doute dans une vaste proportion.
Le tout étant de savoir de combien exactement.
L'exemple que tu cites confirme ce que je dis depuis un bon moment.
Il s'agit du fameux variant Delta au Royaume-Uni.
Le Variant Delta me semble correspondre à ce qu'on appelait encore récemment un "recombinant", plutôt qu'un variant.
En gros, ce fameux variant Delta est lui-même issu d'autres variants ; ce n'est pas une évolution linéaire à partir de la forme souche (chinoise).
Parmi les ancêtres du variant Delta (indien), on trouve le variant californien, le variant brésilien et le variant sud-africain.
Rappelons-nous que l'AstraZeneca présente une efficacité assez faible (voire très faible selon les études) face au variant sud-africain.
Et rappelons-nous surtout que du fait du choix de leurs responsables politiques et de leurs autorités sanitaires, les Britanniques ont majoritairement été vaccinés à l'AstraZeneca, et qui plus est avec une seule dose au lieu de deux...
Le but était de vacciner le plus possible de personnes, quitte à ne pas exiger une couverture vaccinale complète.
Cela pouvait à la limite se comprendre avec la forme souche, mais pas avec les formes mutantes du virus (les variants, pour simplifier).
Face au variant sud-africain ou au variant indien (Delta), la population britannique n'est malheureusement pas suffisamment protégée avec l'AstraZeneca, surtout avec une seule dose au lieu de deux.
Cela faisait partie des stratégies essayées à un moment donné, mais qui ne se sont pas avérées suffisantes.
Ce n'est hélas pas la première erreur du gouvernement britannique, qui, à l'instar du gouvernement suédois, avait dans un premier temps préconisé de laisser "prospérer" le virus pour que la population atteigne l'immunité collective par la contamination.
Politique sanitaire ayant échoué, et fort heureusement abandonnée depuis de longs mois.