tenter d'excuser les non-vaccinés et justifier leur choix
Si vous ne savez pas lire retournez à l’école ou essayez de retrouver l’entendement. (y’a pas de vaccin pour cela)
Voilà pour votre « réflexion ».
Je n’ai pas à les excuser
parce qu’ils ne sont coupables de rien.
Ce sont des citoyens comme vous. Ils ont droit aux soins. Ils n’enfreignent aucune loi (et quand bien même, en prison aussi on soigne les gens, on ne les laisse pas crever -
ça s’appelle la civilisation)
Rappel :
Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et
nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Or, d’obligation vaccinale contre le COVID, il n’y a pas en France en dehors de certaines professions.
De même, je n’ai pas à les justifier parce que je ne partage pas leur choix. Qu’ils se débrouillent !
Moi, je suis vacciné et j’aurai bientôt mon 3e rappel. Et s’il faut un 4e j’irai aussi.
Ma philosophie sur cette question est à ras du bitume : je préfère la piqûre à un tube dans la gorge.
Mon propos n’est clairement pas anti-vaccin. Je dis que s’il y a nécessité publique à la vaccination, le parlement doit prendre les mesures législatives adéquats et le gouvernement le lui demander.
En quoi ça vous pose problème ?
Vous avez décidé que les non-vaccinés étaient responsables de vos difficultés. Ça nous change des noirs, des juifs, des maghrébins, des ours, des loups, etc.
Cependant, ces gens n’ont pas défini la politique de santé publique des vingt dernières années. Ils ne sont pas responsables du numemus-closus aux examens de médecine, pas plus que des conditions de travail en hôpital et des salaires qui décourage des soignants d’y exercer. L’organisation du système de santé national tournée vers une chimérique rentabilité n’est pas de leur fait. Ils n’ont pas déclenché la grève des urgentistes.
Pourtant c’est bien là qu’il faut chercher, ne vous en déplaise, les problèmes actuels de l’hôpital.
Vos affirmations ne sont pas moins exemptes du même nombrilisme que vous dénoncez. À vous lire, tout allait bien avant le COVID du moment que vous étiez « plus ou moins bien » pris en charge. C’est faux.
Passez donc la frontière puisque vous n’êtes pas loin et aller demander aux Sarrois s’ils refusent les soins aux gens malades d’autre chose que le COVID ? Spécialement lorsqu’il s’agit d’une question vitale ?
La problématique des soins reportés n’est pas nouvelle. Elle existe depuis le début de la crise avec des conséquences déjà signalées par tous les spécialistes. Pourtant, rien ne semble avoir été fait pour prévenir cela alors que nous entamons notre troisième année de pandémie.
Ne pas soigner ceux qui devraient l’être, qui plus est en mettant leur vie en danger, est
un choix délibéré de gestion hospitalière.
Enlevons ces non-vaccinés et l'hôpital récupère ces lits et son personnel et peut à nouveau s'occuper des différentes perfusion, chimios et autres soins permettant aux personnes atteintes d' affections de longue de se soigner correctement à nouveau !
On peut les abattre aussi, tant qu’à faire.
Après tout, vous êtes atteint d’une maladie incurable nous dites-vous alors pourquoi ne pas vous achever ? Mieux ! Pourquoi ne pas vous suicider dans un grand geste civique ? Je reprends-là la même logique qui vous anime. En vérité, je vous souhaite la meilleure santé possible le plus longtemps possible.
"en temps normal, elle fonctionne plus ou moins bien"
Et bien justement, on n’est plus en « temps normal » et ça ne date pas de hier. C’est depuis janvier 2020 qu’on s’en est aperçu. Pourtant on en est toujours au même point, voire pis.
Malheureusement, il est fort à parier que même sans les non-vaccinés l’hôpital ne serait pas dans un meilleur état. Pour vérifier cela une solution simple : vaccination obligatoire.
"monopolisée par les tests de non-vaccinés ! »
Cela fait un moment qu’on ne teste pas que les non-vaccinés. L’assaut sur les tests en pharmacie et la saturation des laboratoires est le résultat des dernières annonces du gouvernement (écoles, vacances, transport) prisent une fois de plus sans aucune conscience de la réalité. De toute façon, vacciné ou non ça ne fait plus de différence vis-à-vis de la contamination.
D’ailleurs, en pharmacie ce ne sont pas seulement les tests qui mobilisent mais aussi la vaccination.
Non vaccinés pour quoi ?
Il n’y a pas que des réfractaires aux vaccins. Il y a des gens qui ne peuvent être vaccinés. Il y a des gens qui de toute façon sont immuno-déprimées chez qui un vaccin est inutile.
Un vaccin n’est pas un sérum.
En France on atteint chez les individus adultes des taux de plus de 90% de vaccinés selon les tranches d’âge. Sur la population générale nous sommes un des pays les plus vacciné d’Europe.
À part cela, les problèmes de santé publique seraient du fait de la petite minorité qui refuse le vaccin ? Minorité de moins en moins nombreuse au fur et à mesure (soit elle prend sa dose, soit elle passe l’arme à gauche).
Sérieux ?
Encore une fois, portez-vous le mieux possible et que cette année se finisse mieux qu’elle n’a commencée.