Et avec la tête [V.3]

Statut
Ce sujet est fermé.
Ah ouaih ? :mouais:

Tout le monde râle et personne ne propose rien ? :siffle:


Bon si c'est comme ça, eh bien je vais vous en donner moi du sujet !



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ELOGE FUNEBRE
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Les mots (et familles de mots) à ne pas utiliser sont :

- mort (mourir etc)
- finir, terminer
- maladie
- regret
- famille (et tout le toutim)​

bon travail.
Rendu des copies avant samedi 17 mars à 17h00. Correction dans la foulée.
Rendu des résultats dans la soirée de samedi.
 
Un bus transportant six acteurs X a été percuté hier par un camion - il n'y a aucun survivant.
C'est donc la fin de six sexes hansomes.
 
T'as bien lu le post de Starmac Roberto? :siffle:

:D :D :D
 
Allez tous en chœur :

ROBERTO C'EST UN GROS BOULET EUH!
ROBERTO C'EST UN GROS BOULET EUH!


:D :D :D
 
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Réactions: guytantakul
Je reprends



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ELOGE FUNEBRE
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Les mots (et familles de mots)
à ne pas utiliser
sont :


- mort (mourir etc)
- finir, terminer
- maladie
- regret
- famille (et tout le toutim)

bon travail.
Rendu des copies avant samedi 17 mars à 17h00. Correction dans la foulée.
Rendu des résultats dans la soirée de samedi.

Sinon, même si Roberto est un boulet (dixit bobby), je lui accorde le bénéfice du doute :)

Je lirai sa proposition avec toute l'attention qu'elle mérite avant de la disqualifier :D :D
 
Arico, il a fini, sa passade d'armes, mais non sa vie
Il ne viendra donc pas ici, ni sur demain, ni aujourd'hui
Alors il faudra bien qu'on l'oublie, et de s'tenir compagnie
Car il n'y a pas d'merci, pour la 7e compagnie (rime super-riche)
 
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Réactions: Human-Fly et da capo
Ca y est !
Tu as réussi !
Si tu savais à quel point je suis content pour toi, toi qui n'a jamais rien réussi et qui ne voyait aucune raison objective pour que cela change.
Mais tu ne sais pas, suis-je bête...
Bravo.
Je ne t'aimais pas beaucoup, hein ? - à vrai dire, tu me faisais effroyablement chier. C'est comme ça que tu voyais les choses. Tu avais forcément raison, pas vrai ? Hypocrite que j'étais de t'assurer du contraire, de vouloir continuer...
Tu passais ton temps, pendu à mes basques, à te lamenter sur ton sort, à ne rien faire, à attendre que le temps passe, dans un ennui perpétuel...
Et moi, j'attendais avec toi - combien d'années gâchées comme ça ?
Bon sang, je n'avais pas le choix, tu as raison - il me fallait assumer, ton physique disgrâcieux, le mien, ton esprit sans joie, sans lumière, un esprit de révolte enfermé dans un carcan de con, ton inutilité, le vide de ta vie que je t'avais bâti
et jusqu'à ton nom que tu détestais - j'étais coupable, pas vrai ?
Mais ça n'avait rien de l'amour - un amour génétique, un amour obligatoire, une parodie d'amour, une routine sordide !
Foin de tout cela - te voilà libre.
Débarrassé de nous.
Il était temps, pas vrai ? Tu finissais par croire que même ça tu n'y arriverais pas.
Trois fois.
La quatrième fut la bonne.
Je suis soulagé, tu m'as enlevé une épine du pieds...
Tu as réussi,
bravo.
A l'intérieur, je suis comme toi, désormais
 
Coucou c'est nous,

Pour ceux qui ont eu la chance de te connaître
Tu étais quelqu'un de très attachante
Et on ne pouvais pas faire autrement que de t'aimer
Et voilà que tu as décidé que tu ne voulais plus rester
Sur cette terre et tu t'es sauvée doucement sans faire de bruit
Pour rejoindre celui avec qui tu avais tout partagé
Tout en sachant que nous étions là jusqu'au bout du chemin
Tu laisse beaucoup de choses derrière toi
Mais tu as préféré être loin, très loin de nous...
Et moi qui t'écris je suis sûre que tu vas me reconnaître
Maligne comme tu étais....
 
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Réactions: da capo
C'est ici qu'on enterre ?
C'est ici qu'on incinère ?
Que disparaissent toutes nos chimères ?
Que tout se recouvre de poussière ?
Qu'on perd ce goût amer ?
Est-ce ce que je préfère ?
Ne plus penser à hier ?

Ne plus penser à hier.
 
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Réactions: da capo
Merci à toutes et tous pour vos contributions.
Je prends un vrai plaisir à vous lire.

D'autres viendront-ils ajouter leurs mots aux votres ?

Suspense ;)

Vous avez jusque samedi 17h pour nous offrir votre :

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Les mots (et familles de mots)
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sont :


- mort (mourir etc)
- finir, terminer
- maladie
- regret
- famille (et tout le toutim)​

A bientôt.
 
Je ne réclame rien, j'obtiens tant :)

Merci pour ton nouveau texte !

H - 52
 
Je n'ai jamais autant ressenti ta présence que ce jour là.
Peut être parce que ce fut une délivrance pour toi comme pour nous.
Tu semblais flotter depuis quelques temps déjà...
Je n'ai pas eu à forcer le souvenir de ton visage, de ta voix, et surtout de ton regard,
seule partie de toi qui trahissait parfois ton état et pouvait en même temps calmer notre désarroi.
C'est aussi ce jour là que j'ai découvert une de tes nombreuses facettes,
celle dont tu nous parlais quelquefois avec distance et humour.
Pourtant, cette culture que tu semblais nous cacher faisait en fait partie intégrante de toi.
Mais comment pouvions nous le voir ...

J'ai alors compris un peu mieux ton sens de l'équilibre, ton âme de trapeziste.
Tu avais l'intelligence du coeur et l'intuition des situations.

Observatrice discrète sans être effacée, tu n'avais pas à jouer de ton autorité pour être écoutée
car personne ne te craignait. Sans jamais abuser de ton don de conteuse et d'oratrice,
tu savais choisir les mots et les faire entendre au moment où il le fallait.
Evidemment, tu n'étais pas un ange et tes personnages joués entre nous dans cette cave obscure et souterraine
ont dévoilés l'ombre inhérente à la lumière.
Tu aimais toi aussi cette étrange folie que l'on pouvait exprimer à souhait dans l'intimité de ces quatre murs
et le sentiment de délivrance qui en résultait.
Mais, à aucun moment, tu ne nous a fait subir ces sarcasmes joués et ces stratégies ficelées ... Ton côté sorcière
de conte de fée une flamme luisant au fond des yeux, inventant les pièges tortueux des aventures
que nous échaffaudions ensemble.

Je ne peux malheureusement pas tout savoir de toi et il serait bien vain de le vouloir.
Mais j'ai l'impression que tu as semé des graines au vent, peut être sans t'en apercevoir peut être à bon escient,
ou alors suis-je simplement capable maintenant de voir grandir les germes d'où proviendront les fleurs des champs.
Je ne suis pas triste au contraire, juste un petit voile qui me fait dire que j'aurais pu t'appeler plus souvent
et puis peut être pas ... Je t'aurais sûrement dérangé dans un moment où tu ne voulais surtout pas voir des gens.
Le plus important, c'est qu'il me reste ce sentiment rare que chaque moment fut choisis et partagés,
même s'ils furent presque tous rêvés...


C'est donc la dernière fois que je me permet d'invoquer ton souvenir.
Désormais je laisserais seulement une petite fenêtre ouverte pour que tu puisses apparaître à ta guise,
sous la forme d'un escargot ou d'une sauterelle.
 
H - 26:20

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- mort (mourir etc)
- finir, terminer
- maladie
- regret
- famille (et tout le toutim)​
 
ce soir je ne t'aime plus
comme hier
comme demain

comme à chaque fois
comme tous les mois
encore et encore

ce soir je ne t'aime plus
et c'est trop simple
quand tu es loin

ce soir encore,
comme hier
comme demain

je te crie
je te pleure
je te meurs

non ce soir, je ne t'aime plus
et c'est très bien
c'est si simple

et demain
comme aujourd'hui
je te quitterai

et encore
et encore
je ne t'aimerai plus

mais demain
comme aujourd'hui
je ne t'aimerai plus
 
Tourne, retourne, vrille et pâlie.
On écoute encore le vent siffler.
Tourne, retourne, vrille et jaunie.
On voit le ciel s'écarteler.
Tourne, retourne, vrille et roussie.
On sent les arbres se pencher.
Tourne, retourne, vrille et noircie.
On voit le sol se refermer.
Tourne, retourne, vrille et flétrie.
On oubliera la vie passée.
 
Un bus transportant […]
Allez tous en chœur […]
Arico, il a fini […]
Ca y est ![…]
Coucou c'est nous […]
C'est ici […]
Du soleil, et puis […]
odré;4205018 a dit:
Je n'ai jamais […]
ce soir […]
Tourne, retourne […]


Eh bien, ça se bouscule au portillon, la mort fait recette…
Il y a tellement de cadavres dans vos placards. Bouhhh… j'en frissonne…


Qui va hériter du fil ?

H - 6

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Les mots (et familles de mots)
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- mort (mourir etc)
- finir, terminer
- maladie
- regret
- famille (et tout le toutim)​
 
J'espère n'en avoir oublié aucun ! :D


De toi je n'emporte que cette lourde pierre pesant sur mes tripes et l'amertume de te voir sans cesse attendre sur ton lit de mort deuil. Je n'arrives pas à te voir autrement que piégé par la maladie cette douloureuse agonie. Cloué dans ces draps presque trop lourd pour toi et les yeux embués de regrets par cette illusion persistante de ton ancienne force. Et le chapelet infini de ces ombres qui se disent ta famille tes proches, continue de s'égrener en silence. Tu en reconnais certains mais la plupart te sont plus étrangers encore que cette silhouette séculaire qui se découpe à ton chevet.
Bientôt l'enclume des jours enfuis te sera arrachée et la souffrance pourra finir enfin laisser place au vide. Tu sera alors libre de mourir d'Être, sans entraves juste celui que tu rêvais d'être...



Pffft ! ayé, je suis déjà plus là...


Edit : en fait je suis pas sûr que vouloir faire de l'humour avec des trucs pas drôles soit vraiment très fin ... :confused: :rose:
 
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Réactions: da capo
H - 2

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H - 26:20

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- mort (mourir etc)
- finir, terminer
- maladie
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Le temps parait plus lent, il peine à s'écouler,
Comme le flot d'un ruisseau qu'on aurait détourné.
Ainsi recherchons-nous je ne sais quel avenir
Pour pouvoir dépasser le poids des souvenirs.

Tu savais raconter, nous aimions t'écouter,
Tu savais animer nos journées, nos soirées...
Merci pour ta folie, pour ton art du partage,
Toi qui a toujours su mener ton équipage...

Il nous faudra bientôt de nouveaux horizons,
De nouvelles aventures, d'autres fascinations...
Puissions-nous à-présent, pour un nouveau voyage,
Accomplir ce pourquoi nous te rendons hommage.

Reprenons nos compas, nos cartes et nos boussoles,
Nous reviendrons conter rêves et épopées folles.
Tu savais inspirer tant de tribulations
Nous saurons honorer ta mémoire et ton nom.

Explorateur de songes et de contrées lointaines,
Conteur infatigable, tu tenais en haleine,
Un auditoire acquis à tes causes improbables.
Merci à toi pour tant d'aventures mémorables...
 
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