Et avec la tête [V.3]

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les fourmis sont-elles des dieux ?
Bonne question - question de point de vue - si j'étais une fourmi et si j'étais capable de conceptualiser Dieu, je lui donnerais probablement la forme d'une fourmi.
Probablement.
(En tant qu'être humain - je crois - j'ai un peu de mal avec Dieu, mais je ne lui prète certes pas de caractère fourmiesque - l'image débile du vieu barbu assi sur un nuage a encore de beaux jours devant elle...)

On ouvre un fil - "Chronique de la fourmi divine" ?

Non, peut-être pas.

Allez, au lieu de tangenter, pond-nous donc un texte !
 
Bonne question - question de point de vue - si j'étais une fourmi et si j'étais capable de conceptualiser Dieu, je lui donnerais probablement la forme d'une fourmi.
Probablement.
(En tant qu'être humain - je crois - j'ai un peu de mal avec Dieu, mais je ne lui prète certes pas de caractère fourmiesque - l'image débile du vieu barbu assi sur un nuage a encore de beaux jours devant elle...)

On ouvre un fil - "Chronique de la fourmi divine" ?

Non, peut-être pas.

Allez, au lieu de tangenter, pond-nous donc un texte !

merci de m'élever au rang de gallinacée. :zen:

en fait, je ne savais pas s'il fallait être parrainé ou invité (j'allais le demander à CouleurSud) et j'avoue avoir été tenté...
j'aime bien l'exercice des contraintes.

j'ai une mouture manuscrite un peu en désordre.
livraison ce week-end.
;)
 
Je me souviens de mon sang, barbouillant les murs blancs de l'hacienda.
Paco, fils de chienne, puisses-tu pourrir en enfer !

Je me souviens peut-être de mes parents, de mon enfance et du soleil écrasant le monde.
La fraîcheur sous le couvert des arbres.
Je m'en souviens sans doute.
Mais je ne suis pas certain.

Je me souviens d'elle, de ses sourires, de ses colères, de sa façon de ne pas voir mes mains souillées de tout l'or illégal du monde, je me souviens de sa façon de jouir.
Ma jolie demoiselle...
Je m'en souviens.
Mais tout s'estompe.

Le monde défile sous moi, c'est mon premier voyage.
Je ne sais plus trop bien.
Je vole avec mes frères, mes soeurs, et le vent me caresse les plumes comme elle me carressait la joue.
Autrefois.

Autrefois ?
Tout s'estompe.

Le chasseur, en bas.
Les détonations.
La peur.
Et la douleur, soudaine, horrible, totale.

Je tombe.
Reparti encore pour une nouvelle vie.

Putain de réincarnation !

Je n'avais jamais envisagé la réincarnation de cette façon... :D :D :D
Excellente idée, qui plus est très bien développée! :)

C'est vrai qu'à force de procrastiner;), on ne fait jamais rien. En plus, se chercher des excuses, ce n'est pas beau, c'est être de mauvaise foi, comme disait Sartre.:heu:

Donc, je me lance

Thème : Partir pour une nouvelle vie


Mots imposés :

- doute
- demoiselle
- plume
- voyage
- hacienda

Il ne savait pas bien où il se trouvait. Un endroit étrange, obscur, humide, froid. Avec un fleuve. Il y avait d'autres gens avec lui. Curieusement, ils n'avaient pas de corps. Il regarda ses mains. Pas de mains. Pas de pieds non plus. Il s'était comme dématérialisé. Il n'était plus qu'une âme, légère comme une plume. Que s'était-il donc passé au cours de ce qui lui paraissait avoir été un long voyage ? Ses souvenirs étaient flous. Son passé lui paraissait séparé de lui par un néant. Son présent était trouè de doute. Et pourtant, il lui semblait savoir tellement plus de choses qu'avant. Mais où avait-il appris toutes ces choses ? Il lui revint l'image d'un paysage ensoleillé, d'une grande prairie, comme une région du Mexique parsemée d'haciendas. Oui, il s'en rappelait maintenant, c'est là que la lumière était venue. Mais qu'y avait-il eu avant cette lumière ? De cet avant, il ne lui restait rien d'autre que des images en guenilles, une trame déchirée de partout. Les morceaux épars d'une vie ? La sienne ? Il ne savait plus. Un homme de grande taille demanda aux âmes de se rassembler sur la berge du fleuve et d'en boire l'eau. Après avoir bu de cette eau si pure, si translucide qu'aucun vase ne peut la contenir, il ne fut plus qu'oubli. De son passé, il ne restait cette fois plus rien. La belle lumière qui illuminait la prairie disparut à son tour avec toutes les connaissance qu'elle lui avait apporté. C'est alors que, sans mémoire, comme surgie d'un rien, elle poussa son premier cri de demoiselle

Un point commun avec la contribution précédente : la chute est également très bien amenée. ;)

:zen:

merci de m'élever au rang de gallinacée. :zen:

en fait, je ne savais pas s'il fallait être parrainé ou invité (j'allais le demander à CouleurSud) et j'avoue avoir été tenté...
j'aime bien l'exercice des contraintes.

j'ai une mouture manuscrite un peu en désordre.
livraison ce week-end.
;)

En principe, il n'est pas du tout nécessaire d'être parrainé. ;)

Maintenant, si tu veux absolument te faire parrainer par CouleurSud ou par n'importe quel habitué de ce thread, personne n'y verra le moindre inconvénient. :)

Par exemple, j'avais moi-même mentionné à l'occasion de ma première apparition ici que macmarco m'avait fait découvrir ce thread. ;) Mais encore une fois, ce n'est pas du tout une règle. :)
 
Allez, du texte, du texte ! :D

PS: ouais, c'était à Werber que je pensais... Les Thanatonautes etc... :)
 
En principe, il n'est pas du tout nécessaire d'être parrainé. ;)

Maintenant, si tu veux absolument te faire parrainer par CouleurSud ou par n'importe quel habitué de ce thread, personne n'y verra le moindre inconvénient. :)

Par exemple, j'avais moi-même mentionné à l'occasion de ma première apparition ici que macmarco m'avait fait découvrir ce thread. ;) Mais encore une fois, ce n'est pas du tout une règle. :)

non, cela n'est pas nécessaire, déjà que dans un autre fil, un témoin masqué voulais nous unir...
on va, donc, éviter les complications et les méprises... :D

merci, en tout les cas, de ton accueil. :zen:
 
Allez, du texte, du texte ! :D

PS: ouais, c'était à Werber que je pensais... Les Thanatonautes etc... :)

c'est le mot dieu qui m'a induit en erreur...

... bien que la sensibilité du texte de CouleurSud soit assez éloignée des promenades helléniques (ou bucoliques ?) d'un Lacarrière... :D
 
Allez, du texte, du texte ! :D

PS: ouais, c'était à Werber que je pensais... Les Thanatonautes etc... :)

c'est le mot dieu qui m'a induit en erreur...

... bien que la sensibilité du texte de CouleurSud soit assez éloignée des promenades helléniques (ou bucoliques ?) d'un Lacarrière... :D

En fait, je ne connais pas du tout Werber :heu:

L'inspiration (si on peut dire:siffle:) vient directement de Platon (République, X) et aussi un peu de Vernant, Mythe et pensée chez les Grecs (très beau texte dans cette œuvre, intitulé : "Le fleuve Amelès et la Mélétè Thanatou")

:)

J'ai quand même un peu arrangé tout le bazar. La plaine aride de Léthé est devenu une prairie presque riante (fallait que j'arrive à placer l'hacienda:D)
 
En fait, je ne connais pas du tout Werber :heu:

L'inspiration (si on peut dire:siffle:) vient directement de Platon (République, X) et aussi un peu de Vernant, Mythe et pensée chez les Grecs (très beau texte dans cette œuvre, intitulé : "Le fleuve Amelès et la Mélétè Thanatou")

:)

J'ai quand même un peu arrangé tout le bazar. La plaine aride de Léthé est devenu une prairie presque riante (fallait que j'arrive à placer l'hacienda:D)


comme j'ai une histoire avec les confins, j'ai un faible pour le chasseur noir de Vernant et Vidal-Naquet qui établit un lien entre les formes de pensée et les formes de société... sur l'émergence (entre autre) de la Cité grecque qui est toujours au bord, aux limites et en marge d'un territoire qui est ce dehors du monde et sauvage des confins...

:)
 
thème : pour une nouvelle vie.

mots imposés: doute - demoiselle - plume - voyage - hacienda.


**********************************
les quatre chevaux franchirent la rivière.
loin, devant, une plaine hostile.



l'homme se retourna.
dans la poussière calcinée, la ligne d'horizon semblait danser autour de lui, la lumière rendait l'air immatériel, créant des indécisions dans le paysage.
des surfaces atrophiées et muettes se répandaient d’une façon aléatoire, se disloquaient à des vitesses variables sous la chaleur. des spectres transperçaient l’air pour se relâcher soudainement.

le cheval était couché sur le flanc, à même les pierres. surface lisse dans une géologie mouvante. figure sombre qu’une tâche huileuse rehaussait d’un contour définitif.
l'homme regardait sans voir. la poussière humide et dansante emplissait ses yeux. des oripeaux exténués de chaleur l’envahissaient de toute part. des stridences brûlantes échappées d’un cirque le percutaient violemment lui, pauvre hère en haillon qui contemplait cette immobilité inaccessible, cette étendue bouversée et sans nom.

on peut traverser cette bande de terre entre plaine d’adobe et fragments de roches. ici, les errances sont immobiles.
au loin, des nuages séparés en forme de filament à l’aspect fibreux clouaient le ciel. des nappes de granules soudées les unes aux autres avançaient, laissant derrière elles une surface lisse d’un gris plus foncé.

sur le sol, des excavations schisteuses, des tapis d’épineux, des mares asséchées, des étangs de boue dans lesquels une multitude de ravines dessine le spectacle d’une survivance animale: poissons et oiseaux en décomposition, formes paralytiques enfouies dans d'épaisses alluvions, puanteur des exhalaisons décharnées, restes abandonnés de prédateurs égarés ou concrétions calcaires aux formes fabuleuses, mi-animales et mi-démons qui dansent sous le vent.
ici, la vie s’échappe dans des formes échouées et nauséabonds. et dans ces effondrements de chairs boursouflées cette terre agonisante n’est plus qu’un râle, un poids plume dans l'espace dissocié du dehors.

ici, la lente désagrégation mécanique des roches a provoqué une géologie du chaos: poussières de ruissellement, agglomérats de surfaces meubles, arrangement géométrique de sédiment et sur des lignes de plus grande pente, des failles, des plis, des décrochements, des contraintes de compression, des affaissements belliqueux.

l’homme traverse cette étendue composite aux déformations complexes, zone de collision et de rencontre qui le sépare, alors, d’une contrée devenue hostile et menaçante à une autre, inconnue. simple plaine adossée à un dernier contrefort montagneux.

les quatre hommes descendent de cheval et dressent un bivouac.
des nuages denses et puissants sont comme à l'arrêt alors que l'évolution de leur structure interne est incessante, agitée.


la nuit venue, l'homme creuse dans la terre, à même la pierre. bientôt l'obscurité du dehors l'enveloppe et dans cette matière provisoire, froide et granuleuse, il s'endort la bouche pleine de sang et de terre.
en bas dans des cryptes de lumières incertaines, son corps s’évapore de pierre en pierre sur le sol noir d’un chantier défoncé...

les quatre chevaux émergent d'un brouillard de chaleur. leurs formes floues se répandent en ondes élastiques. créatures corpusculaires qui butent contre la paroi minérale de l'air.

le regard des cavaliers est concentré en un point unique et ce point devient l'objet d'une mire. cible aléatoire et fugace dans ses mouvements désordonnés qui semble trébucher à chaque instant, se perdre et revenir. forme d'avant la naissance des formes. forme crépusculaire qui flotte à la surface de l'air comme un phénomène ondulatoire et périodique.

l'homme n'est plus que nerf et volonté tendue. la nuit, des rêves obsédants le déchirent. le jour, des lumières changeantes l'égarent. sa conscience franchit des limites. sa fuite prend des allures de voyage. un voyage des confins, aux limites d'un territoire et d'une raison qui bascule.

à la gauche des quatre chevaux, alors que brutalement le soir tombe, un arbre solitaire et calciné se dresse dans la plaine désertique. un arbre en flamme qui se consume sous le vent.

il fait plus sombre. une modification chimique et physique de l’espace rend le ciel plus noir.
au loin, les éclairs.

l'épuisement confine l'homme au doute. il ne sait plus où il est.
il a perdu la voie droite.
à la fin, il a alterné le jour et la nuit, jusqu'à les confondre. il a marché continûment le jour et la nuit, bouleversant, d'un coup, les données immédiates d'une poursuite linéaire, créant un désordre entre lui et ses poursuivants, un décalage qui le sauvera et le sauve déjà.

dans ces zones de transitions où les masses d’air se rejoignent, des nuages gris et bleuâtres, à l’aspect strié et uniforme par endroit, créent à la surface du sol des phénomènes d’instabilité passagère, des trouées d’eau éparses.

les quatre hommes émergent d'un brouillard dont ils ne reviendront pas.
loin devant eux, inaccessible et comme exténuée, la cible de l'homme est redevenue cette ligne d'horizon qui flotte entre réalité et confusion.

devant lui, l'homme perçoit des ombres assourdies et insolites, des formes insoupçonnées qui apparaissent çà et là, des plans en mouvement traversés par des vitesses horizontales et verticales, et par instant des points rapides percutent sa rétine, des lignes mobiles sortent d'une asthénie partielle, des perturbations frontales se dessinent comme des masses indécises et malades, bientôt réelles.
l'espace autour s'est densifié pour laisser place aux contours vagues et encore imprécis d'une hacienda.

loin derrière, une vaste prairie ondoyante.

enfin, le jour.
à proximité, des hommes s'affairent à atteler en paire deux chevaux. dans la violence d'une confusion, l'un d'eux marque un refus et s'écarte. le cheval se cabre et retombe sur le sol, sa tête semblant avoir heurté la barre horizontale du timon. ainsi couché et respirant à peine le cheval paraît mort. un des hommes se couche sur la tête du cheval pour l'empêcher de se relever tandis qu'un autre détache les liens rapides et qu'un autre, encore, mène à l'écart le deuxième cheval libéré de ses entraves. l'homme qui maintenait la tête du cheval couché se relève laissant au cheval tout l'espace entre lui et le timon central. le cheval ainsi dégagé reprend vie et se redresse lentement et l'homme le mène en dehors du cercle.

à la surface de la terre, ne reste que les traces d'un désastre, traces exsangues déjà emportées par le vent.

au loin, derrière les tourbillons de poussière, une silhouette prend forme, concrétion opalescente en pleine mutation, forme en devenir qui se métamorphose, matière devenue mouvante et immobile qui peu à peu prend l'apparence d'un corps.

et plus proche, par delà les tourbillons de poussière, une demoiselle regarde l'homme qui s'avance.

17 III 08.
 
"L'épuisement confine l'homme au doute. il ne sait plus où il est.
il a perdu la voie droite"

Comment dire...

Les brusques changements de direction du monde, comme le clinamen d'Epicure

Ce qui nous fait être autre chose que les choses

Comme une courbure variable de l'être dont nous sommes les seuls spectateurs et les seules victimes

:zen::zen::zen:
 
"L'épuisement confine l'homme au doute. il ne sait plus où il est.
il a perdu la voie droite"

Comment dire...

Les brusques changements de direction du monde, comme le clinamen d'Epicure

Ce qui nous fait être autre chose que les choses

Comme une courbure variable de l'être dont nous sommes les seuls spectateurs et les seules victimes

:zen::zen::zen:

Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura
ché la diritta via era smarrita.

Au milieu du chemin de notre vie,
je me suis retrouvé dans une forêt obscure.
J'avais perdu la voie droite.

Dante.
La Divine Comédie. L'Enfer.

:zen:
 
Une libre variation sur le thème des quatre cavaliers de l'apocalypse, si j'ai bien compris. ;)

Un texte riche, qui détaille un récit torturé dans un style sophistiqué, entre descriptions très réalistes et apparitions oniriques...
Très intéressante contribution, pour une arrivée en fanfare dans ce thread. :zen:

merci.

:zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen: :zen:

:D
 
mots imposés: doute - demoiselle - plume - voyage - hacienda.
______________
et voici qu'au bout de mon chemin ,me vient des doutes
suis je deja a la fin ? , fin de ma route !
il est terminé le voyage,en quelque sorte
un trait de plume efface tout ,l'amour est morte
pourtant souviens toi demoiselle de tes emois
dans notre lit certains soir a l'hacienda
.........................
....................
...ce n'est pas encore pour ce soir,belle fripponne
sous tes doigts amoureux je rebourgeonne :confused: :rose: :rose:
_
_
PS=rebourgeonne est du verbe bourgeonner comme chacun sait
je bourgeonne ...
tu bourgeonne......
etc.......:D :D
 
mots imposés: doute - demoiselle - plume - voyage - hacienda.
______________
et voici qu'au bout de mon chemin ,me vient des doutes
suis je deja a la fin ? , fin de ma route !
il est terminé le voyage,en quelque sorte
un trait de plume efface tout ,l'amour est morte
pourtant souviens toi demoiselle de tes emois
dans notre lit certains soir a l'hacienda
.........................
....................
...ce n'est pas encore pour ce soir,belle fripponne
sous tes doigts amoureux je rebourgeonne :confused: :rose: :rose:
_
_
PS=rebourgeonne est du verbe bourgeonner comme chacun sait
je bourgeonne ...
tu bourgeonne......
etc.......:D :D

Je n'ai aucun problème avec le verbe bourgeonner, ni avec le verbe rebourgeonner... :D
Surtout s'il est question de rebourgeonner sous les doigts amoureux d'une friponne... :love: :love: :love: ;) :D

:zen:

:coucou:
 
Dans la chaleur accablante de l'hacienda une jeune demoiselle vint près de moi. Je pris ce rafraîchissement qui me libéra de mes derniers doutes.
Alors, de ma plume je puis sceller le sort de ceux qui m'accompagnaient.
Je venais de nous inviter à notre plus long voyage...
 
moi qui etais sur d'avoir laissé filer ce tour ci .. et que vois je ? ce n'est pas fait !! tous ces mots me plaisent mais paradoxalement .. j'ai un souci avec hacienda .:eek:
 
Dans la chaleur accablante de l'hacienda une jeune demoiselle vint près de moi. Je pris ce rafraîchissement qui me libéra de mes derniers doutes.
Alors, de ma plume je puis sceller le sort de ceux qui m'accompagnaient.
Je venais de nous inviter à notre plus long voyage...

Concis, et rafraîchissant. :)

moi qui etais sur d'avoir laissé filer ce tour ci .. et que vois je ? ce n'est pas fait !! tous ces mots me plaisent mais paradoxalement .. j'ai un souci avec hacienda .:eek:

:coucou:

Prends ton temps, au point où nous en sommes... ;) :D

Bon, ceci dit, il commence à y avoir des participations, finalement. :)
 

Thème : Partir pour une nouvelle vie


Mots imposés :

- doute
- demoiselle
- plume
- voyage
- hacienda




à lire en musique .... : http://fr.youtube.com/watch?v=yMGyl-l3qqc&feature=related


Jamais ... jamais ... elle ne viendrait vivre avec moi dans cette hacienda ..
Que j'avais bâtie pour elle pendant les jours de froid au creux de moi .
Au loin, murmurait hallelujah hallelujah ...
avais -je enfin perdu la foi ..?

La demoiselle au sourire et au décolleté illuminés de joie
Etait désormais bien trop loin là-bas.
Ma plume posée sur la lettre pourrait-elle réduire
Ces distances qui s'opposaient de façon entêtante à notre avenir ?

Jamais.. jamais je ne pourrai réaliser ce voyage..
Dont j'avais toujours rêvé,à l'ombre de ses draps, au creux de ses bras .
Au loin, murmurait hallelujah hallelujah ...
Le doute avait emporté toute espérance en moi
Même si , malgré les kilomètres et le soleil tout là-haut ,
Elle recevrait ces quelques lignes comme un cadeau
qui de mon abandon ne lui diraient mot .


fin de cette vie .....?
 
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