Et avec la tête [V.3]

[Human-Fly]

Bon, cette fois-ci, je déclare cette interminable session enfin terminée.

Résultats au plus tard la nuit prochaine.




Merci à tous les participants. :zen:

 

[joeldu18cher]

Thème : Partir pour une nouvelle vie


Mots imposés :

- doute
- demoiselle
- plume
- voyage
- hacienda




Grâce à la jolie demoiselle
Arrivée à tire d'aile
Sur le sol de l'aéroport ,
Ma si grande et solitaire hacienda
Ne serait plus jamais rempli du froid
De mon pays du Nord ..

Dans son regard de latine nul doute ,
Par son rire elle m'envoute ..
Un simple mot sous sa plume ou sa voix
Suffit à me redonner goût à la joie .

Immobile en ce voyage
Elle est venue me délivrer
Et m'emmener vers la beauté
que je cherchais dans l'au-delà
Mais
Qu'elle m'a donnée ici-bas

 

[Human-Fly]

Merci, Joël, pour cette double participation à peine tardive... :siffle:
Mais j'aime beaucoup tes deux textes, qui constituent une sorte de diptyque intéressant, avec deux histoires qui semblent se ressembler, l'une proposant une note finale plus optimiste que l'autre, si j'ai bien compris.




Bon, ce coup-ci, c'est moi qui ai un peu de retard... :rateau:

Plutôt que de tout bâcler, je préfère me donner quelques heures de rallonge.
Résultats au plus tard la nuit prochaine.




Merci à tous les participants, et à bientôt pour les résultats.

 

[twinworld]

Pas dans les temps, et c'est pour ça que je poste.

Pas à sa place :
dans l'hacienda de l'Oncle Tom, souvent demoiselle varie. Rester ou partir à tire de plumes ? Je n'y comprends doute. Pas à ma place auprès d'elle. Voyage tes fesses ! Casse-toi ! départ pour une autre vie sans ailes.

 

[Human-Fly]

Pas dans les temps, et c'est pour ça que je poste.

Pas à sa place :
dans l'hacienda de l'Oncle Tom, souvent demoiselle varie. Rester ou partir à tire de plumes ? Je n'y comprends doute. Pas à ma place auprès d'elle. Voyage tes fesses ! Casse-toi ! départ pour une autre vie sans ailes.

Décidément, cette session se jouera jusqu'au bout à qui postera le plus en dehors de tous les délais et de toutes le prolongations...

Bien essayé, mais cette fois-ci, en matière de retard, je bats tout le monde!...




Je vous demande de patienter quelques heures de plus.

Résultats de la session définitifs et officiels la nuit prochaine au plus tard.

 

[Human-Fly]

Encore une fois, merci à toutes les personnes qui ont participé à cette session quelque peu atypique dans son déroulement.




Après une assez longue période de réflexion et d'hésitation, je finis donc par choisir de récompenser l'originalité du texte de la demoiselle qui a chaud. (Qui n'est peut-être pas une demoiselle qui a chaud, en réalité... :rateau: Mais la vie, parfois si cruelle, est ainsi faite... )

LHO , c'est donc désormais à toi d'ouvrir une nouvelle session, avec un nouveau thème, cinq mots obligatoires, et un délais pour fixer l'échéance de la fin de la session en question. Souvent, le délais est d'environ trois semaines, mais parfois c'est beaucoup plus court, ou nettement plus long, et tu peux aussi accorder des prolongations de délais si cela t'est demandé (en public ou en privé), et si tu es d'accord.

En résumé : Félicitations, c'est maintenant à toi de jouer.

 

[Anonyme]

Encore une fois, merci à toutes les personnes qui ont participé à cette session quelque peu atypique dans son déroulement.

Après une assez longue période de réflexion et d'hésitation, je finis donc par choisir de récompenser l'originalité du texte de la demoiselle qui a chaud. (Qui n'est peut-être pas une demoiselle qui a chaud, en réalité... :rateau: Mais la vie, parfois si cruelle, est ainsi faite... )

LHO , c'est donc désormais à toi d'ouvrir une nouvelle session, avec un nouveau thème, cinq mots obligatoires, et un délais pour fixer l'échéance de la fin de la session en question. Souvent, le délais est d'environ trois semaines, mais parfois c'est beaucoup plus court, ou nettement plus long, et tu peux aussi accorder des prolongations de délais si cela t'est demandé (en public ou en privé), et si tu es d'accord.

En résumé : Félicitations, c'est maintenant à toi de jouer.

prenant mes dispositions en vue d'une absence prolongée, me voilà bien agréablement embêté...
mon pseudo est le début du nom d'un tableau de Duchamp qui veut dire (aussi) quand il est pris dans sa totalité: regarder...

sinon mon caryotype est de type XY...

me donner un peu de temps (un ou deux jours) pour ouvrir une nouvelle session avec un thème et le choix des mots.

merci infiniment. :zen:

 

[Anonyme]

par manque de temps, je ne sais pas si je pourrais être à ma juste place pour "animer" cette nouvelle session.
puisque l'atypisme semble toléré dans ce fil, et sans vouloir l'ériger en règle absolue, cette session pourrait avoir une durée anormale de deux mois. ce qui peut aussi ouvrir l'espace à plus de contributions.

 

[Human-Fly]

par manque de temps, je ne sais pas si je pourrais être à ma juste place pour "animer" cette nouvelle session.
puisque l'atypisme semble toléré dans ce fil, et sans vouloir l'ériger en règle absolue, cette session pourrait avoir une durée anormale de deux mois. ce qui peut aussi ouvrir l'espace à plus de contributions.

Aucun problème, en ce qui me concerne.

 

[CouleurSud]

par manque de temps, je ne sais pas si je pourrais être à ma juste place pour "animer" cette nouvelle session.
puisque l'atypisme semble toléré dans ce fil, et sans vouloir l'ériger en règle absolue, cette session pourrait avoir une durée anormale de deux mois. ce qui peut aussi ouvrir l'espace à plus de contributions.

Même chose

Ce qui laissera du temps pour ciseler les mots

 

[Pierrou]

Pour moi aussi, pas de problème...

On est pas pressé, ici...

 

[da capo]

Pour moi aussi, pas de problème...

On est pas pressé, ici...

ah ben zut… et moi qui m'étais abonné à nouveau à la discussion.





bon, tant pis,

j'attttttttteeeeeeennnnnndddddrrrrraaaaaiiiii

 

[Anonyme]

Même chose

Ce qui laissera du temps pour ciseler les mots

Gustave Flaubert. manuscrit de Un Cœur simple. Paris. Bibliothèque Nationale.

 

[Anonyme]

thème: l'enfermement
mots imposés: attente _ bruit _ image _ perte _ souffle.







fin de la session: samedi 31 mai 2008 à 00:01.
toutes les demandes de prolongation se négocieront par PayPal.
LHO.

 

[Anonyme]

Je suis devant une feuille blanche où ton image m'apparaît.
Un stylo à la main, une winchester dans l'autre, je m'apprête à tirer.
Le souffle court, je me recule de la fenêtre.
Je suis dans l'attente d'un bruit sourd du vent caressant l'écorce d'un (h)être.
Je ne sais quelle seras ma perte, mon corps nu probablement.
je désire m'envoler.

Ps: Promis, je prépare un texte plus copieux avant la clôture

 

[Anonyme]

Je suis devant une feuille blanche où ton image m'apparaît une winchester prête à tirer.
Le souffle court, je me recule.
Je suis dans l'attente d'un bruit sourd.

pas d'indulgence.

Kenneth Noland. [FONT=arial,sans-serif][SIZE=-1]Turnsole. 1961.[/SIZE][/FONT]


pan...

Ps: Promis, je prépare un texte plus copieux avant la clôture

ceci étant dit, cette session accepte les repentirs et les variantes.
on peut reposter un même texte modifié ou remanié.
simplement mentionner: dernière version ou version définitive.

à utiliser avec modération.

 

[Anonyme]

c'était une private joke.

la contribution de antoine59 entre légèreté et spontanéité me rappelle dans sa structure certains poèmes de Bashô.

contents path:
ps: antoine59 anime un fil sur l'art dans lequel j'interviens.
il m'a sans doute suivi, ici, tout comme j'avais suivi CouleurSud...
et c'est PonkHead qui m'a invité à y écrire...

 

[Anonyme]

autres livres sur l'enfermement:

à suivre...

 

[Anonyme]

à partir de ce jour mes interventions vont être de plus en plus espacées et ma présence sur ce fil plus erratique...



bonnes contributions à tous.

 

[PoorMonsteR]

L'attente fut longue. Mais, les heures passant, elle ne déconnectait petit à petit de la réalité.
L'attente de quoi, d'ailleurs ? Elle ne savait même plus.
Au début, le moindre bruit la faisait sursauter et maintenant elle n'entendait plus rien. Tout était calme, serein, apaisant.
Il y avait bien encore, de temps en temps, l'image brutale d'un homme gisant sur une route perdue qui repassait devant ses yeux. Mais elle ne savait pas pourquoi. Et ne cherchait plus à savoir.
Dans ses rares moments de lucidité, elle sentait instinctivement que c'était important mais le moindre effort de concentration, en pure perte d'ailleurs, lui causait des maux de tête épouvantables.
Elle restait couchée, le regard vide et triste, sans parler, sans voir le monde qui s'agitait autour d'elle.
Avant qu'elle rende son dernier souffle, le troisième jour après son accident de voiture, l'infirmier qui était présent fut certain de l'entendre dire "je t'aime".