l'enfermement
mots imposés: attente _ bruit _ image _ perte _ souffle.
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(enfermé en lui à perpétuité derrière les barreaux de ses cils endormis )
Lentement, il ferma ses paupières...
Une dernière lueur posée vers l'extérieur ...
L'attente de ces dernières années
L'avait brisé, asséché.
Il avait tant cherché en pure perte.
Cesser d'aimer,
c'était son dernier souhait.
Autour de lui, désormais,
Chaque jour passait, défilait
Encombré d'ennui, de mépris, de bruit
et de non-dits.
Parfois, une image d'amour passé
Venait irriser le temps d'un éclair
Le fond de sa rétine ..
Comme une piqure d'épine.
Une scène heureuse, quelques minutes amoureuses.
Rien ne pouvait expliquer tout ce chemin
Essoufflé, emmuré dans le silence intérieur .
Chaque jour, il parlait à ceux avec qui il travaillait
Avec ceux qui ne pouvaient deviner qu'à eux seuls, il parlait .
Et le soir, la vie se retrouvait chez lui, une vie privée ,
privée d'amour, sa propre vie privée de lui.
Seule la lassitude devenait une habitude .
Et ses nerfs étaient usés.
Peu à peu , il avait compris,
Il ne serait qu'un passager , qu'une deuxième voie dans la vie des autres
Pas de femme aimée , pas d'enfants dans ses yeux..
Il ne pouvait rencontrer
que des personnes, heureuses ou malheureuses
Mais par d'autres déjà comblées .
Il avait laissé passer le temps il était trop tard.
Finis les vains espoirs .
Il n'avait plus qu'à aller travailler
Entendre parfois comme un écho de vies
les bonheurs des autres se mariant ou ayant des enfants...
Espérant que la vie ,bientôt à son bout, l'étouffe ,
Il fermait son coeur ,à bout de souffle .
(enfermé en lui à perpétuité derrière les derniers mots de Cécile endormie)
mots imposés: attente _ bruit _ image _ perte _ souffle.
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(enfermé en lui à perpétuité derrière les barreaux de ses cils endormis )
Lentement, il ferma ses paupières...
Une dernière lueur posée vers l'extérieur ...
L'attente de ces dernières années
L'avait brisé, asséché.
Il avait tant cherché en pure perte.
Cesser d'aimer,
c'était son dernier souhait.
Autour de lui, désormais,
Chaque jour passait, défilait
Encombré d'ennui, de mépris, de bruit
et de non-dits.
Parfois, une image d'amour passé
Venait irriser le temps d'un éclair
Le fond de sa rétine ..
Comme une piqure d'épine.
Une scène heureuse, quelques minutes amoureuses.
Rien ne pouvait expliquer tout ce chemin
Essoufflé, emmuré dans le silence intérieur .
Chaque jour, il parlait à ceux avec qui il travaillait
Avec ceux qui ne pouvaient deviner qu'à eux seuls, il parlait .
Et le soir, la vie se retrouvait chez lui, une vie privée ,
privée d'amour, sa propre vie privée de lui.
Seule la lassitude devenait une habitude .
Et ses nerfs étaient usés.
Peu à peu , il avait compris,
Il ne serait qu'un passager , qu'une deuxième voie dans la vie des autres
Pas de femme aimée , pas d'enfants dans ses yeux..
Il ne pouvait rencontrer
que des personnes, heureuses ou malheureuses
Mais par d'autres déjà comblées .
Il avait laissé passer le temps il était trop tard.
Finis les vains espoirs .
Il n'avait plus qu'à aller travailler
Entendre parfois comme un écho de vies
les bonheurs des autres se mariant ou ayant des enfants...
Espérant que la vie ,bientôt à son bout, l'étouffe ,
Il fermait son coeur ,à bout de souffle .
(enfermé en lui à perpétuité derrière les derniers mots de Cécile endormie)
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