Et avec la tête [V.3]

Statut
Ce sujet est fermé.
C'est chaque fois la même chose !

Le mieux c'est de tirer aléatoirement une année ...
... entre 2000 et 3000 !

:p:rolleyes::p

annee_aleatoire = [2008, 2009, 2010.... 3000];
var nombre = annee_aleatoire(Math.floor (Math.random() * annee_aleatoire.lenght));
display(nombre);


:rateau:
 
2008 !!
dixit LOUSTIC= Coup de bol :) :cool:
-
tu t"est encore gourré,t'a oublié la virgule :mad:
-
c'est vrai que la mienne est toujours flottante, hem ! heum, je peus pas l'oublier !
:(:(:(
 
Bon là, hum, euh, heu, moui

Il vous reste ONZE jours pour...

Hein..

Eh bien, heu :heu:

Agiter vos petits doigts sur les claviers de vos fibres imaginatives
Ou sur les fibres imaginatives de vos claviers

:cool:
 
Thème : la lumière
Mots imposés : éclair, jour, folie, flamme, jeu
Date de fin de session : le 30 juin à 12 h

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c'etait un JOUR comme les autres
quand on respire le lilas
c'etait un jour comme les autres
je me souviens de tout cela
-
mais un nuage de FOLIE
porté par un vent de colere
vient d'obscursir notre vie
en venant semer la misere
-
de froids canons de deraison,
'surgissent des FLAMMES brulantes
tenus par d'etranges garçons
aux yeus emplis de braises ardentes
-
des eclairs surgissent dans l'aube
ils illuminent tes cheveux
et viennent de tacher ta robe
pour certains hommes c'est un JEU
-
un cri s'echappe dans le ciel
fin des amours et fin du jeu
tes levres avaient un gout de miel
et nous etions tout deux heureux
:zen:

-
 
Thème : la lumière
Mots imposés : éclair, jour, folie, flamme, jeu
Date de fin de session : le 30 juin à 12 h

‚
Au milieu des flammes ,
Il voyait sa vie partir en fumée

Au loin, se dégageait le ciel de la nuit
Venait en lui la profonde folie

Dans ses yeux , plus jamais il ne verrait le jour
Il ne croyait plus en ce que les hommes appelaient amour

La vie n'était qu'un jeu
Que parfois l'on prenait au sérieux

En un éclair hasardeux , il avait compris
À quoi bon rester en vie ...

Rien , ni personne ne lui resterait de cet univers
Son existence et sa propre importance n'était qu'éphèmère .
Sans famille, sans femme , sans enfant et sans enfance
Quel était le sens , le prétexte à sa présence ?

Il avait manqué un espoir ... tout lui paraissait désormais trop tard .

Pourtant , illusion ou réalité illusoire , en lui brillaient encore ces quelques instants rares où il avait été ébloui d'une pluie de lumière dans les yeux d'une femme
Souvent , il songeait à ceux qui avaient aimé et été aimés pendant tant d'années
Pendant que lui ... arrivé à ses quarante années , n'avait eu ce privilège qu'une année de façon morcelée ..

La confiance en la vie ,en lui, s'était épuisée
Seules de vagues lueurs éclairaient encore son coeur et lui donnaient de quoi comprendre les souffrances des autres
il les aidait mais ne faisait que passer en bref lumière au bord de leur âme
il restait seul loin de ces drames .

 
Thème : la lumière
Mots imposés : éclair, jour, folie, flamme, jeu
Date de fin de session : le 30 juin à 12 h

Déflagration dans sa tête!

le tonnerre venait de le frapper en plein cerveau ..
il avait senti le feu et la flamme

il detestait le jour
et aimait les orages qui frappaient la nuit
les esprits endormis

ressentir au plus profond de lui ce brulant éclair
faisant jaillir en son âme une telle lumière

enfin être libéré de toute sa folie!
enfin en finir avec ces jeux
et rejoindre la vraie vie

tel était son voeu en cet infini silence heureux
 
thème :la lumière

mots imposés : éclair _jour _ folie _ flamme _ jeu.
date de fin de session : le 30 juin à 12 h.





*******
sa forme imparfaite et indécise émergeait d'un brouillard de chaleur.
en son centre, des poussées verticales avaient créé des failles redondantes, des décrochements basaltiques qui formaient un ensemble de plis et d'inclinaisons dans les zones d'affaissement.

ici, la terre était noire.

l'île se dressait, informe et rugueuse, comme un nuage flottant au-dessus d'une mer jamais étale.
des courants particuliers la parcouraient de tremblements et de soubresauts involontaires.

*******
l'homme cherchait à se dérober.
des masses lointaines et mouvantes avaient pénétré ce territoire de l'île.
son regard se perdait dans l'indécision du jour.
à cette distance, les formes étaient élastiques et fluides, traversées de lenteur et de chaleur.
dans ce jeu insensé qui excède l'attente, il demeurait invisible et caché.
leur apparition inexpliquée semblait plus relever d'un sortilège que d'une hallucination.
l'homme contemplait, avec une certaine fascination, ces étranges intrus.
il mesurait le danger d'être surpris en train de les observer.

dans cette partie haute de l'île, les marécages se mêlaient aux eaux basses et saumâtres des bras de mer.
des effluves entachaient cette portion désolée de l'île, balayée par des vents contraires.

*******
dans la folie du jour qui suivit, une agitation désordonnée le terrorisa.
les voix étaient plus nettes, étrangères et précises. elles se perdaient et revenaient inlassables dans la lumière éclatante.
à travers la dentelle d'un massif d'épineux, il entrevit la silhouette massive d'un homme, dont il ne voyait que le dos.
un étrange dialogue s'installa entre l'homme et une présence lointaine et invisible.

il se tenait assis, respirant à peine.
des hommes en armes traversèrent son champ de vision. plutôt des formes en mouvements, dont il ne percevait que le cliquetis incessant des armes, la respiration lourde des poitrines, des instants fugaces et rapides.

*******
la nuit le surpris en même temps que la marée.

dans cette portion reculée des terres, les marées météorologiques investissaient ce territoire mouvant et instable.
c'est peu dire que les basses terres sont perpétuellement inondées.
que ce promontoire est une redoute avancée de la survie.

le jour suivant, il n'entrevit aucun espoir d'accéder au "musée".
il appelait ainsi ce vestige d'une époque révolue où des scientifiques avaient pris possession de l'île à des fins d'expériences ou de recherche.
le musée se trouvait à flanc de rocher, en partie creusé à même la roche.
un édifice sur deux niveaux qui était plus un appendice qu'une excroissance rocheuse.
une sorte de maison troglodyte qui s'appuyait sur une faille naturelle.

le toit avait totalement disparu.
un escalier en bois, en partie démoli et instable, menait à une étroite bibliothèque.
à chaque instant d'immobilité, il s'attendait à ce que tout cédât.
les étagères étaient parsemées de livres.
il y découvrit des ouvrages sur l'hydrologie et le mouvement des marées, la physique des fluides et le Mesmérisme, ainsi que des revues traitant du Theremin.
les livres étaient fermés.
on ne pouvait les ouvrir sous peine qu'ils perdent, soudainement, toute consistance pour finir poussière humide, amas de chiffons noircis, agrégat de mots informes.

*******
l'obscurité rendait l'espace mouvant.
des formes instables apparaissaient incidemment, le percutaient ou le transperçaient à des vitesses variables.
il trébuchait et sa propre voix l'étouffait.
quand il déboucha dans la vaste clarté, il se trouvait dans un souterrain, à peine plus haut de deux mètres, dont la partie la plus basse s'ouvrait sur la mer.
il appela cet espace la "chambre des machines".
au centre de ce cylindre surbaissé, se trouvait un vaste ensemble hydraulique fait de trois turbines d'un mètre de diamètre. chaque turbine était munie de pales en bois.
la machine utilisait la puissance des courants marins, de la houle et des vagues pour produire une énergie, convertie en électricité par un générateur.
cette électricité servait à alimenter l'ensemble des lumières disposées sur tout le pourtour de l'île.
la nuit, tous ces feux allumés formaient une ceinture mouvante agitée par le vent.

la machine ne fonctionnait plus.
l'eau de mer et la puissance des marées l'avaient en partie détruite.

*******
le lendemain de la visite des intrus, il parvint à franchir les zones inondées pour rejoindre le musée et la chambre des machines.
il attendit la fin du jour, adossé à une paroi, face à la mer.
plus tard, il entendit les voix.
elles résonnèrent au-dessus de lui et tout autour.
elles emplissaient tout l'espace et se répercutaient en ondes concentriques.
par instant, il en perdait la trace.
il se déplaça à l'endroit le plus septentrional de la grotte surbaissée, faisant face à la mer.
les voix cessèrent.

dans la nuit, des pas l'avaient piétinés et roués de coups.
sa tête n'avait plus de contour ni de structure. quelque chose manquait en son milieu. la chair semblait s'être soudainement retiré.
il n'avait plus de visage.
maintenant, le sang sourdait de partout. il ruisselait par lentes saccades sur les parois d'agrégats, se répandait par vagues successives sur les surfaces lisses et plates et déferlait sur le sol jonché de particules.

une odeur d'abattoir et d'animal blessé l'avait maintenu couché à terre.
il demeurait immobile sur le sol.
il s'attendait, à tout instant du jour et de la nuit, que des hommes en armes viennent le prendre, pour le mener par-delà les marécages avec un sac sur la tête.
il s'imaginait, aussi, être le personnage d'un jeu dont les règles lui échappaient.

ce ne fût que tard dans la nuit, que la machine s'était remise en marche.

*******
dans un fracas étourdissant, les vagues avaient envahi le cylindre surbaissé.
elles venaient par paquets et subissaient les effets de l'accélération des marées.
de ce monde du dehors, minéral et solaire plus rien ne subsistait.
une sorte de rupture dans la chaîne des événements avait fait que l'eau avait tout emporté sur son passage, recouvrant les basses terres et inondant la salle des machines.

au loin, les éclairs rayaient un ciel encore plus sombre.
et plus proche, dans le désastre et les flammes d'une Apocalypse sans nom, l'eau avait tout effacé.

*******
ce ne fût que très tard dans la nuit, là où la lumière rencontre les ténèbres, que l'homme assista aux premiers assauts de la marée. il se tenait sur la partie la plus haute de la grotte. le bruit de cataracte et le gargouillement de l'eau dans le plissement des roches l'avaient réveillé.
il regardait impuissant les vagues meurtrières qui s'avançaient et allaient bientôt l'engloutir.
il se voyait, éperdu et téméraire, remonter le courant pour échapper à l'anéantissement.
mais à chaque tentative, il se retrouvait projeté en arrière contre la paroi rocheuse.
il avait de plus en plus de mal à maintenir sa tête hors de l'eau.
au bord de l'épuisement et à-demi évanoui, le corps en sang, il vit cet instant sauvage où l'eau s'engouffrait en lui, se mêlant à sa propre eau.
des tourbillons l'aspirèrent vers le fond.
il vît, alors, son corps glissé, lentement, inexorable et immobile et comme figé, parmi les débris de roches en suspension.

*******
l'île dans la pleine lumière du jour s'éclaira de milles feux dansants.
elle ressemblait à un phénomène gazeux et photoluminescent traversé de mouvements désordonnés.

les femmes s'avançaient en robe de lin. des chapeaux masquaient leur visage.
et les hommes virevoltaient aux sons étranges et particuliers du vent dans les roches.
ils portaient des sacs de jute sur la tête.
des entraves maintenaient leurs membres supérieurs.

la scène semble en suspension, comme vue au ralenti et muette.
les formes sont floues. la lumière irréelle.

au loin, le bruit d'une machine bercée par les vagues.


*******
24 VI 08



northatlantic.jpg

Hiroshi Sugimoto. North Atlantic Ocean, Cape Breton Island. 1996.


.
 
Allez, un petit délai supplémentaire : 7 juillet 2008 à 12 h :cool:
 
Thème : la lumière
Mots imposés : éclair, jour, folie, flamme, jeu


La lumière des autres ..
Celle de ces reverbères éteints sur sa propre vie

Il se promenait sous le soleil du jour d"été
En lui , des souvenirs voguaient à l'âme
...
Il se souvenait de cette femme .
Il l'avait aimée puis perdue
Alors qu'elle était desespérée ,
il l'avait soutenue , accompagnée
quand bien même , elle était partie avec un autre..

il l'avait soutenue et accompagnée
il se souvenait de leur dernière soirée partagée

mais les jours avaient passé
elle semblait devenue heureuse
en tout cas, devenue si froide , si seulement polie
envers lui .
En lui , la seule folie dont son coeur débordait
de ne plus jamais revivre ..
c'était de se promener libre
une jeune fille tendre à son bras ..

c'était cela son ultime jeu , son seul rêve d'enfance ,
une ondée brune ou blonde posant son regard d'innocence

mais aujourd'hui, en chaque lieu où il passait
il n'esperait plus ,
à chaque instant en brusques éclairs,il se souvenait ,
il se souvenait,
sans fin ,de son absence

 
Pardonnez mon retard

C'est que la qualité des textes proposés, la flamme qui les anime, les grains de folie qui y passent comme des éclairs, leurs jeux subtils avec la lumière, tout ceci ne peut s'apprécier en un jour. :cool:

Mais puisqu'il faut, en fin de compte, désigner celui qui m'a le plus illuminé, je parlerai brièvement de ce que j'y ai apprécié : qu'il s'y dise la fragilité de la lumière, le fond d'obscurité qui fait luire sa brillance, son schein, la limite aussi de sa vitesse, les bornes de sa durée

Que son auteur, joel, en soit remercié :zen:

(le premier de tes trois textes)

A toi donc :)
 
merci! donc le premier était bien .. ;)! chouette! j'en ai fait plusieurs car je voulais faire encore mieux , je sens que j'ai pas fait ce que je voulais faire
bizarrement c'est le plus personnel qui marche .. à part que je n'avais pas revu l'orthographe! j'ai du taper n'importe comment, j'ai honte!

enfin , je vous trouve un sujet bientot et je lance des invitations pour avoir du monde ;)
 
Mais quand tu disais jeudi...

Tu voulais parler du 25 septembre ?

OK.

Ca fait un peu loin, mais c'est toi qui voit.
 
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