et avec la tête ? v2

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Human-Fly a dit:
Ta conception des textes que l'on peut retravailler avant l'appréciation finale qu'ils recevront donne par ailleurs un bel aperçu de la chance qu'ont tes élèves. :up:

Concernant tes questions relativement à l'histoire de mon texte, je peux, si tu le souhaites, te proposer trois façons de te répondre... Au moins en partie... ;)


1) Je poste une deuxième version de mon texte, augmentée d'un paragraphe ou deux, si cela peut tenir dans un seul post.
e:
une autre version me plairait bien ... les choix pour ameliorer un texte sont toujours signifiants .. :up:
 
joeldu18cher a dit:
une autre version me plairait bien ... les choix pour ameliorer un texte sont toujours signifiants .. :up:

Qu'il en soit donc ainsi. :zen:
Avant d'autres peut-être, mon texte devient donc un peu un work in progress. :)

La deuxième version dans mon prochain post. :)
 
Toutes ces jeunes années passées à s'élever vers un rêve, qui enfin devait s'incarner aujourd'hui...

Depuis sa plus tendre enfance, Manon avait rêvé de ce voilier. C'est aujourd'hui à son bord qu'elle naviguait.
Jamais elle n'aurait imaginé qu'une telle tristesse pût l'accabler en un tel instant...
C'était à son père qu'elle devait cette embarcation si longtemps désirée, et c'est lui dont elle devait aujourd'hui honorer les dernières volontés en jetant ses cendres à la Mer.​



Elle le revoyait faisant le clown, et le souvenir de ces moments d'une joie aujourd'hui si lointaine ravivait encore sa douleur.
Elle ne pensait plus qu'à sa vie d'avant, heureuse, et qui aujourd'hui n'existait plus.
Son monde venait de s'effondrer. Comme si continuer à vivre devenait à présent impossible.

Si les amis de son père retenaient de lui l'image d'un homme comblé, épris du désir de vivre, les siens se le rappelaient aussi en tant qu'un homme parfois austère, obsédé par le soucis d'assurer à sa fille un avenir. Au plan matériel comme au plan moral. Il avait su lui enseigner tout à le fois la rigueur et la fidélité aux rêves. Sans jamais l'entretenir dans l'illusion d'une joie de vivre appelée à toujours durer. Son père lui avait inculqué les valeurs d'humanité qu'elle s'était jour après jour appropriées, et il l'avait préparée à l'épreuve de sa disparition.
657992421.jpg

Une fois encore, lui revinrent en mémoire des instants précis, parmi les plus heureux qu'elle avait eu le privilège de partager avec les siens.
La douleur insupportable semblait s'être un temps éloignée. Cette joie passée ne faisait plus contraste avec son deuil ; elle l'adoucissait désormais. Elle parvenait à présent à intérioriser les plus doux souvenirs de ses plus jeunes années, presque à vivre à nouveau ces instants... Sans même que Manon le réalisât vraiment, c'était désormais son propre rire qui répondait à celui de son père défunt...

Cent fois son père le lui avait dit : elle aurait un jour ses propres projets à réaliser. Sans lui.
Jamais elle n'avait renoncé au moindre de ses principes, ni à la moindre de ses passions. Il lui restait à accomplir le plus important de tous ses rêves, qui devait commencer sur la terre lointaine vers laquelle elle faisait désormais pointer la proue de son bateau... Comme son père avant elle, elle consacrerait sa vie à sillonner la Mer, et à la raconter...
Toutes ses aspirations étaient restées aussi concrètes que lorsque son père les lui inspirait. Elle ne renoncerait pas aujourd'hui.
Son âme avait souffert, mais elle était restée pure.


*****
 
si j'aurai su,j'aurai pas v'nu ,je le savais, ça commence ,les tripatouillages,
les magouilles,les vote pour moi,je te mettrai un coup de boule :mad:
les tu est le plus beau ! ,non je n'en f'rai rien !
boule moi plus fort !:eek: aaaHH ! AH ! :rose:
.
c'est un thread propre ici MOSSIEU :o
-
allez faire vos cochonneries ailleurs ........ NA !
 
aricosec a dit:
si j'aurai su,j'aurai pas v'nu ,je le savais, ça commence ,les tripatouillages,
les magouilles,les vote pour moi,je te mettrai un coup de boule :mad:
les tu est le plus beau ! ,non je n'en f'rai rien !
boule moi plus fort !:eek: aaaHH ! AH ! :rose:
.
c'est un thread propre ici MOSSIEU :o
-
allez faire vos cochonneries ailleurs ........ NA !

Clarifions donc tout de suite les choses :

Il n'y a jamais eu depuis que je participe à ce thread le moindre accord occulte avec moi pour quoi que ce soit.
Aucune magouille relativement à une victoire, ou concernant des échanges de coups de boule verts.

Les personnes qui correspondent avec moi en privé peuvent, si elles le souhaitent, confirmer qu'il n'a jamais été question avec moi du moindre arrangement pour une victoire ou un boulage vert. Ni pour ce thread, ni pour aucun autre d'ailleurs.

Je suis nouveau ici, et je suis tenté de croire que c'est en effet "un thread propre". ;)
Et ce n'est pas avec moi que ça changera.


Par ailleurs, les propositions de Joel concernant la possibilité de remanier un texte s'adressent évidemment à tout le monde.
Chacun peut donc, avec ou sans les conseils de Joel, proposer plusieurs versions de son texte s'il le souhaite. :zen:


Ceci dit, peut-être pourrions-nous justement envisager d'en revenir aux textes. ;)
Dans la joie et la bonne humeur, évidemment. :)
 
aricosec a dit:
si j'aurai su,j'aurai pas v'nu ,je le savais, ça commence ,les tripatouillages,
les magouilles,les vote pour moi,je te mettrai un coup de boule :mad:
les tu est le plus beau ! ,non je n'en f'rai rien !
boule moi plus fort !:eek: aaaHH ! AH ! :rose:
.
c'est un thread propre ici MOSSIEU :o
-
allez faire vos cochonneries ailleurs ........ NA !
bah bah bah !! je suis peu enclin à ce genre de copinages .... :o

si je te disais vers quel texte j'incline ... :D tu verrais ... :D

allez pas de magouilles , juste le plaisir de l'ecrit encore et encore appprofondi ..; :up:
 
guytantakul a dit:
Là jusqu'à la fin de la semaine, je vais être le nez dans le guidon, mais si j'ai un peu de temps (genre 1/2 heure), je corrige et agrémente ;)
:up: genial!! prends ton temps .. j'ai donné un délai assez long qui doit permettre ce genre d'améliorations , de retouches .. ;)
 
Dans le parc public un voilier
Manoeuvré par un écolier

Navigue de biais tel le crabe
Va donc espèce d'octosyllabe

Veut-il ainsi jouer au clown
Dérider le pauvre pitchoun

L'enfant garde la mine austère
Aux côtés de sa pauvre mère

Il s'amuse il vaudrait guérir
Le voici éclatant de rire

Du petit bateau la mâture
D'un coup est tombée dans l'eau pure

Le gamin s'ébroue il fait l'oie
Il joue la maman pleure de joie


:zen:
 
Je n'étais pas venu de mon plein gré. J'avais répondu à son invitation.
Et maintenant, je faisais face à cette femme aux yeux embués, qui ne me parlait pas, qui ne faisait que me regarder, comme si elle voulait sonder le fond de mon âme de ses pupilles profondes.
Je me tenais là, debout, immobile, au seuil de cette maison austère, mes doigts jouant autour de mes poignets.
C'était une belle femme, aux traits bien dessinés, ses cheveux noirs noués sur la nuque. Je n'avais jamais su que Rémi était marié. Et je ne l'aurais jamais imaginé dans les bras d'une femme telle que celle qui me regardait à présent.
Rémi était un amateur de filles faciles et délurées. Il les séduisait par le rire, en leur racontant des histoires incroyables, en faisant le clown sur les tables des cafés, au fond des ports où ce genre de femmes attendent les marins de pied ferme.
Après tant d'années à trainer tous les deux nos carcasses de baroudeurs sur les quais des ports du monde, à la recherche de chimères impossibles et de rêves perdus, je découvrais l'amour qu'il avait quitté un jour, sans mot dire. Sans explications.
Cette femme magnifique et triste, qui n'avait jamais compris pourquoi l'homme qu'elle aimait lui avait préféré un voilier.
Nous avions parlé longtemps. De ces années passées, de ce qu'il faisait, de ce qu'il disait, de comment il était mort, une nuit de mer houleuse, projeté par la baume sur le gaillard d'avant.
Et puis, le silence s'était installé. Et ce regard me transperçait, à la recherche d'une vérité sur ce passé qui l'avait hanté.
La femme déploya son corps souple, pour se lever de son fauteuil. Elle s'approcha de moi, prit ma tête entre ses mains, et m'embrassa longuement. Ses lèvres étaient douces et parfumées. Son haleine était fraiche. Son désir brulant. Une sensation de sensualité pure m'enivrait.
 
loustic a dit:
Dans le parc public un voilier
Manoeuvré par un écolier

Navigue de biais tel le crabe
Va donc espèce d'octosyllabe

Veut-il ainsi jouer au clown
Dérider le pauvre pitchoun

L'enfant garde la mine austère
Aux côtés de sa pauvre mère

Il s'amuse il vaudrait guérir
Le voici éclatant de rire

Du petit bateau la mâture
D'un coup est tombée dans l'eau pure

Le gamin s'ébroue il fait l'oie
Il joue la maman pleure de joie


:zen:

loustic maitre du metre
:up:
 
rezba a dit:
Je n'étais pas venu de mon plein gré. J'avais répondu à son invitation.
Et maintenant, je faisais face à cette femme aux yeux embués, qui ne me parlait pas, qui ne faisait que me regarder, comme si elle voulait sonder le fond de mon âme de ses pupilles profondes.
Je me tenais là, debout, immobile, au seuil de cette maison austère, mes doigts jouant autour de mes poignets.
C'était une belle femme, aux traits bien dessinés, ses cheveux noirs noués sur la nuque. Je n'avais jamais su que Rémi était marié. Et je ne l'aurais jamais imaginé dans les bras d'une femme telle que celle qui me regardait à présent.
Rémi était un amateur de filles faciles et délurées. Il les séduisait par le rire, en leur racontant des histoires incroyables, en faisant le clown sur les tables des cafés, au fond des ports où ce genre de femmes attendent les marins de pied ferme.
Après tant d'années à trainer tous les deux nos carcasses de baroudeurs sur les quais des ports du monde, à la recherche de chimères impossibles et de rêves perdus, je découvrais l'amour qu'il avait quitté un jour, sans mot dire. Sans explications.
Cette femme magnifique et triste, qui n'avait jamais compris pourquoi l'homme qu'elle aimait lui avait préféré un voilier.
Nous avions parlé longtemps. De ces années passées, de ce qu'il faisait, de ce qu'il disait, de comment il était mort, une nuit de mer houleuse, projeté par la baume sur le gaillard d'avant.
Et puis, le silence s'était installé. Et ce regard me transperçait, à la recherche d'une vérité sur ce passé qui l'avait hanté.
La femme déploya son corps souple, pour se lever de son fauteuil. Elle s'approcha de moi, prit ma tête entre ses mains, et m'embrassa longuement. Ses lèvres étaient douces et parfumées. Son haleine était fraiche. Son désir brulant. Une sensation de sensualité pure m'enivrait.
quel joli moment loin des bruits du monde .. tout un univers évoqué ... en un trait de plume ... à peine, t'ai je invité , et voici ton texte joliment inspiré ... merci beaucoup d'etre venu par ici , rezba ... encore une occasion pour moi de dire tout mon respect pour toi ... ;)
 
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Réactions: rezba
Dans le parc public un voilier
Manoeuvré par un écolier

Navigue de biais tel le crabe
Va donc espèce d'octosyllabe

Veut-il ainsi jouer au clown
Dérider le pauvre pitchoun

L'enfant garde la mine austère
Aux côtés de sa pauvre mère

Il s'amuse il voudrait guérir
Le voici éclatant de rire

Du petit bateau la mâture
D'un coup est tombée dans l'eau pure

Le gamin s'ébroue il fait l'oie
Il joue la maman pleure de joie


:zen:

C'est moins moche sans faute de frappe.

:zen:
 
voilier_Tradi.jpg




Mer frisottante... pas de nuages dans le ciel. Pourtant, on ne sait jamais ce qui peut arriver en mer. Le voilier est sur le point de larguer ses amarres. Ils vont prendre la route, cabotage en demi- teinte le long de la côte ouest de l'île, juste le temps de trouver un abri pour une nuit.
Dans le carré de Pila, la bouteille de Gin bien entamée ne bouge pas.
Ana chantonne à voix basse, l'esprit ailleurs, tentant de convoquer les formes empilées dans son tiroir à rêves, tandis que R. termine les man½uvres.
Quel genre de loustic était-il donc ce clown?
Et si tout en lui n'était qu'esbroufe?
Son doute constant envers sa propre capacité à déchiffrer les énigmes de la vie, allait-il lui faire perdre la raison?
Le voilier décroche. On entend juste le ronron régulier du 65 CV diesel Volvo Penta en fond de cale.
Ana prend un livre.
R. connaît la route par c½ur, il sait où il va. Déjà le soleil embrase le ciel avant de disparaître et la crique de Senetosa est là. Douce, silencieuse, déserte, encore tiède. Un abri idéal.
Man½uvres à l'envers, l'ancre s'accroche et la chaîne se tend.
R. la rejoint se pose à côté d'elle, se sert un verre et s'affale.
Ana en profite pour laisser tomber sa tête sur son épaule.
Ils en sont à un moment où le genièvre va se charger de continuer le film en N & B.
Tout semble dans l'ordre des choses. Un ordre exigé par les circonstances.
Ils ont déjà vécu cette scène des tas de fois dans leur vie, et il y a quelque chose de rassurant à risquer perdre la partie...
R. se demande ce que pouvait bien ressentir l'homme qui partait pour la première fois, chasser un trésor, une femme, sans l'avoir lu auparavant dans aucun livre de sa bibliothèque.
Plus léger qu'un cauchemar, le ciel se charge de résidus de brume grise, ou tissée de tous les gris et où toutes les couleurs s'estompent à l'approche de la tempête sur la crique déserte de Senetosa.
On ne sait jamais ce qui peut arriver pendant une tempête, elle peut souvent se déchaîner avec violence.
Brusquement Ana dit, je veux prendre une douche brûlante, nue, avec plein de vapeur comme si c'était la brume de la haute mer. Et nous deux dans cette brume, sans que plus jamais tu ne me parles de bateaux, ni de rien. J'ai tellement bu que je veux seulement embrasser un homme.
Ôte ton masque de guerrier austère et fais moi rire et pleurer.
Longtemps après, dans le noir, avec juste un rayon de lune blanc-pur rayant la mer noire, ils se sont imbriqués l'un dans l'autre, comme s'ils l'avaient toujours fait.
Pas de paroles pour justifier l'inéluctable. Sans fioritures.
- s'il arrive quelque chose, ne me laisse jamais seule.
Soudain le bruit de la pluie qui tambourine sur le pont au dessus d'eux paraît sinistre. État doux-amer, respiration lente et chaude.
Les mots que dit Ana semblent plus impressionnants que le vacarme de la tempête.
- Ne dit rien, murmura-t-il
- Je ne veux pas que tu meures.
- Ça n'arrivera pas.
- Ça arrive des fois.
R. sent bouger Ana qui se sert plus étroitement sur lui.
- Jure moi...que tu ne me laisseras pas... seule au MOnde.
R. bouge la tête blottie au creux de son épaule en signe de oui.
Il sent alors le corps nu qui vient sur le sien pour le chevaucher, les cuisses ouvertes sur ses hanches, tempête double des corps et des éléments, sa bouche cherchant la sienne, sans lui laisser d'autres échappées que la fuite en avant, l'étreinte intense, l'abandon, la déroute.
Alors une larme lourde et brûlante tombe sur son visage. R. embrasse ému les lèvres entre-ouvertes et humides qui laissent échapper, fragile comme le temps, un long soupir de Femme qui pleure de Bonheur.
 
loustic a dit:
Dans le parc public un voilier
Manoeuvré par un écolier

Navigue de biais tel le crabe
Va donc espèce d'octosyllabe

Veut-il ainsi jouer au clown
Dérider le pauvre pitchoun

L'enfant garde la mine austère
Aux côtés de sa pauvre mère

Il s'amuse il voudrait guérir
Le voici éclatant de rire

Du petit bateau la mâture
D'un coup est tombée dans l'eau pure

Le gamin s'ébroue il fait l'oie
Il joue la maman pleure de joie

:zen:

C'est moins moche sans faute de frappe.

:zen:
c'est d'accord,c'est pas mal,c'est meme trés bien :mad:
oui ! ........la ! .......c'est extra na ! :(
-
m'enfin cette façon de se faire publier deux fois sous couvert d'une faute de frappe,
c'est crapuleux,ignoble,impardonnable ! :up:
 
aricosec a dit:
c'est d'accord,c'est pas mal,c'est meme trés bien :mad:
oui ! ........la ! .......c'est extra na ! :(
-
m'enfin cette façon de se faire publier deux fois sous couvert d'une faute de frappe,
c'est crapuleux,ignoble,impardonnable ! :up:
Va donc !

Octosyllabe impardonnable !

Puisque c'est comme ça je prépare un nouveau coup ! Na !

:) :D

Quel genre de loustic était-il donc ce clown?

Bravo Macelene ! (bravo à tous, on se dégourdit bien les neurones ici...)

:) :zen:
 
joeldu18cher a dit:
si certains veulent rectifier leur texte , le reprendre , le remettre sur le métier à tisser des mots ... qu'ils n'hésitent pas...en tant que maître de cérémonie je le permets et même, je l'encourage ...
Voilier Clown Austère Rire Pure


Dans la fontaine le beau voilier
Ne pourra jamais naviguer
Pas même doucement tanguer
Le voici qui coule quel merdier

C'est pas l'moment de faire le clown
Le gamin s'est donné du mal
Il est de la flotte l'amiral
Le vent arrive vite ma doudoune

De Neptune le regard austère
Impressionne le jeune enfant
Qui reste planté là devant
Mais que veut donc ce vieux pépère

Finalement il vaut mieux en rire
Un vrai naufrage quoi de plus beau
La fin rêvée pour un bateau
Maintenant il faut applaudir

A côté jaillit une eau pure
Sur Amphitrite tout en hauteur
Regarde maman la statue pleure
Mais non c'est une éclaboussure


:zen:

(Nancy, place Stanislas, les fontaines)

:)
 
THÈME: UNE FEMME PLEURE ....
MOTS : VOILIER,CLOWN ,AUSTÈRE ,RIRE ,PURE
---------------------------------------------------

"Quand ladite Manue se rencontru dudit Ned"

En cestuy temps, où les manents Macgeens et Macgéénes n'existantes point,
Les Nédiens de la contrée estoient à guarder les vignes.
En empeschasse qu'un austère estourneau ne mangeassent les raisins.
Toutesfoys advisoyt une foys que le dit metiers soye bien digne.

Les bellasses bergières se vennnaient donc à la bonne aide,
Un bon donatoire d'un manger à desieuner aux glorieux gardiens.
La pure Manue chère lye avecques ces fouaces et beaulx viandrons pour le Ned,
Il se fiolent de bons rire ensemble au son de la belle bouzine et au vues des beaux gros seins.

Mais vlatipas qu'al me donne au diable.
La Manue lerné passoient le grand quarroy menans,
Tomba la chute eyste bien mal se fit y feust l'accable.
Perdit lesbonnes denrées au trou boueux, miserere des larmes de ses joues coulant.

Le bon Ned, bien jouasse soyat-il tousles jours,
Adoncques prise la guelasse d'un clown triste.
Voyants sa mie pouvre villaine blessée, n'y point de resistance à cacher son Amour,
S'estoya en empresse sa belle, lui biser le front, telle l'artiste.

Par ma foy, bien malheur fit d'heureux coeurs affolés,
Quitation des vensdanges, Ilz ont pris Bretaigne.
Dans un voilier fleusry, navigots firent voyager,
partans d'ou ie demoureray chemin, vers des isles loigtaines...

:love:
 
hello NED

il y a quelques mots que je ne comprend pas,:eek:
est ce du galactéen du sud , ou du nord ! :o
là est la question ! :confused:
:D :p
 
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