et avec la tête ? v2
- Créateur du sujet aricosec
- Date de début
- Statut
Tout vient à point à qui...joeldu18cher a dit:THÈME: UNE FEMME PLEURE ....
MOTS : VOILIER
CLOWN
AUSTÈRE
RIRE
PURE
FIN DE SESSION LE SAMEDI 17 SEPTEMBRE À 23H59
BON COURAGE À TOUS ...... :zen:
Merci pour le nouveau petit boulot.
Voilier-vous la face
Espèce de clown
Votre austère comédie
Ne provoque pas le rire
De la pure jeune femme
Elle pleure
:zen:
Nickel !!loustic a dit:
On peut pas faire mieux...
Bravo !
(on est mal barré, houlllalala.... :affraid: )
loustic a dit:
rapidité!! efficacité !! psychologie maitrisée ...
loustic le lucky luke de ce thread !!! finalement je n'aurais pas du donner quinze jours !! :rateau:
Elle marche sur le vieux port à côté de lui. Tout ces bateaux, qui arrivent, qui repartent, loin. Elle pense au vent du large qu'elle ne goûtera pas. Seul lui y respirera cet air pur. Cet air marin. Il partira seul, sur son voilier, autour du monde. Le ciel est chargé, comme leur c½ur, et austère, comme leur visage, aux traits tendus. Son embarcation a l'air solide, la voilà rassurée un tant soit peu. Elle repense à ces derniers moments passés ensemble avant le grand départ. A cette soirée où elle avait beaucoup ri, car, à son habitude, il avait amusé la galerie en faisant un peu le clown. C'est si triste un clown finalement. Et là, les rires ne sont plus là. L'atmosphère est lourde. Elle ne veut pas pleurer, elle ferme ses yeux, mais les larmes sont plus fortes et coulent sur son visage. Elle ne veut pas le voir partir, ils s'enlacent une dernière fois.
Elle pleure.
Elle pleure.
Toutes ces jeunes années passées à s'élever vers un rêve, qui enfin devait s'incarner aujourd'hui...
Depuis sa plus tendre enfance, Manon avait rêvé de ce voilier. C'est à son bord qu'elle naviguait.
Jamais elle n'aurait imaginé qu'une telle tristesse pût l'accabler en un tel instant...
C'était à son père qu'elle devait cette embarcation si longtemps désirée, et c'est lui dont elle devait aujourd'hui honorer les dernières volontés en jetant ses cendres à la Mer.
Elle le revoyait faisant le clown, et le souvenir de ces moments d'une joie aujourd'hui si lointaine ravivait encore sa douleur.
Elle ne pensait plus qu'à sa vie d'avant, heureuse, et qui aujourd'hui n'existait plus.
Son monde venait de s'effondrer. Comme si continuer à vivre devenait à présent impossible.
Une fois encore, lui revinrent en mémoire des instants précis, parmi les plus heureux qu'elle avait eu le privilège de partager avec les siens.
La douleur insupportable semblait s'être un temps éloignée. Cette joie passée ne faisait plus contraste avec son deuil ; elle l'adoucissait au contraire. Parce qu'elle parvenait désormais à l'intérioriser, presque à la vivre à nouveau... Sans même que Manon le réalisât vraiment, c'était désormais son propre rire qui faisait écho au souvenir de celui de son père...
Cent fois son père le lui avait dit : elle aurait un jour ses propres projets à réaliser. Sans lui.
Jamais elle n'avait renoncé au moindre de ses principes, ni à la moindre de ses passions. Il lui restait à accomplir le plus important de tous ses rêves, sur la terre lointaine vers laquelle elle faisait désormais pointer la proue de son bateau...
Toutes ses aspirations étaient restés aussi concrètes que lorsque son père les lui inspirait.
Son âme avait souffert, mais elle était restée pure.
...
C'était à son père qu'elle devait cette embarcation si longtemps désirée, et c'est lui dont elle devait aujourd'hui honorer les dernières volontés en jetant ses cendres à la Mer.
Elle ne pensait plus qu'à sa vie d'avant, heureuse, et qui aujourd'hui n'existait plus.
Son monde venait de s'effondrer. Comme si continuer à vivre devenait à présent impossible.
Si les amis de son père retenaient de lui l'image d'un homme comblé, épris du désir de vivre, les siens se le rappelaient aussi en tant qu'un homme parfois austère. Manon lui saurait éternellement gré de tout ce que son père avait pu lui apprendre, lui donner. Sans jamais l'entretenir dans l'illusion d'une joie de vivre appelée à toujours durer. Son père lui avait inculqué les valeurs d'humanité qu'elle s'était jour après jour appropriées, et il l'avait préparée à l'épreuve de sa disparition.
La douleur insupportable semblait s'être un temps éloignée. Cette joie passée ne faisait plus contraste avec son deuil ; elle l'adoucissait au contraire. Parce qu'elle parvenait désormais à l'intérioriser, presque à la vivre à nouveau... Sans même que Manon le réalisât vraiment, c'était désormais son propre rire qui faisait écho au souvenir de celui de son père...
Jamais elle n'avait renoncé au moindre de ses principes, ni à la moindre de ses passions. Il lui restait à accomplir le plus important de tous ses rêves, sur la terre lointaine vers laquelle elle faisait désormais pointer la proue de son bateau...
Toutes ses aspirations étaient restés aussi concrètes que lorsque son père les lui inspirait.
Son âme avait souffert, mais elle était restée pure.
...
La décoration de cette salle d'attente est véritablement hideuse.
Un voilier sur un mur, un clown sur l'autre... Une pure déco de chiotte, en gros, un truc à faire rire tout être un peu sensible.
Celà ne dépare pas avec le couloir austère, dont les plinthes révèlent plusieurs couches de peinture s'écaillant dans la pénombre.
Remarque, les gens qui rentrent ici ne doivent pas relever, ni remarquer grand-chose, c'est obligé.
En sortant non plus comme cette femme qui passe devant moi en pleurant des larmes artificielles.
Mais cet ophtalmo devrait tout de même insvetir un peu pour egayer son cabinet
Un voilier sur un mur, un clown sur l'autre... Une pure déco de chiotte, en gros, un truc à faire rire tout être un peu sensible.
Celà ne dépare pas avec le couloir austère, dont les plinthes révèlent plusieurs couches de peinture s'écaillant dans la pénombre.
Remarque, les gens qui rentrent ici ne doivent pas relever, ni remarquer grand-chose, c'est obligé.
En sortant non plus comme cette femme qui passe devant moi en pleurant des larmes artificielles.
Mais cet ophtalmo devrait tout de même insvetir un peu pour egayer son cabinet
-
in 17 sept
THÈME: UNE FEMME PLEURE ....
MOTS : VOILIER,CLOWN ,AUSTÈRE ,RIRE ,PURE
-------------------------------
comme une clé de delivrance
une femme j'ai rencontré
comme une folle esperance
elle et moi nous somment aimés
-
j'avais pourtant a cette epoque
une apparence de CLOWN triste
un pauvre hére qui soliloque
eloigné un temps de la piste
-
soudain ce fut une embellie
une fée entrait dans ma vie
hélas c'etait une folie
un arc en ciel trop petit
_
ses RIRES souvent m'enchantait
comme une source de jeunesse
ils en avaient tout les attraits
me berçant de douce paresse
-
les AUSTERES pas de la vie
meme guidés d'une ame PURE
qui nous obligent aux compromis
nous forgent le coeur si dure
-
un jour j'ai quitté cet aura
je pensais mon bonheur ailleurs
je voyais même mon trépas
au beau milieu de l'equateur
-
j'ai donc gréée mon beau VOILIER
pour partir en quête du graal
sur toutes les mers j'ai navigué
ebloui d'aurore boréale
-
qui peut donc alors me juger
oui j'ai fait pleurer quelques femmes
mais dans mes yeux emerveillés
il y brille toujours la flamme
in 17 sept
THÈME: UNE FEMME PLEURE ....
MOTS : VOILIER,CLOWN ,AUSTÈRE ,RIRE ,PURE
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comme une clé de delivrance
une femme j'ai rencontré
comme une folle esperance
elle et moi nous somment aimés
-
j'avais pourtant a cette epoque
une apparence de CLOWN triste
un pauvre hére qui soliloque
eloigné un temps de la piste
-
soudain ce fut une embellie
une fée entrait dans ma vie
hélas c'etait une folie
un arc en ciel trop petit
_
ses RIRES souvent m'enchantait
comme une source de jeunesse
ils en avaient tout les attraits
me berçant de douce paresse
-
les AUSTERES pas de la vie
meme guidés d'une ame PURE
qui nous obligent aux compromis
nous forgent le coeur si dure
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un jour j'ai quitté cet aura
je pensais mon bonheur ailleurs
je voyais même mon trépas
au beau milieu de l'equateur
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j'ai donc gréée mon beau VOILIER
pour partir en quête du graal
sur toutes les mers j'ai navigué
ebloui d'aurore boréale
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qui peut donc alors me juger
oui j'ai fait pleurer quelques femmes
mais dans mes yeux emerveillés
il y brille toujours la flamme
Bravo aussi à tous pour vos textes émouvants :love: (mentions spéciales à Arico et ses octosyllabes et à Loustic pour sa concision )
PS : il fallait lire "investir" dans la dernière ligne de mon texte, mais vous aurez rectifié par vous-même, j'imagine
)PS : il fallait lire "investir" dans la dernière ligne de mon texte, mais vous aurez rectifié par vous-même, j'imagine
ah .. le petit détail des couches de peinture... je l'aurais bien développé ...guytantakul a dit:La décoration de cette salle d'attente est véritablement hideuse.
Un voilier sur un mur, un clown sur l'autre... Une pure déco de chiotte, en gros, un truc à faire rire tout être un peu sensible.
Celà ne dépare pas avec le couloir austère, dont les plinthes révèlent plusieurs couches de peinture s'écaillant dans la pénombre.
Remarque, les gens qui rentrent ici ne doivent pas relever, ni remarquer grand-chose, c'est obligé.
En sortant non plus comme cette femme qui passe devant moi en pleurant des larmes artificielles.
Mais cet ophtalmo devrait tout de même insvetir un peu pour egayer son cabinet
et ce cabinet .... humour de tanguy ... n'hésite pas à développer .... il ya quelque chose d'encore mieux derrière tes mots ... (désolé ... je ne peux m'empêcher de sentir tout ce qui se cache d'encore plus beau ...alors je le dis !! je le réclame!! tanguy .... allonge ton texteeeeeeee
TRES BEAU TEXTE AUX RIMES BELLES ... À LA PHILOSOPHIE BIEN MENÉE !!!! WAAAAAAAAA GLOIRE A ARICOSEC!!!!aricosec a dit:
(P.S: cher human je parlerai de ton texte un peu plus tard ... il me touche sincerement ..profondement ...il demande à flotter encore quelques temps en moi avant que j'en parle ici ... :zen: )
NED a dit:Ba ca traine pas...
Bravo les ecrivains...
j'ai donné quinze jours mais ... cela dégoupille vite en ce début de septembre .... au milieu des maîtres... attendons ned et mac marco .... ainsi que d'autres que je convierai s'ils ont un peu de temps ...
joeldu18cher a dit:
Soit. :zen:
Tu présides l'actuelle session à ta guise. :king:
Je préfère quant à moi ne pas trop intervenir cette fois-ci, étant donné que je suis intervenu souvent durant la session précédente. :zen:
Mais je partage ton point de vue sur les contributions qui ont déjà été postées, Joel.
Bravo à tous ceux qui ont déjà participé, et qui dont j'ai lu les textes avec beaucoup de plaisir.
Human-Fly a dit:Toutes ces jeunes années passées à s'élever vers un rêve, qui enfin devait s'incarner aujourd'hui...
Jamais elle n'aurait imaginé qu'une telle tristesse pût l'accabler en un tel instant...Depuis sa plus tendre enfance, Manon avait rêvé de ce voilier. C'est à son bord qu'elle naviguait.
C'était à son père qu'elle devait cette embarcation si longtemps désirée, et c'est lui dont elle devait aujourd'hui honorer les dernières volontés en jetant ses cendres à la Mer.
Elle le revoyait faisant le clown, et le souvenir de ces moments d'une joie aujourd'hui si lointaine ravivait encore sa douleur.
Elle ne pensait plus qu'à sa vie d'avant, heureuse, et qui aujourd'hui n'existait plus.
Son monde venait de s'effondrer. Comme si continuer à vivre devenait à présent impossible.
Si les amis de son père retenaient de lui l'image d'un homme comblé, épris du désir de vivre, les siens se le rappelaient aussi en tant qu'un homme parfois austère. Manon lui saurait éternellement gré de tout ce que son père avait pu lui apprendre, lui donner. Sans jamais l'entretenir dans l'illusion d'une joie de vivre appelée à toujours durer. Son père lui avait inculqué les valeurs d'humanité qu'elle s'était jour après jour appropriées, et il l'avait préparée à l'épreuve de sa disparition.
Une fois encore, lui revinrent en mémoire des instants précis, parmi les plus heureux qu'elle avait eu le privilège de partager avec les siens.
La douleur insupportable semblait s'être un temps éloignée. Cette joie passée ne faisait plus contraste avec son deuil ; elle l'adoucissait au contraire. Parce qu'elle parvenait désormais à l'intérioriser, presque à la vivre à nouveau... Sans même que Manon le réalisât vraiment, c'était désormais son propre rire qui faisait écho au souvenir de celui de son père...Cent fois son père le lui avait dit : elle aurait un jour ses propres projets à réaliser. Sans lui.
Jamais elle n'avait renoncé au moindre de ses principes, ni à la moindre de ses passions. Il lui restait à accomplir le plus important de tous ses rêves, sur la terre lointaine vers laquelle elle faisait désormais pointer la proue de son bateau...
Toutes ses aspirations étaient restés aussi concrètes que lorsque son père les lui inspirait.
Son âme avait souffert, mais elle était restée pure.
...
j'aime cette jolie âme pure qui s'en va vers l'horizon de la vie au fil de ton texte .. qu'emporte-t- elle avec elle ? que cachait cet homme austère ? quelle belle évocation de l'ombre d'un père ..? te voici parmi les plus rapides à avoir écrit un texte ... auquel tu as offert des images-enluminures ... ai je le droit de voter pour celui qui m'a désigné comme successeur sur le fil ..?
je ne sais encore qui sera vainqueur ... mais la qualité et la diversité sont là .. bravo à tous !!!
si certains veulent rectifier leur texte , le reprendre , le remettre sur le métier à tisser des mots ... qu'ils n'hésitent pas...en tant que maître de cérémonie je le permets et même, je l'encourage ... chaque texte se recrée sous chaque lecture et parfois un mot ... une virgule, une idée viennent en plus .. ou en moins et change tout ...
joeldu18cher a dit:j'aime cette jolie âme pure qui s'en va vers l'horizon de la vie au fil de ton texte .. qu'emporte-t- elle avec elle ? que cachait cet homme austère ? quelle belle évocation de l'ombre d'un père ..? te voici parmi les plus rapides à avoir écrit un texte ... auquel tu as offert des images-enluminures ... ai je le droit de voter pour celui qui m'a désigné comme successeur sur le fil ..?
mais la qualité et la diversité sont là .. bravo à tous !!!
si certains veulent rectifier leur texte , le reprendre , le remettre sur le métier à tisser des mots ... qu'ils n'hésitent pas...en tant que maître de cérémonie je le permets et même, je l'encourage ... chaque texte se recrée sous chaque lecture et parfois un mot ... une virgule, une idée viennent en plus .. ou en moins et change tout ...
Ta proposition de rectification des textes m'intéresse.
Justement, j'ai relevé une faute de frappe à un moment qui ne me permettait plus d'éditer mon post, puisqu'on ne peut pas éditer un post après trois heures. Je verrai alors si je profite de l'occasion pour effectuer d'autres petits aménagements.
Ta conception des textes que l'on peut retravailler avant l'appréciation finale qu'ils recevront donne par ailleurs un bel aperçu de la chance qu'ont tes élèves.
Concernant tes questions relativement à l'histoire de mon texte, je peux, si tu le souhaites, te proposer trois façons de te répondre... Au moins en partie...
1) Je poste une deuxième version de mon texte, augmentée d'un paragraphe ou deux, si cela peut tenir dans un seul post.
2) Je rédige une sorte de suite, dans un deuxième post. Dans le cadre de l'actuelle session, ou "hors concours", juste comma ça...
3) Je te réponds dans le cadre d'un petit commentaire de mon texte, en suggérant quelques angles de lectures ou d'interprétations possibles, mais sans révéler non plus ce qui n'a pas forcément besoin de l'être.
PS : Je ne sais pas du tout si tu as le droit de voter pour moi.
Sur ce point précis, les habitués de longue date de ce thread vont sans doute te répondre. J'ai posté pour le plaisir, parce que ce thread m'a redonné envie d'écrire. :love: :love: :love: :love: :love:- Statut
