aricosec a dit:hello NED
il y a quelques mots que je ne comprend pas,:eek:
est ce du galactéen du sud , ou du nord ! :o
là est la question !
Ben heureusement que tu es là pour faire vivre ce sujet Arico... :siffle:
aricosec a dit:hello NED
il y a quelques mots que je ne comprend pas,:eek:
est ce du galactéen du sud , ou du nord ! :o
là est la question !
L'aricosecmacelene a dit:Ben heureusement que tu es là pour faire vivre ce sujet Arico... :siffle:
aricosec a dit:hello NED
il y a quelques mots que je ne comprend pas,:eek:
est ce du galactéen du sud , ou du nord ! :o
là est la question !
loustic a dit:Voilier Clown Austère Rire Pure
Dans la fontaine le beau voilier
Ne pourra jamais naviguer
Pas même doucement tanguer
Le voici qui coule quel merdier
C'est pas l'moment de faire le clown
Le gamin s'est donné du mal
Il est de la flotte l'amiral
Le vent arrive vite ma doudoune
De Neptune le regard austère
Impressionne le jeune enfant
Qui reste planté là devant
Mais que veut donc ce vieux pépère
Finalement il vaut mieux en rire
Un vrai naufrage quoi de plus beau
La fin rêvée pour un bateau
Maintenant il faut applaudir
A côté jaillit une eau pure
Sur Amphitrite tout en hauteur
Regarde maman la statue pleure
Mais non c'est une éclaboussure
:zen:
(Nancy, place Stanislas, les fontaines)
NED a dit:THÈME: UNE FEMME PLEURE ....
MOTS : VOILIER,CLOWN ,AUSTÈRE ,RIRE ,PURE
---------------------------------------------------
"Quand ladite Manue se rencontru dudit Ned"
En cestuy temps, où les manents Macgeens et Macgéénes n'existantes point,
Les Nédiens de la contrée estoient à guarder les vignes.
En empeschasse qu'un austère estourneau ne mangeassent les raisins.
Toutesfoys advisoyt une foys que le dit metiers soye bien digne.
Les bellasses bergières se vennnaient donc à la bonne aide,
Un bon donatoire d'un manger à desieuner aux glorieux gardiens.
La pure Manue chère lye avecques ces fouaces et beaulx viandrons pour le Ned,
Il se fiolent de bons rire ensemble au son de la belle bouzine et au vues des beaux gros seins.
Mais vlatipas qu'al me donne au diable.
La Manue lerné passoient le grand quarroy menans,
Tomba la chute eyste bien mal se fit y feust l'accable.
Perdit lesbonnes denrées au trou boueux, miserere des larmes de ses joues coulant.
Le bon Ned, bien jouasse soyat-il tousles jours,
Adoncques prise la guelasse d'un clown triste.
Voyants sa mie pouvre villaine blessée, n'y point de resistance à cacher son Amour,
S'estoya en empresse sa belle, lui biser le front, telle l'artiste.
Par ma foy, bien malheur fit d'heureux coeurs affolés,
Quitation des vensdanges, Ilz ont pris Bretaigne.
Dans un voilier fleusry, navigots firent voyager,
partans d'ou ie demoureray chemin, vers des isles loigtaines...
:love:
loustic a dit:L'aricosec
Un drôle de mec
Au Mac high-tech
Jamais d'échec
Même au basket
Un vrai pète-sec
Pas un blanc-bec
Ni un métèque
Une sorte d'évèque
Pire archevèque
Un p'tit peu grec
Habite au Pecq
Ou à Bolbec
'stralopithèque
Bouffe du biftek
Et d'la pastèque
V'la qu'il défèque
A peine craspec
Vite plan ORSEC ! ! ! ! !
File-lui un chèque
Pas un kopeck
:love: :love: :love: :love: :love: :love:macelene a dit:
Mer frisottante... pas de nuages dans le ciel. Pourtant, on ne sait jamais ce qui peut arriver en mer. Le voilier est sur le point de larguer ses amarres. Ils vont prendre la route, cabotage en demi- teinte le long de la côte ouest de l'île, juste le temps de trouver un abri pour une nuit.
Dans le carré de Pila, la bouteille de Gin bien entamée ne bouge pas.
Ana chantonne à voix basse, l'esprit ailleurs, tentant de convoquer les formes empilées dans son tiroir à rêves, tandis que R. termine les man½uvres.
Quel genre de loustic était-il donc ce clown?
Et si tout en lui n'était qu'esbroufe?
Son doute constant envers sa propre capacité à déchiffrer les énigmes de la vie, allait-il lui faire perdre la raison?
Le voilier décroche. On entend juste le ronron régulier du 65 CV diesel Volvo Penta en fond de cale.
Ana prend un livre.
R. connaît la route par c½ur, il sait où il va. Déjà le soleil embrase le ciel avant de disparaître et la crique de Senetosa est là. Douce, silencieuse, déserte, encore tiède. Un abri idéal.
Man½uvres à l'envers, l'ancre s'accroche et la chaîne se tend.
R. la rejoint se pose à côté d'elle, se sert un verre et s'affale.
Ana en profite pour laisser tomber sa tête sur son épaule.
Ils en sont à un moment où le genièvre va se charger de continuer le film en N & B.
Tout semble dans l'ordre des choses. Un ordre exigé par les circonstances.
Ils ont déjà vécu cette scène des tas de fois dans leur vie, et il y a quelque chose de rassurant à risquer perdre la partie...
R. se demande ce que pouvait bien ressentir l'homme qui partait pour la première fois, chasser un trésor, une femme, sans l'avoir lu auparavant dans aucun livre de sa bibliothèque.
Plus léger qu'un cauchemar, le ciel se charge de résidus de brume grise, ou tissée de tous les gris et où toutes les couleurs s'estompent à l'approche de la tempête sur la crique déserte de Senetosa.
On ne sait jamais ce qui peut arriver pendant une tempête, elle peut souvent se déchaîner avec violence.
Brusquement Ana dit, je veux prendre une douche brûlante, nue, avec plein de vapeur comme si c'était la brume de la haute mer. Et nous deux dans cette brume, sans que plus jamais tu ne me parles de bateaux, ni de rien. J'ai tellement bu que je veux seulement embrasser un homme.
Ôte ton masque de guerrier austère et fais moi rire et pleurer.
Longtemps après, dans le noir, avec juste un rayon de lune blanc-pur rayant la mer noire, ils se sont imbriqués l'un dans l'autre, comme s'ils l'avaient toujours fait.
Pas de paroles pour justifier l'inéluctable. Sans fioritures.
- s'il arrive quelque chose, ne me laisse jamais seule.
Soudain le bruit de la pluie qui tambourine sur le pont au dessus d'eux paraît sinistre. État doux-amer, respiration lente et chaude.
Les mots que dit Ana semblent plus impressionnants que le vacarme de la tempête.
- Ne dit rien, murmura-t-il
- Je ne veux pas que tu meures.
- Ça n'arrivera pas.
- Ça arrive des fois.
R. sent bouger Ana qui se sert plus étroitement sur lui.
- Jure moi...que tu ne me laisseras pas... seule au MOnde.
R. bouge la tête blottie au creux de son épaule en signe de oui.
Il sent alors le corps nu qui vient sur le sien pour le chevaucher, les cuisses ouvertes sur ses hanches, tempête double des corps et des éléments, sa bouche cherchant la sienne, sans lui laisser d'autres échappées que la fuite en avant, l'étreinte intense, l'abandon, la déroute.
Alors une larme lourde et brûlante tombe sur son visage. R. embrasse ému les lèvres entre-ouvertes et humides qui laissent échapper, fragile comme le temps, un long soupir de Femme qui pleure de Bonheur.
Mais non Joël ! Mais non !joeldu18cher a dit:aricosec et loustic pour le coup sont hors sujet mais seraient vraiment à primer
:love:
joeldu18cher a dit:je prends le temps de relire tous ces textes et je vous dis le resultat de mon jury intérieur dans l'aprésmidi :zen:
joeldu18cher a dit:j'hésite encore entre deux .. je corrige quelques copies et je me décide enfin à donner les clés à quelqu'un
macelene a dit:
Mer frisottante... pas de nuages dans le ciel. Pourtant, on ne sait jamais ce qui peut arriver en mer. Le voilier est sur le point de larguer ses amarres. Ils vont prendre la route, cabotage en demi- teinte le long de la côte ouest de l'île, juste le temps de trouver un abri pour une nuit.
Dans le carré de Pila, la bouteille de Gin bien entamée ne bouge pas.
Ana chantonne à voix basse, l'esprit ailleurs, tentant de convoquer les formes empilées dans son tiroir à rêves, tandis que R. termine les man½uvres.
Quel genre de loustic était-il donc ce clown?
Et si tout en lui n'était qu'esbroufe?
Son doute constant envers sa propre capacité à déchiffrer les énigmes de la vie, allait-il lui faire perdre la raison?
Le voilier décroche. On entend juste le ronron régulier du 65 CV diesel Volvo Penta en fond de cale.
Ana prend un livre.
R. connaît la route par c½ur, il sait où il va. Déjà le soleil embrase le ciel avant de disparaître et la crique de Senetosa est là. Douce, silencieuse, déserte, encore tiède. Un abri idéal.
Man½uvres à l'envers, l'ancre s'accroche et la chaîne se tend.
R. la rejoint se pose à côté d'elle, se sert un verre et s'affale.
Ana en profite pour laisser tomber sa tête sur son épaule.
Ils en sont à un moment où le genièvre va se charger de continuer le film en N & B.
Tout semble dans l'ordre des choses. Un ordre exigé par les circonstances.
Ils ont déjà vécu cette scène des tas de fois dans leur vie, et il y a quelque chose de rassurant à risquer perdre la partie...
R. se demande ce que pouvait bien ressentir l'homme qui partait pour la première fois, chasser un trésor, une femme, sans l'avoir lu auparavant dans aucun livre de sa bibliothèque.
Plus léger qu'un cauchemar, le ciel se charge de résidus de brume grise, ou tissée de tous les gris et où toutes les couleurs s'estompent à l'approche de la tempête sur la crique déserte de Senetosa.
On ne sait jamais ce qui peut arriver pendant une tempête, elle peut souvent se déchaîner avec violence.
Brusquement Ana dit, je veux prendre une douche brûlante, nue, avec plein de vapeur comme si c'était la brume de la haute mer. Et nous deux dans cette brume, sans que plus jamais tu ne me parles de bateaux, ni de rien. J'ai tellement bu que je veux seulement embrasser un homme.
Ôte ton masque de guerrier austère et fais moi rire et pleurer.
Longtemps après, dans le noir, avec juste un rayon de lune blanc-pur rayant la mer noire, ils se sont imbriqués l'un dans l'autre, comme s'ils l'avaient toujours fait.
Pas de paroles pour justifier l'inéluctable. Sans fioritures.
- s'il arrive quelque chose, ne me laisse jamais seule.
Soudain le bruit de la pluie qui tambourine sur le pont au dessus d'eux paraît sinistre. État doux-amer, respiration lente et chaude.
Les mots que dit Ana semblent plus impressionnants que le vacarme de la tempête.
- Ne dit rien, murmura-t-il
- Je ne veux pas que tu meures.
- Ça n'arrivera pas.
- Ça arrive des fois.
R. sent bouger Ana qui se sert plus étroitement sur lui.
- Jure moi...que tu ne me laisseras pas... seule au MOnde.
R. bouge la tête blottie au creux de son épaule en signe de oui.
Il sent alors le corps nu qui vient sur le sien pour le chevaucher, les cuisses ouvertes sur ses hanches, tempête double des corps et des éléments, sa bouche cherchant la sienne, sans lui laisser d'autres échappées que la fuite en avant, l'étreinte intense, l'abandon, la déroute.
Alors une larme lourde et brûlante tombe sur son visage. R. embrasse ému les lèvres entre-ouvertes et humides qui laissent échapper, fragile comme le temps, un long soupir de Femme qui pleure de Bonheur.
joeldu18cher a dit:CAR son texte est développé , mis en page ... empreint d'émotion et de miroir...
et je suis touché par les instants de bonheur d'une femme qui pleure ... par la sensualité qui a inspiré certains derrière les larmes et la femme ... et pourtant , je sais qu'il reste encore surement bien des textes et d'aventures à écrire, à découvrir ... encore plus loin que ces mots que ce sujet ...
enfin , c'est ... une femme qui va nous ouvrir un nouveau chemin pavés d'un thème et de quelques mots où s'abriter .. se retrouver ... partager.... :zen: