et avec la tête ? v2

Statut
Ce sujet est fermé.
Bah alors ?
Ca sent le postage à la dernière minute, ça (sinon, c'est vache de nous appâter et de nous laisser en plan comme ça)

Sinon, merci bien, j'ai un mal de chien à savoir à qui je vais passer la main !
 
g200 a dit:
Les résultats sont à quelle heure???
Le suspense est grand!;)
Fin de l'acceptation des copies à 12h pile.
Résultat dès que j'ai choisi.
Moi aussi je suis grand (oui, euh, rien à voir, mais j'avais envie de le dire)
 
Nephou a dit:
le relief de ses muscles marqués par les rigoles de sang donnaient l’impression, dans la lueur du crépuscule, d’une géante de marbre, nue, chassant dans la plaine.

... Encore quelques efforts et elle pourrait échapper à ce sortilège pour enfin regagner son manoir et l'Épée.

Ca y est c'est fini !!! :cool: :cool:

Comment ca c'est un faux ????? :confused: :confused:

:D :D ;)
 
PonkHead a dit:
sujet : Folie barbare

Mots imposés :
- Epée
- Sortilège
- Lande
- Manoir
- Crépuscule

Date limite de participation : lundi 03/07 à midi.

Vous l'aurez compris, je m'attend à de l'héroic-fantasy.
Mais j'aime les surprises.


Je ne sais plus comment j'en étais arrivé là... Je portais mon armure et autant d'armes que j'en pouvais porter, et je cheminais dans les marécages nauséabonds de la Vallée Maudite, escorté par une bien pauvre armée... Des nains hirsutes, des elfes fatigués, des mercenaires peu reluisants dont la loyauté ne valait sans doute pas les pièces d'or qu'ils avaient réclamé en paiement de leurs services...
Une poignée de quelques dizaines d'hommes, pour autant qu'on eût pu appeler hommes les créatures qui formaient une troupe aussi baroque...
Nous peinions à avancer... La boue ralentissait nos pas... Nous ne pouvions pas nous séparer de nos armes, et nous n'avions plus de montures pour nous porter... Aux premiers hurlements de nos assaillants, j'eus à peine le temps de sortir de son fourreau mon épée à deux mains, et de prendre ma part au fracas du carnage qui venait de commencer...

Les survivants qui m'accompagnaient encore n'eurent que le temps de me suivre à la hâte avant un deuxième assaut fatal de nos assaillants... Quelques-uns de mes compagnons tombèrent sous les flèches ennemies, tandis que nombre de cadavres démembrés ou éviscérés ajoutaient déjà à la puanteur inhérente au lieu... Notre mission justifiait tous les sacrifices, et chacun de nous aurait donné jusqu'à sa vie, jusqu'à son âme pour remplir la mission qui nous incombait. Il nous fallait réussir, fût-ce au prix d'un quelconque sortilège...
Nous parvînmes bientôt à la Grotte aux Sorcières, où les habitantes des lieux nous soulagèrent de nos dernières pièces d'or en prix de leur assistance...
Lorsque nous quittâmes nos repoussantes hôtesses, la nuit commençait déjà à tomber...

Bientôt, nous fûmes au coeur de la lande. Le ciel nocturne nous cachait insuffisamment, car la nuit était claire, et nous restions exposés à la vue de nos ennemis, dont le prochain assaut ne tarderait pas.
Si ce n'est que le danger se manifesta cette fois sous forme de créatures presque aussi grandes que les collines derrière lesquelles leurs monstrueuses silhouettes se dessinaient, à la faveur d'une inquiétante pleine lune...
De gigantesques dragons ailés, au nombre de trois au moins, commençaient à se profiler devant nous en faisant raisonner le paysage entier de leurs sifflements hideux et du bruit flasque de leur lourde reptation... Puis ils se dressèrent sur leurs pattes crochues et déployèrent leurs immenses ailes en fondant sur nous...
Avant qu'aucun d'entre nous n'ait pu mettre la main sur la moindre arme conventionnelle, j'ordonnai à chacun d'utiliser son filtre d'invisibilité, et de diriger vers les yeux des dragons les perles magiques seules capables de les hypnotiser, transformant leurs mouvements en une hallucinante danse docile... Bientôt ils furent immobiles, au point qu'il nous fut facile de les monter... Ce n'est que sur notre ordre qu'ils se levèrent, prirent leur envol, et nous menèrent malgré eux au lieu où devait s'achever notre périple...
Les sorcières avaient mille fois mérité leur or.

Les immenses reptiles ailés se posèrent sans trop de bruit non loin du manoir que nous recherchions depuis si longtemps... L'endroit semblait désert, et nous pénétrâmes sans trop de difficulté au coeur de l'inquiétante bâtisse...
Nos torches, puis nos chandelles éclairèrent d'immenses pièces qui semblaient n'être plus peuplés que de cadavres, en armure pour la plupart, et sans doute là depuis des années...
Peu de temps s'écoula avant que nous parvinrent les intonations d'étranges psalmodies... La jeune princesse Ceylia était nue, et son magnifique corps vierge, écartelé et enchaîné sur un autel, nous indiquait que le sacrifice rituel était imminent...
Mes hommes et moi-même livrèrent aussitôt une bataille soudaine contre de longues et maigres silhouettes encapuchonnées, dont les bras semblaient terminées par des mains squelettiques et griffues...
Le sort nous fut clément au point que la victoire sous sembla presque facile...

Le crépuscule du matin baignait le paysage d'une étrange lueur violette, alors que la princesse Ceylia se dirigeait vers l'un des dragons ailés, entourée de son improbable escorte...
La princesse avait été rhabillée un peu vite à mon goût, et rien ne m'autoriserait jamais à lui faire la cour, ni même à espérer de sa part d'autre récompense que sa gratitude. Sans doute les traditions de ce royaume ne le permettaient-elles pas...
De toute façon, ainsi en avait décidé le Maître de Jeu.
Mon personnage n'était pas mort, et c'était heureux, car il m'accompagnait déjà depuis des années...

Le petit matin m'était pénible, ce jour-là, après vingt heures ininterrompues à écouter les descriptions des uns, les indications des autres, les instructions du maître de jeu et à lancer les dés...
Maudits jeux de rôles...
 
Nephou a dit:
arrg… je me dépêche :rateau:
sujet : Folie barbare ; Mots imposés :— Épée, — Sortilège, — Lande, — Manoir, — Crépuscule
v.2 ;-)

Un bruissement, un souffle dans la plaine gelée : gauche, droite, gauche, droite, avec un léger mais rapide balancement une silhouette féminine courait dans l’embrasement que le soleil mourant propageait au paysage. Les oscillations accéléraient. Deux jambes trop courtes pour un torse trop large. C’est ainsi qu’elle décrivait souvent son reflet à l’occasion de quelque baignade ou encore le regret qu’elle avait à l’occasion de rencontre importunes avec l’encadrement des baraques branlantes qui lui servaient souvent de cantine ou de logis. Cette anatomie lui pesait d’autant plus alors qu’elle devait courir à travers de hautes herbes coupantes couvertes de givre. Ivre de l’air qui lui manquait elle traçait de ses cuisses et de ses épaules un sillon perlé de sang dans la lande argentée par l’hiver. Sa situation ne s’arrangeait pas : passant de l’évasion à la fuite. Elle pensa aux précédents jours avant de chasser toute pensée : elle n’avait pas le temps.

Enfin tout s’obscurcit ; tout se tut.

Dans l’effort et la douleur, son corps fatigué se tétanisait ; le relief de ses muscles marqués par les rigoles de sang donnaient l’impression, dans la lueur du crépuscule, d’une géante de marbre, nue, chassant dans la plaine. Les derniers rayons sublimèrent l’illusion avant de la tuer. De nouveau elle était le gibier. Elle ne pouvait voir ses poursuivant mais elle imaginait le souffle de leurs limiers se mêlant au sien. C’est alors qu’elle chut. Ses regards désespérés en arrière lui avaient masqué les racines affleurantes d’un chêne, sans doute plusieurs fois centenaire, planté au milieu de nulle-part. Épuisée, allongée de toute sa nudité elle ressentit le froid de la terre envahir son ventre. Elle rampa jusqu’au tronc et péniblement s’y adossa ; elle était prête à en finir. Les yeux fermés, elle fit appel au seul sortilège qu’elle connaissait, fille d’esclave, l’incantation que l’on psalmodiait lors de l’adieu aux morts. Sa voix s’éleva en silence, dans la nuit et les feuille s’agitèrent comme troublées par son souffle muet.

Enfin tout s’obscurcit ; tout se tut.

Elle se laissa porter par son dernier rêve. Elle courait dans la plaine, sous le soleil, ivre de liberté. Elle dansait et chantait, portée par une joie qu’elle ne pouvait garder pour elle, qu’elle ne pouvait taire. Elle vivait tout en un instant. Elle se couvrait de feuille. Elle y redécouvrait encore et encore l’amour. Elle vibrait de tout son corps : elle avait soif et faim… elle se gorgeait d’excitation, de plaisir… elle s’offrait et s’abandonnait… elle recevait de mille choses, de mille personnes. Elle y redécouvrit la force. Nul ne lui résistait. Elle couvrait son corps de sang plus encore que d’amants. Elle brandissait haches et épées. Elle était la femme nue, puissante, qui faisait frémir hommes femmes de désir et de peur. Courtisée des rois et de leurs épouses elle était puissante. Elle hantait leurs rêves et leurs manoirs.

Enfin tout s’obscurcit ; tout se tut.

Elle se réveilla au contact de l’acier. La lune caressait désormais son corps marbré. Elle se sentait troublée, gonflée et légèrement humide. Le souffle court, les bras et les cuisses tétanisés. Elle serrait les poings sur la garde de deux couteaux aux lames courbes et effilées. Autour d’elle la mort.

Enfin tout s’éclaircit ; tout se tut. Elle se leva…
 
PonkHead a dit:
Fin de l'acceptation des copies à 12h pile.
Résultat dès que j'ai choisi.

Gnarf gnarf gnarf, 12h24 c'est trop tard Nephou !!!
0021.gif

Mouhahahahahahahahahah !!!!



Ben quoi :rose:
On peut toujours rêver nan ?

:p
 
Bah, les horaires...

beaucoup de participants, des nouveaux, des agueris, pas mal de bonnes choses - en vrac et en en oubliant sûrement, l'originalité du foot/barbare, un clin d'oeil au quai Branly, du maître du jeu en forme de madeleine proustienne pour moi...

Et puis, cette folie barbare là :
Nephou a dit:
Elle se laissa porter par son dernier rêve. Elle courait dans la plaine, sous le soleil, ivre de liberté. Elle dansait et chantait, portée par une joie qu’elle ne pouvait garder pour elle, qu’elle ne pouvait taire. Elle vivait tout en un instant. Elle se couvrait de feuille. Elle y redécouvrait encore et encore l’amour. Elle vibrait de tout son corps : elle avait soif et faim… elle se gorgeait d’excitation, de plaisir… elle s’offrait et s’abandonnait… elle recevait de mille choses, de mille personnes. Elle y redécouvrit la force. Nul ne lui résistait. Elle couvrait son corps de sang plus encore que d’amants. Elle brandissait haches et épées. Elle était la femme nue, puissante, qui faisait frémir hommes femmes de désir et de peur. Courtisée des rois et de leurs épouses elle était puissante. Elle hantait leurs rêves et leurs manoirs.
comme un rappel, un écho de chose que j'ai essayé, tenté, une vibration qui me rappelle des trucs.

Bon, verdict : nephou.
A toi la main.

Et un bye-bye estival du Ponk aux maniaques du texte - rendez-vous à la rentrée.
 
PonkHead a dit:
Bah, les horaires...

beaucoup de participants, des nouveaux, des agueris, pas mal de bonnes choses - en vrac et en en oubliant sûrement, l'originalité du foot/barbare, un clin d'oeil au quai Branly, du maître du jeu en forme de madeleine proustienne pour moi...

Et puis, cette folie barbare là :

comme un rappel, un écho de chose que j'ai essayé, tenté, une vibration qui me rappelle des trucs.

Bon, verdict : nephou.
A toi la main.

Et un bye-bye estival du Ponk aux maniaques du texte - rendez-vous à la rentrée.
Alors bravo !
:up:
rendez-vous à la rentrée ?!?!?
Juillet août septembre... et puis quoi ? Quelle année ? Toujours préciser l'année S.V.P.
Quelle époque !
Gnarf gnarf gnarf, 12h24 c'est trop tard Nephou !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
PonkHead a dit:
Bah, les horaires...

beaucoup de participants, des nouveaux, des agueris, pas mal de bonnes choses - en vrac et en en oubliant sûrement, l'originalité du foot/barbare, un clin d'oeil au quai Branly, du maître du jeu en forme de madeleine proustienne pour moi...

Et puis, cette folie barbare là :

comme un rappel, un écho de chose que j'ai essayé, tenté, une vibration qui me rappelle des trucs.

Bon, verdict : nephou.
A toi la main.

Et un bye-bye estival du Ponk aux maniaques du texte - rendez-vous à la rentrée.
Merci :)

bon, le thème est : aime ton prochain
les mots : — viandox, — courge, — Uilleann pipe, — glisser, — Wisteria floribunda
le délai : —› 17 juillet 206 à midi
 
loustic a dit:
Alors bravo !
:up:
rendez-vous à la rentrée ?!?!?
Juillet août septembre... et puis quoi ? Quelle année ? Toujours préciser l'année S.V.P.
Quelle époque !
Gnarf gnarf gnarf, 12h24 c'est trop tard Nephou !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Septembre 2006 pour le retour du Ponk.
Ah là là, comment qu'on dirait la bande annonce d'un blockbuster américain !!!!
L'a pris la grosse tête, le Ponk.

"Aimer le prochain"
C'est un slogan d'insatisfaite, ou de collectionneuse, ça...
Ouais, ok, heureusement que je pars, pas trop qualifié pour le sujet en cours.
 
ça aucun probléme, vive NEPHOU :up:
-
d'autant plus que son devoir va amener du sexe,
viandox, courge,pipe , glisser , :siffle: :rose:
-
je vais m'appliquer,
:D
 
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Réactions: Nephou
Bravo, Bravissimo... Et tout ce qui va avec. :up: :up: :up:
 
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Réactions: Human-Fly
bravo à Nephou :up: et bonnes vacances au zentil ponk ponk fais attention à toi hein et reviens nous en super ponk !:love:

y'a des mots qui m'échappent dans le sujet proposé:D:rose:
 
Statut
Ce sujet est fermé.