je dirais meme plusLemmy a dit:
toujours fier de faire des vers LUCG
.
et ce n'est pas parce qu'il est malade ....
je dirais meme plusLemmy a dit:
Lemmy a dit:pour un début
aricosec a dit:j'suis d'accord avec toi,ce GRUG a un style,c'est surtout ce qu'on cherche ici,les gagnants ne sont pas toujours les plus meritants,sans quoi je gagnerai toujours
TibomonG4 a dit:Bravo Grug pour ton premier essaiÇa promet pour la suite
Roberto Vendez a dit:Il me fallut juste du temps libre...
J'ai sauté dessus !!
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Voilà un jour il est parti.
Il a plié bagage pendant que j'étais en balade, en rentrant dans la chambre de bonne j'ai remarqué l'odeur de la confusion et de la lâcheté j'ai vu qu'il avait pris l'essentiel et fuis vers ailleurs sans retour, j'ai su que je ne le reverrais pas.
Par mauvaise conscience il avait éventré le sac de croquettes, ma gamelle débordait rachat absurde, il avait laissé le sac déchiré, de quoi survivre quelques jours a t-il sans doute pensé le regard baissé.
J'ai pris notre séparation avec fatalisme et suis repartie sur les toits, un peu vexée je dois l'avouer.
Quand j'ai eu fini les croquettes desséchées, au bout de deux semaines, plus aucune vibration de vie de lui ne subsistait dans l'appartement, plus aucune idée de bonheur passé.
Je pensais à lui parfois en faisant ma toilette sur le rebord de la fenêtre, il a choisi une vie différente, mais a t-on vraiment jamais le choix ?
Non.
Lui, Marc-Eric il avait fui, sa faiblesse l'avait entrainée, début d'une spirale que j'avais senti tournoyer lentement en lui.
Je partis dans l'escalier de service de cette cour intérieure, jusqu'aux caves, que je mis des jours à explorer prudemment, la chasse était excitante et me vivifiait, les souris étaient maladroites et lentes et je me régalais de leurs cris aigus et de leurs entrailles chaudes, que c'est bon de se sentir griffue et impitoyable.
Des gens inconnus vinrent déménager les pauvres accris de mon ancien maître, la chambre resta vide la fenêtre fut fermée et seul le papier peint jauni témoignait du passage de Marc-Eric.
Un jour je tombais sur la dame du cinquième sur son palier de service, elle eut un sourire que je jugeai sincère et je décidais de tenter ma chance de manger autre chose que des détritus frais et des rongeurs couineurs.
Je vins donc faire ma pute en glissant ma fourrure sur sa cheville, en miaulant yeux mi-clos.
La jolie dame me donna raison et des restes de roti froid totalement succulents qui lui valurent mon amitié et force ron-rons.
Elle devint mon amie.
Elle m'acheta des boites coûteuses et plates, dorée en aluminium avec des goûts inédits.
Je m'endormais parfois sur ses genoux elle me gratouillait le ventre, avec elle je veillais toujours à être belle et propre et sentir bon. Ses caresses délicates me plaisaient.
Je ne m'offrais qu'à elle et disparaissais quand l'appartement se remplissait.
Elle n'aimait plus son mari, je le sentais bien, elle aimait ses enfants mais elle n'était pas femme à se satisfaire de cet amour-là. C'est grâce à l'argent de son mari que je bouffais des boites de luxe, mais cet argent-là ne l'amusait plus je le savais.
Un jour qu'elle pleurait, et je me frottais contre elle on s'endormit ensemble.
Une nuit je pris le risque de venir la rejoindre dans le lit conjugual, j'entendis son petit rire surpris et ravi dans la pénombre où elle voyait mal.
Un jeune homme emménagea dans la chambre vide au dessus.
Il me parut convenable et sûr de lui mais pas trop.
Un type attentif, pas bête, retenu et joueur, des qualités de chat en somme, et il pensa m'adopter alors que bien entendu c'était bien prétentieux de sa part.
Il était beau mec et étudiait trop pour avoir autre chose que des grandes copines qui se laissaient embrasser sur son clic-clac, il leur caressait les seins sous le sweat-shirt, rien de bien intéressant pour moi comme pour lui.
Il me parut approprié au problème vital de ma dame du dessous.
Ce fut chose facile que de régler le problème.
Un après-midi d'été commençant je me rendis chez elle et à force de miauler elle me suivit intriguée dans l'escalier (une chatte aussi intelligente que moi, vous n'en connaissez certainement pas, je suis une sorte de Rintintin dans un genre plus élégant et subtil).
Quand elle fut sur le palier face au toit de zinc je filais sur la gouttière et bondit sur le rebord de la fenêtre d'Antoine, et miaulait comme une folle pour attirer l'autre idiot qui était plongé dans un livre d'anatomie.
Il vint à la fenêtre.
Je m'éclipsais dans la chambre et les écoutais suivre tranquillement le chemin que je leur avais tracé.
Les hommes sont un peu bêtes mais charmants : sa robe bleu foncé était courte et bien remplie, je sentis qu'Antoine ne résisterait pas, il était pas rasé, un peu décoiffé, il riait bêtement en parlant de moi elle n'allait pas résister non plus.
Ils attendirent la semaine suivante pour faire l'amour dans la chambre sous les toits, et je soupirais d'aise en les écoutant crier de bonheur, puis par pudeur je partis me promener, assez fière de moi.
Dans l'histoire je ne fus qu'entremetteuse mais je me fis avoir : ils partirent ensemble et la chambre fut de nouveau vide.
Ils avaient choisi un chemin différent, scandaleux, mais ensemble, ils pensaient trop à leur tremblement de terre pour penser à me dire au revoir ou me remercier, hop ils s'enfuirent en riant de peur.
Le mari riche du cinquième se retrouva avec les enfants dont il ne savait que faire, et moi... Hé bien je repartis ramper, oreilles à l'horizontale et moustaches frémissantes, dans la poussière des caves.
.TibomonG4 a dit:Bon c'est juste histoire de remettre la date de clôture
aricosec a dit:Ils ou Elles devraient quand même signaler leur indisponibilités de temps
c'est vrai ça,et si ils ou Elles étaient morts,comment le saurait-on !
TibomonG4 a dit:Bon que ceux qui ne sont pas contents s'insurgent maintenant ou se taisent jusqu'à lundi soir
...mon pauvre !!!Roberto Vendez a dit:je reviens de chez l'ophtalmo pour mes fonds de l'il annuels
Roberto Vendez a dit:Rhôôô !
Euh... Vous me verriez, j'y vois que dalle, volets fermés, luminosité de l'écran mini-mini, paupières mi-closes et yeux noirs profonds, je reviens de chez l'ophtalmo pour mes fonds de l'il annuels, dilaté à mort, chuis qu'un mec à frime bourré d'atropine !!
...tiens ça me fait penser qu'il faut que je prenne rendez-vous pour une coloscopie !!!Roberto Vendez a dit:Ma beauté est à l'intérieur.
Seules certaines femmes, avec un appareillage coûteux et de longues études, peuvent discerner ma vraie splendeur.