Parlons vroum vroum... (beurk v2)

La 4L ... voiture mythique pour moi qui, immédiatement, me fait penser aux ... bananes !!!! :woot:

Quand je travaillais à Kinshasa, j'utilisais une vieille 4L dans un beau rouge délavé - sa particularité était de ne plus avoir de pare-brise et qu'il manquait la porte côté passager (situation normale à Kinshasa ! :hilarious: )

Elle roulait dans toutes les conditions et ne m'a jamais laissé tomber ! :up:

Tous les jours, je faisais la route de Limete à Kinshasa et la particularité de cette route, c'est qu'elle était bordée de zaïroises vendant des régimes de bananes !

Comme la circulation était démente, on roulait au pas ce qui faisait de moi la cible idéale pour ces vendeuses hors pair ! Elles jetaient leurs bananes par le côté passager de la 4L et se couchaient littéralement sur le capot en attendant que je les paie !

Impossible pour moi d'éviter cette situation et chaque matin je me retrouvais avec des kilos de bananes que je distribuais gratos à mes collègues - ce qui m'a valu le surnom de Mister Banana durant tout mon séjour ! :hilarious:

Voilà pourquoi, quand on me parle de la 4L, les bananes me sautent encore au visage ! :kiss:
 
La 4L ... voiture mythique pour moi qui, immédiatement, me fait penser aux ... bananes !!!! :woot:

Quand je travaillais à Kinshasa, j'utilisais une vieille 4L dans un beau rouge délavé - sa particularité était de ne plus avoir de pare-brise et qu'il manquait la porte côté passager (situation normale à Kinshasa ! :hilarious: )

Elle roulait dans toutes les conditions et ne m'a jamais laissé tomber ! :up:

Tous les jours, je faisais la route de Limete à Kinshasa et la particularité de cette route, c'est qu'elle était bordée de zaïroises vendant des régimes de bananes !

Comme la circulation était démente, on roulait au pas ce qui faisait de moi la cible idéale pour ces vendeuses hors pair ! Elles jetaient leurs bananes par le côté passager de la 4L et se couchaient littéralement sur le capot en attendant que je les paie !

Impossible pour moi d'éviter cette situation et chaque matin je me retrouvais avec des kilos de bananes que je distribuais gratos à mes collègues - ce qui m'a valu le surnom de Mister Banana durant tout mon séjour ! :hilarious:

Voilà pourquoi, quand on me parle de la 4L, les bananes me sautent encore au visage ! :kiss:
Comme quoi les madeleines à la banane existent, qui de plus sont véhiculées à nos songes par des anges à 4 ailes. ;)
 
  • J’adore
Réactions: thebiglebowsky
Puisque TopChef rediffuse sa recette de Proust, je vais y aller de ma petite réminiscence sur les Renault.

« Lors de ma dernière année de collège, j'ai participé à un séjour linguistique au sud de l'Espagne. Dans le bus qui nous menait au fin fond du sud du pays espagnol, je passais mon temps contre la vitre. Je me rappelle au moment du départ avoir bataillé avec mon voisin pour ne pas être côté couloir, sans effusion ni gnon mais quand même, je n'avais pas autant d'autorité que maintenant, hé hé. N'empêche, c'est pendant ce voyage « au pays de Picasso » que j'ai découvert l'existence de la Renault 7 ! À l'époque, j'aimais déjà bien la R5. Mais de la voir avec un cul, pardon un coffre au lieu d'un haillon, je l'aimais d'autant plus ! »

:cool:
 
  • Haha
Réactions: thebiglebowsky
Des anecdotes sur la 4L je peux vous en fournir quelques unes...
  • Un Paris-Rennes de nuit dans le brouillard, en se cramponnant au volant parce que suite à un accident le chassis était faussé et elle tirait à droite, pas qu'un peu. En plus les essuies-glace étaient grippés, je les avait reliés par une ficelle et les maneuvrais à la main de l'intérieur. Et comme les phares n'éclairaient rien dans le brouillard, dès qu'une bagnole me dépassait j'essayais de m'accrocher à ses feux arrières mais ça ne durait pas longtemps.
  • Cette 4L était une recup pour remplacer le moteur de la mienne et accessoirement passer le circuit électrique en 12 volts. Pour info, remplacer le moteur se faisait avec un palan, du temps, et une clé de 13. J'exagère à peine.
  • Toujours à la clé de 13, ou de 10, je ne sais plus trop, j'ai remplacé le capot avant et les deux ailes avant, après avoir emplafonné - à petite vitesse, mais la tôle était en papier mâché - une voiture qui a pilé devant moi. La 4L freinait aussi bien qu'elle éclairait. Et pas question d'assistance au freinage. Du coup j'ai eu une voiture bleu (le capot), blanc (les deux ailes) et rouge bordeaux (la couleur d'origine). Ben oui, je les ai achetés dans une casse, c'était l'usage à l'époque. Et j'ai repeint la tuture en beige, au pinceau ! On n'est pas exigeant quand on est étudiant.
  • Parfois il fallait la démarrer au marteau : la fourchette de solénoïde du démarreur collait, un petit coup sur la tête et vroum !
  • Je l'ai emmené en Algérie. Heureusement si on ne trouvait pas de pièce détachée, l'huile moteur était à discrétion, j'ai pu la ramener d'un voyage dans le sud en bouffant un bidon tous les 40km, suite à une vis de vidange mal resserrée par un mécano de la-bas.
  • Toujours en Algérie elle a failli se prendre un âne sur le capot, de nuit, à cause des phares qui n'éclairaient encore rien, même en 12 volts. Heureusement une 4L, si elle freine mal, ne roule pas vite, et j'avais cru voir une ombre sur la route donc avait commencé à ralentir.
  • Il avait fallu percer le plancher pour évacuer l'eau qui s'infiltrait via la trappe d'aération, et qui sinon stagnait sous le tapis de caoutchiouc et rouillait joyeusement la tôle.
  • Après l'algérie, remontée Marseille-Paris en une nuit par l'autoroute, fenêtre grande ouverte dans le froid et la neige pour éviter de m'endormir, mais chauffage à fond pour ne pas me geler.
  • Un jour au milieu de nulle part (le massif central) les vitesses ont de plus en plus de mal à passer, jusqu'à ne plus passer du tout. Un autochtone compréhensif me permet de téléphoner de chez lui - ben oui bande de nioubes, les portables ça n'existait pas à l'époque - à un cousin qui habitait, coup de bol, à une trentaine de km, et qui me remorque jusqu'à chez lui. Bilan : les écrous - de 13, bien sur :) - qui tenaient la boite au moteur s'était desserrés et l'huile s'était barrée. Réparation rapide, mais amende car on s'est fait chopper par les pandores, interdiction de tracter à la corde.
  • Une autre fois, elle cale en pleine voie, je termine en roue libre sur le bas côté. Impossible à redémarrer, pourtant il y a des étincelles aux bougies. En fait c'est la pompe à essence, la fixation de la membrane a perdu une vis, elle pompe de l'air. Sauf que la vis est - miracle - tombée sur une traverse de fixation moteur. Je la récupère, revisse, et repart
  • Elle a fini sa vie, mise sur le toit par un copain qui voulait me la racheter et a donné un coup de volant un peu brusque car il a failli rater une sortie du périphérique. Bon il l'a effectivement ratée, mais heureusement s'en est tiré sans une égratinure.
 
... En plus les essuies-glace étaient grippés, je les avait reliés par une ficelle et les maneuvrais à la main de l'intérieur ...
:hilarious: ... En fait, n'ayant plus de pare-brise, les essuie-glaces ne m'étaient d'aucune utilité ! Des lunettes de moto et une bâche plastique à poser sur les genoux quand il pleuvait et c'était parti ! :kiss:

Et comme le dit si bien Sly, c'était une belle époque ... l'époque de la débrouille et surtout l'époque où on était jeunes, beaux et sans soucis ! :up:
 
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Réactions: Romuald
:hilarious: ... En fait, n'ayant plus de pare-brise, les essuie-glaces ne m'étaient d'aucune utilité ! Des lunettes de moto et une bâche plastique à poser sur les genoux quand il pleuvait et c'était parti ! :kiss:

Et comme le dit si bien Sly, c'était une belle époque ... l'époque de la débrouille et surtout l'époque où on était jeunes, beaux et sans soucis ! :up:
J'ai aussi connu sans siège , assis sur un ballon de foot
 
J'ai aussi connu sans siège , assis sur un ballon de foot
Un ballon de rugby aurait été plus dangereux ! :hilarious:

Le plus gros inconvénient quand tu n'as pas de portière passager la nuit, c'est de retrouver 1 ou 2 prostituées qui squattent ta bagnole quand tu sors d'un restaurant ! Si tu ne mets pas la main au porte-feuille, impossible de les faire sortir ! :woot:

Mais, en général, une bonne demi-heure de palabres sympas et de tractations homériques et c'est réglé !

Faut dire aussi que la prostitution dans l'ex-Zaïre n'avait rien de glauque ... Tout se passait dans la joie et la bonne humeur (du moins dans les quartiers que je fréquentais !) ... Ouais ! c'était vraiment une bonne époque ! ;) ... :hilarious: