C'est parce que là, il a voulu la faire courte.
Attendre la version longue.
Comme le remarquait Kant : « Bien des écrits seraient beaucoup plus courts, s'ils n'étaient pas si courts ».
Je n'ai pas compris ton message
Supposons qu'«
El Capitan» soit installé dans un volume du disque de ton Mac intitulé
Macintosh HD. Si tu veux qu'une copie de ce volume
Macintosh HD sur un DDE soit démarrable, alors il faut réunir 2 séries de conditions :
- a) le disque du DDE doit être « démarrable » a priori par le Programme Interne de ton Mac Intel (l'EFI = micro-logiciel de la Carte-Mère). Ce qui est tout un "programme" en soi... En effet, il faut que l'espace du disque entier soit « cartographié » par une Table de Partition lisible par l'EFI : il s'agit d'un fichier descripteur des partitions (= suites de blocs constituant des secteurs) qui réside en tout début de disque (son en-tête ou secteur 0) et qui doit être conforme à la norme GUID (Global Unique IDentifier) pour être lisible par l'EFI. En plus, il faut que l'espace du secteur accueillant la copie (secteur = partition) possède un format "Mac OS étendu journalisé". L'espace d'une partition, en effet, est géré par ce qu'on appelle un système de fichiers : série de fichiers (dont un catalogue des blocs, par exemple) résidant sur les premiers blocs de la partition (son en-tête ici encore) et gérant les opérations de lecture / écriture à la suite des blocs de la partition. "Mac OS étendu journalisé", équivalant à l'acronyme JHFS+, est la norme Apple actuelle pour un système de fichiers démarrable par l'EFI.
=> étant données ces conditions générales, le DDE utilisé pour accueillir un clone doit donc avoir un disque géré globalement par une Table de Partition GUID (GPT) et une partition gérée par un système de fichiers Mac OS étendu journalisé (JHFS+).
- b) la copie du volume Macintosh HD réalisée sur la partition du DDE doit elle-même être en « conformité » avec l'original. Brièvement : le Système de l'OS doit être imagé fidèlement dans la copie (pas d'oubli de fichiers de fonctionnement nécessaires ; pas d'altération des droits des fichiers - notamment). Il faut retrouver dans la copie une image de l'OS original capable de « fonctionner » : càd. il faut que la copie puisse « démarrer » en tant que Système logique aussi bien que le Système original (sinon on n'aurait affaire qu'à un volume de « stockage », pas à un volume « démarrable »). C'est la définition d'un « clone » : « image-conforme démarrable » d'un Système original ; ou encore : « double fonctionnel ».
Il existe donc des « cloners » (logiciels de clonage) comme «CCC» qui s'arrangent pour que la copie effectuée du volume original d'un OS possède cette « conformité ». Càd. soit non seulement une « sauvegarde » des données personnelles de l'utilisateur ; mais encore soit aussi « démarrable » que le Système de l'OS original. Une des originalités de «CCC» est de cloner également la partition de récupération «Recovery HD» sur le disque externe du DDE, à côté du volume du clone de l'OS. Donc de créer 2 clones parallèles : clone de l'OS / clone de la récupération.
=> étant données toutes ces propriétés, un utilisateur qui a cloné sur un DDE le volume
Macintosh HD du disque de ton Mac contenant, par exemple, l'OS «
Snow Léopard 10.6.8», ou «
Mavericks 10.9.5», peut très bien mettre-à-niveau le Système de son
Macintosh HD à la version «
El Capitan 10.11.4», par exemple encore. Tant qu'il ne touche pas au clone de son DDE, il peut à volonté re-démarrer sur cette image-conforme démarrable de son Système antérieur en connectant son DDE à son Mac (il faut presser la touche "
alt" du clavier au démarrage pour accéder à l'écran de choix du volume de démarrage).
Alors, le Système démarré sera celui du clone (càd. l'image du Système antérieur), et pas celui du disque du Mac (le Système mis-à-niveau = «
El Capitan»). L'utilisateur peut, démarré sur son clone, récupérer provisoirement les fonctionnalités de son Système antérieur et les utiliser. S'il est, de surcroît, mécontent du Système
Macintosh HD mis-à-niveau du disque interne de son Mac, il peut rétro-cloner à volonté son clone sur le disque de son Mac. Pour cela (en supposant qu'on utilise «
CCC» toujours), il suffit, démarré sur le clone, d'effacer entièrement le disque du Mac (volume
Macintosh HD + volume
Recovery HD), de lancer le «
CCC» du clone et de lui commander d'effectuer une tâche de recopie du clone => disque interne du Mac. «
CCC» va rétro-cloner le clone sous forme d'« image-conforme démarrable » et rétro-cloner la « récupération » sur un volume parallèle. L'utilisateur n'aura plus qu'à re-démarrer (avec "
alt") sur le
Macintosh HD rétro-cloné et il se retrouvera dans le Système de ton OS antérieur sur le disque de son Mac.
[NB. Cette histoire de « clonage » / « rétro-clonage » est intéressante, car elle montre que les notions d'« original » et de « copie » sont toutes relatives au point de vue de l'observateur. Le clone, en effet, n'est une « copie », qu'aussi longtemps que l'utilisateur garde le point de vue que l'OS résidant sur le disque de son Mac est l'« original » ; mais dès que l'utilisateur renverse son point de vue, et décide que le « clone » de son DDE est un système « original », alors il peut décider d'en réaliser une « copie » sur le disque de son Mac (ce que j'ai appelé « rétro-clonage"). Cette recopie pourra à son tour être considérée comme un nouvel « original » résidant sur le disque du Mac. Bref : l'« original » est « ce par quoi on choisit de démarrer » ; la « copie » est l'« image qu'on tient en réserve ».]