Et avec la tête [V.3]

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viognier, vous êtes sûr ?

Mon dico en ligne ne connaît pas, moi non plus.




D'ailleurs, ignivore non plus... qui mange de l'amiante ?
 
Viognier, un cépage.. Qui permet de faire de l'excellent vin blanc..
Pour ignivore, je sais pas :D
 
Je m'excuse platement pour le viognier. Je pensais que ça serait dans un dico, viognier.
Le viognier, c'est un cépage de blanc, le cépage des côtes-du-rhône blancs.
Vous en avez jamais bu ?
Ça doit être terrible de vivre là où vous vivez. :rose:

Son anagramme, ignivore, c'est "l'avaleur de feu", le "cracheur de feu", le fakir. Ça a l'air complètement farfelu ??
 
Merci.

Excusez mon dico en ligne, il n'est pas terrible - déjà, au coup précédent, il ne connaissait pas amélanchier...


EDIT pour unizu : oui, calier, mon dico connaissait.
C'est bon, j'ai la signification des mots - pas trop d'idée pour l'instant, on va voir.
 
Et calier, tout le monde a trouvé ? :confused:
C'est un vieux mot aussi, c'est le matelot qui surveille les cales. :rose:
 
Maîtresse Capello, votre session est élitiste mais riche de tout cela !!:

Elitiste, je ne sais pas...
les vins de soif, pour excellents qu'ils soient ne sont pas prisés par les élites ;)

Mais, bon, on verra bien si je peux vous servir une cuvée personnelle flatteuse mais profonde.
Go, je m'y colle aussi.

Advienne que pourra :D
 
Oui, épique et palpitant.
L'image de nephou amène vers ça, plus que mes petits mots qui sont très... rêveries de pirates ou d'assoiffés.

A toi, élis !
 
"- Il faudra traverser en un éclair!... Aussi vrai que cette amphore est remplie du meilleur vin, il n'y aura pas de temps mort... Ou vous en mourrez justement..."
Il but une gorgée de ce fameux vin de viognier dont il raffolait...
"Quand les eaux se retireront, vous hâterez vos chevaux, et les ferez traverser au galop... Je suis votre capitaine, et vous, mes valeureux soldats, traverserez sans vous retourner, là où vous ne verrez ni barque ni voilier, car les eaux se seront retirées...
Nul ne vous barrera la route, ni pirate ni flibustier..."

Calier de son état, Jean lisait l'ultime volet des aventures d'un célèbre capitaine, qui en des temps reculés avait involontairement précipité ses hommes dans un piège terrible... Il avait poussé ses soldats à traverser un bras de mer là où les eaux devaient s'être assez durablement retirées pour permettre leur traversée... Mais en ces régions les marées étaient violentes, d'incroyables courants contraires agitaient régulièrement les eaux, souvent secouée par les vents les plus violents... D'autant que ce jour-là, une terrible tempête s'était levée, et les flots avaient tout envahi en un instant, engloutissant le capitaine et ses soldats... Certains prétendent qu'ils périrent tous noyés, d'autres assurent qu'ils parvinrent à regagner la berge à la nage... D'autres encore prétendent que leurs fantômes chevauchent encore aujourd'hui en ces mêmes lieux, à jamais hantés... Mais on raconte aussi que le capitaine et son armée furent changés en statues...
On dit aussi que les flots les transformèrent en une bouillie amorphe, et les assimilèrent ainsi à jamais...
Tout fut dit au sujet de ce capitaine, de ses appétits légendaires en matière de bonne chère, d'alcools, de femmes... Il pouvait tout dévorer et tout boire, disait-on... Des vins les plus doux des cépages les plus rares aux alcools les plus fort... On prétend même qu'il lui arrivait de boire de l'alcool à brûler... Il fut même parfois dit qu'il était ignivore...
Rien de tout ça ne l'avait sauvé, en tout cas. Pas plus que ses hommes, le jour où tous avaient disparu...

Jean avait profité d'une escale et d'un bref congé pour finir de lire son précieux livre à l'ombre d'un olivier.
Il se dit que la plupart des guerres avaient vu périr ou disparaître nombre d'hommes, mais trop peu de femmes... Elles devaient être moins naturellement enclines au combat. Elles devaient manquer de goût pour les actions d'éclat spectaculaires à l'issue aussi stupide que tragique. En fait, sans doute étaient-elles tout simplement plus malignes que leurs congénères masculins.
Mais pour compenser cette différence, justement, il se dit que par soucis de justice il ne saurait pas mauvais pour les futures armées d'instaurer pour leurs effectifs la parité.





A résultat spécial, voici donc un exercice spécial, qui est le croisement de nos deux envies... spéciales.
Voici donc deux groupes de mots en anagrammes. Vous pouvez, au choix, les utiliser tous ou, ce qui a notre préférence, construire deux histoires avec.

Voici les couples :

éclair / calier
amphore / amorphe
viognier / ignivore
voilier / olivier
pirate / parité

Vous pouvez les mixer, vous n'êtes pas obligé de constituer les groupes selon l'ordre dans lequel ils sont écrits.

Quant au thème, il n'est pas indiqué en toutes lettres, mais en toute image :

cielgris.jpg


Je n'ai pas d'idée pour la conclusion des ébats. Mon cher nephou ?

Nephou : — je propose la date suivante : dans la nuit du dimanche premier avril au lundi deux avril pour une délibération le lundi ;)

On peut traduire le thème par abus de pouvoir ? :D :p
 
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Réactions: Nephou et La mouette
oh zut… j'ai loupé la date.
:siffle:
 
oh zut… j'ai loupé la date.
:siffle:
Aïe !
Et loustic a bouffé des dattes !

En plus Apollon-Phébus peut inspirer des milliers et des milliers d'histoires !!!

Toi ô dieu des beaux-arts stoppe un peu ton char solaire pour laisser du temps aux inspirés !

:) :zen: :)
 
Ben on délibère dans la journée alors…

Alors, je n'arrive pas à finir :(
Grrrr

Au boulot, ce n'est pas toujours facile.
 
Trois hommes pénètrent dans une pièce meublée d’un bureau et quelques chaises. La lumière est faible et provient d’un hublot rond.
Olivier attrape une chaise et la pose sur le bureau.
Paul et Eric restent près de la porte.


Olivier : Et maintenant ? Je grimpe dessus ?
Paul : Oui
Eric : Nous on garde la porte.
Olivier : Ce sera pas assez haut. Si ?
Paul : Essaie, ça va aller.
Eric : J’ai envie d’y retourner. Les p’tits fours. Le vin. Tout va nous passer sous le nez.
Paul : Je sais où sont les bouteilles. J’étais calier à mes débuts dans la compagnie. J’ai gardé les clés.
Eric : He, He…
Paul : Plus vite Olivier.
Debout sur la chaise, Olivier essaie d’atteindre l’ampoule du plafonnier. Il grommelle, on capte quelques mots grossiers.
Eric : Et le vin, c’est quoi ?
Paul : Du blanc.
Eric : Du chardonnay ?
Paul : Toi tu as entendu une fois le nom d’un cépage et il faut que tu le recases.
Eric : On peut se tromper, non ?
Paul : C’est du viognier.
Eric : Ca existe ?
Olivier : J’y suis presque.
Paul : J’entends des pas.
Eric : Des pas ?
Paul : Chutt !
Puis on entend un petit crépitement. Plus un éclair fend l’obscurité. On devine Olivier, crispé debout sur la chaise. On entend le bruit sourd d’une chute.
Paul et Eric se tournent vers leur compagnon Olivier qui gît au sol, immobile.

Paul : Merde.
Eric : Il ne bouge plus là. Il est tout amorphe.
Paul : Viens.
Les deux hommes se rapprochent de Olivier. Paul s’accroupit à côté de Olivier et pose deux doigts sur sa carotide. Eric s’agite, tourne sur lui-même en mordant son pouce.
Eric : Olivier, c’est pas drôle.
Paul : Je crois qu’il est mort.
Eric prend la chaise restée sur le bureau, la pose au sol et s’y assoit lourdement.Il regarde Paul poser sa tête sur la poitrine de Olivier.
Eric : Quel con.
Paul : Il est mort.
Eric part dans un rire nerveux, se lève, tourne autour de la table et finit par donner un coup de pied dans les jambes du mort.
Eric : Il est mort, on fait ce qu’on veut. Je fais ce que je veux.
Olivier : Je suis mort mais calme-toi Eric.
Paul : Tu es mort, Olivier, tu n’as pas ton mot à dire.
Eric : Oui, tu n’as rien à dire. Et si je voulais, je te donnerais un coup dans le nez.
Olivier : Je ne sens plus rien. Ca n’a pas de sens de me faire mal.
Paul : Il n’a pas tort.
Eric : Moi ça me détend. Je vais le déguiser en pirate.
Paul : Passe moi un stylo. Ils ont des cicatrices les pirates.
Eric : On rigole.
Olivier : Vous me faites peur.
Eric : Hé, le mort, il a peur.
Paul : C’est idiot. Ca ne risque rien un mort. C’est mort. Il ne devrait même pas parler.
Eric : Il a peur pour demain ?
Paul : Pas de lendemains pour les morts, c’est n’importe quoi.
Eric : Pas mal la cicatrice.
Paul : J’ai un petit talent. Quand j’étais petit, je dessinais beaucoup à la plage, la mer, les voiliers.
Olivier : Vous allez me laisser tranquille ?
Paul : On s’amuse un peu d'abord.
Eric : Oui, ce n’est pas tous les jours drôle pour nous, tu comprends Olivier.
Paul : Et nos lendemains à nous, ils sont plutôt incertains.
Eric : Je m’ennuie.
Olivier : Il y a une ambiance mortelle ici.
Paul : On retourne à la sauterie ?
Olivier : Sans moi.
Eric : Tu as de l’humour pour un mort.

Paul et Eric sortent du bureau d’un pas léger.
 
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Réactions: Nephou et Human-Fly
“Devant nous comparait Sieur Jean Sanscarrat, de son état calier sur le voilier L'Amarante, accusé par Maitre Ribire, de l'Auberge des Trois Oliviers, de lui avoir dérobé par deux fois des amphores de Jerez et des fûts de viognier, et d'en faire commerce pirate.
“Accusé, qu'avez-vous à déclarer ?

“Ce n'est point moi, Monsieur le juge ! Je n'avons rien fait, ce n'est point moi ! C'est le démon de la fontaine, cuilà qui sort des eaux sur ses chevaux de l'enfer. Cuilà qui lance des éclairs dans la nuit ! J'la vu ! Même que l'éclair a sort d'sa bouche, et m'la assommé que j'suis tombé dans la cave à d'monsieur !

“Monsieur l'avocat de la défense, voudriez-vous nous éclairer sur les propos de votre client ?

"Mon client dit vrai, monsieur le juge. En tout cas quant aux effets. Ce n'est pas un mauvais bougre, et surtout pas un voleur. On l'a retrouvé amorphe an fond du caveau, la barbe brulée. Et il n'a rien volé.
Quant à s'assurer de la réalité du démon ignivore qui l'aurait aussi sévèrement encasté, je ne le puis.
Mais c'est qu'en tombant, mon client a percuté plusieurs casiers à bouteilles, dont le contenu, se répandant, l'a enivré jusqu'à lui faire perdre le sens commun, lui faisant prendre la sculpture de la fontaine de la place pour une scène de cauchemar.
Mais mon client n'aurait pas glissé à l'entrée du caveau de Maitre Ribire si ce dernier n'entassait pas en son devant force vieilles feuilles et gras papiers.
Les dégâts, assurément, sont causés. Mais leur faute revient à parité, et de vol, il n'y a point. Maitre Ribire tente de faire porter à mon client des faits précédemment commis par d'autres, pour faire oublier sa propre négligence à nettoyer ses entrées.

“Entendu ! La sentence est rendue ! Accusé, vous êtes libre, mais n'y revenez plus. Quant à vous, Maître Ribire, nettoyer vos entrées, et, de mon pouvoir, n'abusez plus !
 
Il faut que je vous dise : choisir, c'est difficile.
Seule, c'eut été un abîme de perplexités infimes.
Mais à deux, il nous suffit surement de nous en tenir aux mêmes éléments.
:love:
 
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