Et avec la tête [V.3]

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joeldu18cher a dit:
c'est mon anniversaire alors j'écris un petit texte rapide et mal fagoté mais bon voilà et je passe la main à ....( VOIR FIN DU TEXTE! ... C'EST BIZARRE PERSONNE N'A RÉCLAMÉ! VOUS ÊTES BIEN ÉLEVÉS OU TROP OCCUPÉS!)


Bon anniversaire joel je suis pas en avance mais vaut mieux un peu tard que jamais. Avec tout mes meilleurs voeux et bisous de mamy.

Je te remercie pour les jolis com que tu as pris le temps de faire pour tout les participants. Bonne fin de journée et bonne soirée ! A bientôt !!!

:zen: :coucou:



Merci Joël. :zen:




Nouvelle session : Pour la nuit du 17 au 18 février à minuit.






Thème : Partir pour une nouvelle vie


Mots imposés :

- doute
- demoiselle
- plume
- voyage
- hacienda





Bonne écriture, et bonne lecture! :)
Toute mes félicitations cher parrain, très beau texte. Je vais essayer de participer à ton thème : Partir pour une nouvelle vie.

Mais c'est sans garantie... A bientôt ! bisous, ta filleule :coucou:
 
posté par l"ancien gagnant :eek:
c'est mon anniversaire alors j'écris un petit texte rapide et mal fagoté mais bon voilà et je passe la main à ....( VOIR FIN DU TEXTE! ... C'EST BIZARRE PERSONNE N'A RÉCLAMÉ! VOUS ÊTES BIEN ÉLEVÉS OU TROP OCCUPÉS!)



pfrutt ! frutt !:siffle:
enfin je le fait pas bien, c'est un petit bruit avec la bouche qui veut dire sa suspicité !
-
il npus avait oublié ,c'est tout ! :mad:
-
seul son choix l'a racheté ! :D
bravo HUMAN FLY
 
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Réactions: joeldu18cher
Bon, je vous préviens, si personne ne participe, je me réserve non seulement le droit de participer à ma propre session, mais aussi celui de me faire gagner. :king:

:p




(Par ailleurs, si quelqu'un parmi vous souhaite une prolongation du délais pour la session, c'est possible aussi. ;) )
 
Effectivement. Une petite prolongation serait la bienvenue :)
 
Effectivement. Une petite prolongation serait la bienvenue :)

OK. :)

Prolongation, donc. ;)
Fin de la session dans la nuit du 29 février au 1er mars, cela vous convient? ;)

( Autant profiter de l'année bissextile pour se servir de la date du 29 février... :D )
 
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Réactions: Sloughi

Thème : Partir pour une nouvelle vie


Mots imposés :

- doute
- demoiselle
- plume
- voyage
- hacienda

[/QUOTE]

nul n'est venu ... laisse nous encore une nuit mon ami .. mes mots viennent en douce cavalerie
 
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Réactions: divoli
moi qui me préparais pour le week end prochain ... c'est de la super prolongation ça! ;)

Je me doutais bien que ça ne serait pas de trop... ;) :D


Thème : Partir pour une nouvelle vie


Mots imposés :

- doute
- demoiselle
- plume
- voyage
- hacienda



nul n'est venu ... laisse nous encore une nuit mon ami .. mes mots viennent en douce cavalerie





Pour un suspense encore plus intense, je décide donc à la demande générale de prolonger encore une fois cette session... :D



Fin de la session dans la nuit de dimanche à lundi à partir de 0h00. ;)


(Si vous voulez une autre prolongation, n'hésitez pas!... ;) :D )
 
Alors, Partir pour une nouvelle vie donc...

Et les mots:
Doute
Demoiselle
Plume
Voyage
Hacienda.


Ben allons y...



Le contact de l'eau glacée sur son visage lui fit l'effet d'une décharge électrique. Il resta quelques secondes le visage immergé dans le lavabo. A travers ses yeux ouverts, il ne distinguait que le blanc de l'émail, magnifié par les reflets de la lumière sur l'eau, le tout légèrement rougissant au fur et à mesure que le sang qui coulait d'une entaille sur son visage fusionnait avec l'eau... Les deux sources de la vie en une...
Rompant le silence qui régnait autour de lui, il se redressa et contempla son propre reflet dans le miroir. Ses yeux étaient rouges, cernés par la panique et l'adrénaline. Sur sa joue droite s'étendait une plaie ouverte de laquelle coulait encore du sang. Ses yeux, en revanche, d'un noir de jais, avaient perdu leur air hagard et le fixaient à présent, lui renvoyant sa détermination farouche.
Le doute n'était plus permis. Il devait partir. Et ne jamais revenir. Se détournant du lavabo, il sortit de la salle de bain, s'efforçant de prendre appui le moins possible sur sa jambe blessée, et gagna la pièce principale. Machinalement, il dirigea sa main vers l'interrupteur, mais se retint. Si on voyait de la lumière de l'extérieur, c'en serait fini de lui, et la lumière de la lune lui fournissait un éclairage amplement suffisant pour ce qu'il avait à faire. Il se dirigea vers une étagère, sur laquelle il prit une bouteille de Tequila, avant de se laisser tomber sur le vieux sofa en cuir rouge. Là, enfoncé dans les doux coussins de plume, il ferma les yeux et s'efforça de réfléchir. Ils seraient là dans moins d'une demi-heure, et par moments, la peur lui faisait entendre le son d'un véhicule brisant le silence de la nuit espagnole.
Il devait partir immédiatement, mais pas question d'utiliser sa voiture, les traces et le bruit le feraient repérer en un instant. Un instant, il maudit la campagne andalouse et ses vastes étendues rendant quasi impossible toute tentative de fuite discrète. Tant pis, il partirait à cheval. Après tout, se dit-il, pas question d'abandonner Urraca aux mains de ces salauds.
Doucement, et après en avoir ôté le bouchon, il éleva la bouteille de cristal au-dessus de lui. Les rayons de lune, filtrant à travers l'alcool légèrement plus épais que l'eau, se décomposaient, formant une myriade de couleurs enchanteresses. Après avoir pris une grande respiration, il inclina la tête sur le côté et versa sur sa joue le contenu de la bouteille.
Douleur...
Dans sa souffrance, il envoya le flacon se fracasser avec un bruit assourdissant sur le carrelage et mordit dans un coussin pendant que des larmes ruisselaient sur son visage.
Petit à petit, la douleur s'estompa, réduite à une pulsation sourde dans la partie droite de son visage. Il se redressa et entreprit de ramasser quelques affaires à la hâte en prévision du voyage - ou plutôt de l'exil - qui l'attendait: un vieux poncho de laine gris, un sac en cuir dans lequel il fourra quelques vivres, ainsi qu'une gourde et du tabac. Un faisceau de lumière passa furtivement dans son champ de vision et il se précipita à la fenêtre. Au loin, quatre voitures se frayaient un chemin à travers la plaine, leurs phares brillant par intermittence à travers la végétation, tels les yeux malsains de quelque animal maléfique.
Il enfila son poncho, passa le sac sur son épaule et, empoignant son chapeau, sortit dans la cour. La nuit était claire, une de ces nuits espagnoles où l'on pouvait s"allonger et contempler chaque étoile au firmament en humant le doux parfum de l'air andalou. En d'autres temps, cette perspective l'aurait réjoui, mais à présent, il devait se hâter.
Il boitilla jusqu'à l'écurie. Dans la pénombre, il sentit plus qu'il ne vit sa jument, qui hennit doucement en le voyant approcher. Il la sortit de son box et la mena par la bride jusqu'à la cour. Une chance qu'elle fut déjà sellée, pensa t'il.
Une fois dans la cour, il se hissa péniblement en selle, alors que le rugissement des moteurs se faisait de plus en plus proche.
"Vamos, guapa Señorita"* murmura t'il en espagnol.
Il donna un petit coup de talon et la jument traversa la cour au galop, sauta gracieusement par dessus la barrière de bois blanc, et s'élança dans la nuit noire, pareille à un souffle porté par le vent.

Après quelques minutes de course, une lueur dans son dos le fit se retourner.
Au loin, l'hacienda brûlait déjà.

noche.jpg



* "Allons y, belle demoiselle" en espagnol donc... j'ai un peu triché, mais je voulais un côté exotisant.


Voilà voilà :D
 
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Réactions: CouleurSud
Superbe texte, Pierrou. :zen:

Après une longue délibération avec moi-même, je te déclare gagnant. :king:




Bon, je plaisante... :D

Ton texte est excellent, mais je décide de prolonger le délais de cette session pour une troisième fois, pour offrir au moins une chance supplémentaire à un éventuel autre concurrent. ;)
J'espère toujours une contribution de joeldu18cher, et pourquoi pas une contribution de CouleurSud. ;)




Fin de la session : dans la nuit du 31 mars au 1er avril à minuit. :)

( Oui, je sais, c'est peut-être trop, c'est peut-être trop peu, mais au point où on en est... :rateau:
Rien n'empêche personne de participer avant la fin de la session, sans attendre le tout dernier moment. :) Ni d'inviter une autre personne ou plusieurs autres personnes à participer aussi. ;) )




Bon, allez, hop, cette fois-ci, tout le monde se réveille!!!... :)
 
Ben oui... où que c'est y qu'ils restent, les autres vaillants contributeurs du tradada ? :zen:

Un peu de verve, nomdidiou ! :D
 
Je me souviens de mon sang, barbouillant les murs blancs de l'hacienda.
Paco, fils de chienne, puisses-tu pourrir en enfer !

Je me souviens peut-être de mes parents, de mon enfance et du soleil écrasant le monde.
La fraîcheur sous le couvert des arbres.
Je m'en souviens sans doute.
Mais je ne suis pas certain.

Je me souviens d'elle, de ses sourires, de ses colères, de sa façon de ne pas voir mes mains souillées de tout l'or illégal du monde, je me souviens de sa façon de jouir.
Ma jolie demoiselle...
Je m'en souviens.
Mais tout s'estompe.

Le monde défile sous moi, c'est mon premier voyage.
Je ne sais plus trop bien.
Je vole avec mes frères, mes soeurs, et le vent me caresse les plumes comme elle me carressait la joue.
Autrefois.

Autrefois ?
Tout s'estompe.

Le chasseur, en bas.
Les détonations.
La peur.
Et la douleur, soudaine, horrible, totale.

Je tombe.
Reparti encore pour une nouvelle vie.

Putain de réincarnation !
 
Superbe texte, Pierrou. :zen:

Après une longue délibération avec moi-même, je te déclare gagnant. :king:




Bon, je plaisante... :D

Ton texte est excellent, mais je décide de prolonger le délais de cette session pour une troisième fois, pour offrir au moins une chance supplémentaire à un éventuel autre concurrent. ;)
J'espère toujours une contribution de joeldu18cher, et pourquoi pas une contribution de CouleurSud. ;)




Fin de la session : dans la nuit du 31 mars au 1er avril à minuit. :)

( Oui, je sais, c'est peut-être trop, c'est peut-être trop peu, mais au point où on en est... :rateau:
Rien n'empêche personne de participer avant la fin de la session, sans attendre le tout dernier moment. :) Ni d'inviter une autre personne ou plusieurs autres personnes à participer aussi. ;) )




Bon, allez, hop, cette fois-ci, tout le monde se réveille!!!... :)

Ben heu, cher Human,

Là je suis un peu cloué par la qualité du texte de Pierrou

J'avais commencé à écrire, mais il m'a coupé le clavier sous les doigts

Mais bon, je repars

Je serai à l'heure

:)
 
Rhaaa, allez, un peu de nerf, Couleur ! :D

Toi, l'éminence grise du forum, notre pygmalion à tous, tu vas quand même pas t'en laisser compter par un post-ado en armure nan ?
:rateau:


Pis n'exagérons rien, ce que j'ai fait, c'est pas non plus... :siffle:
 
C'est vrai qu'à force de procrastiner;), on ne fait jamais rien. En plus, se chercher des excuses, ce n'est pas beau, c'est être de mauvaise foi, comme disait Sartre.:nailbiting:

Donc, je me lance

Thème : Partir pour une nouvelle vie


Mots imposés :

- doute
- demoiselle
- plume
- voyage
- hacienda

Il ne savait pas bien où il se trouvait. Un endroit étrange, obscur, humide, froid. Avec un fleuve. Il y avait d'autres gens avec lui. Curieusement, ils n'avaient pas de corps. Il regarda ses mains. Pas de mains. Pas de pieds non plus. Il s'était comme dématérialisé. Il n'était plus qu'une âme, légère comme une plume. Que s'était-il donc passé au cours de ce qui lui paraissait avoir été un long voyage ? Ses souvenirs étaient flous. Son passé lui paraissait séparé de lui par un néant. Son présent était trouè de doute. Et pourtant, il lui semblait savoir tellement plus de choses qu'avant. Mais où avait-il appris toutes ces choses ? Il lui revint l'image d'un paysage ensoleillé, d'une grande prairie, comme une région du Mexique parsemée d'haciendas. Oui, il s'en rappelait maintenant, c'est là que la lumière était venue. Mais qu'y avait-il eu avant cette lumière ? De cet avant, il ne lui restait rien d'autre que des images en guenilles, une trame déchirée de partout. Les morceaux épars d'une vie ? La sienne ? Il ne savait plus. Un homme de grande taille demanda aux âmes de se rassembler sur la berge du fleuve et d'en boire l'eau. Après avoir bu de cette eau si pure, si translucide qu'aucun vase ne peut la contenir, il ne fut plus qu'oubli. De son passé, il ne restait cette fois plus rien. La belle lumière qui illuminait la prairie disparut à son tour avec toutes les connaissance qu'elle lui avait apporté. C'est alors que, sans mémoire, comme surgie d'un rien, elle poussa son premier cri de demoiselle
 
J'peux pas te filer de coup de boule, Couleur, mais le coeur y est :love: :up:

Ca me fait penser un peu à des bouquins de cet auteur français là... Le mec à succès qui a écrit des truc sur les dieux... je sais plus son nom
 
J'peux pas te filer de coup de boule, Couleur, mais le coeur y est :love: :up:

Ca me fait penser un peu à des bouquins de cet auteur français là... Le mec à succès qui a écrit des truc sur les dieux... je sais plus son nom

jacques lacarrière ?

mais, dans le registre il y a mieux: jean-pierre vernant, pierre vidal-naquet ou nicole loraux (sur la grèce antique). ;) :p
 
jacques lacarrière ?

mais, dans le registre il y a mieux: jean-pierre vernant, pierre vidal-naquet ou nicole loraux (sur la grèce antique). ;) :p
Je crains qu'il ne pense plutôt à Werber, celui des "fourmis"

Non ?
 
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