et avec la tête ? v2

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PoorMonsteR a dit:
C'est sans prétention bien sûr, mais je me suis bien amusé :D
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Guy, la main posée négligement sur le genou de Sophie, tapota sur la table
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que vois je !:eek: je n'ai pas vu ça ,ce jour là,sophie c'est ma pépé ,je la croyais au charbon, :mad:
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elle va deguster ce soir :cool:
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merci PORSMONTER d'avoir cassé le morceau,;)
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je vais te plomber le GUYTAN :mad:
 
desert%203_jpg.jpg


On vit une époque formidable. Celui qui sait possède le pouvoir, celui qui pense savoir ne possède rien. Celui qui juge porte les clefs. Les genoux dans la poussière et le regard dans le vide au milieu des cailloux. Le désert sait alors que lui tente de se souvenir où ses ancêtres la trouvaient. La rose des sables ressemble à un chou de verre. Elle est belle parce qu'elle est d'eau. La pluie, ce collier de perle tant rêvé est déjà dans ce pays plus chère que tous les bijoux que les hommes avec l'aide de la terre ne pourront jamais produire... D'autres font joujou avec, ailleurs, sur d'autres terres... Ses prunelles qui brillent, comme celle d'un hibou aveuglé par le soleil, se remplissent et l'eau de leur horizon l'emmène bien au-delà de ces terres arides. Les poux de sable seuls donnent de la vie à cette immensité. On vit une époque formidable demain l'eau sera là... Celui qui possède la science donnera la vie, ici...​
 
ah ! ,heureusement que TIBO est là,son texte poétique est bien fait pour nous revigorer !
l'espoir dans la vie , est trop rare chez nos contemporains, pour qu'il ne soit pas applaudie .
.:zen:
clap ! clap !
:up: :up:
_
_
du coup, je retire mon cou du noeud coulant ! :(
 
TibomonG4 a dit:
desert%203_jpg.jpg


On vit une époque formidable. Celui qui sait possède le pouvoir, celui qui pense savoir ne possède rien. Celui qui juge porte les clefs. Les genoux dans la poussière et le regard dans le vide au milieu des cailloux. Le désert sait alors que lui tente de se souvenir où ses ancêtres la trouvaient. La rose des sables ressemble à un chou de verre. Elle est belle parce qu'elle est d'eau. La pluie, ce collier de perle tant rêvé est déjà dans ce pays plus chère que tous les bijoux que les hommes avec l'aide de la terre ne pourront jamais produire... D'autres font joujou avec, ailleurs, sur d'autres terres... Ses prunelles qui brillent, comme celle d'un hibou aveuglé par le soleil, se remplissent et l'eau de leur horizon l'emmène bien au-delà de ces terres arides. Les poux de sable seuls donnent de la vie à cette immensité. On vit une époque formidable demain l'eau sera là... Celui qui possède la science donnera la vie, ici...​
Merci à vous guytantakul WebOlivier aricosec PoorMonsteR Tibomon
:up:
:)
 
aricosec a dit:
ah ! ,heureusement que TIBO est là,son texte poétique est bien fait pour nous revigorer !
l'espoir dans la vie , est trop rare chez nos contemporains, pour qu'il ne soit pas applaudi .
du coup, je retire mon cou du noeud coulant ! :(
Le noeud coulant du croulant... Humm !!!
:D
 
Les draps glissent lentement au pied du lit, comme la brume se retirant de la Seine. Le sifflement de la bouilloire, long comme un étirement, agace jusqu'à faire se lever. C'est un supplice infligé à soi-même mais au souvenir vite effacé par le parfum épais des viennoiseries encore chaudes.

Un matin, une nouvelle journée d'été qui s'apprête. Les fenêtres entrouvertes laissent filtrer l'air encore tiède de la nuit, doux comme un soupir de soie effleurant les genoux. Une pensée, un sourire et la pluie froide de la douche, quelques pas de danse esquissés les pieds dans la mousse. Il est tôt et le réveil n'a pas sonné. Il reste, joujou inutile, dés½uvré sur la table de chevet au milieu de reliefs de poussière.
Les secondes deviennent minutes, entouré d'une serviette éponge à regarder la course du soleil derrière les vitres. Le temps ne décompte plus les heures. Il a été balayé avec les dernières miettes dorées de la table en chêne. Il sera peut-être temps quand la rosée --- perles montées en bijoux sur les lames vertes saillant des jardinières --- se sera évaporée...

Mais le temps de quoi ? De se sécher, de s'habiller et se hâter ? Pour sortir, descendre et se tendre, pour se rendre au travail ? Non ! Cela sera celui de se laisser aller, avec nonchalance, à lancer quelques cailloux, glanés au fil d'une promenade matinale, dans l'eau paisible.
Surtout ne se préoccuper de rien, juste de la cuisson du chou pour la potée du soir. Rencontrer des amis, parler et rire, rarement pleurer. Se souvenir et trinquer. Se séparer à la lueur douce des braises. Se dire au revoir quand chassent les hiboux.
Cela pourrait être...
 
Nephou a dit:
Les draps glissent lentement au pied du lit, comme la brume se retirant de la Seine.
Mais le temps de quoi ? ....


Se souvenir et trinquer. Se séparer à la lueur douce des braises. Se dire au revoir quand chassent les hiboux.
Cela pourrait être...

J'adore... lire dans mon bocal entre deux patients... :zen: :) et là, je ne résiste pas longtemps pour venir lire ici.. :D
 
Nephou a dit:
Les draps glissent lentement au pied du lit, comme la brume se retirant de la Seine. Le sifflement de la bouilloire, long comme un étirement, agace jusqu'à faire se lever. C'est un supplice infligé à soi-même mais au souvenir vite effacé par le parfum épais des viennoiseries encore chaudes.

Un matin, une nouvelle journée d'été qui s'apprête. Les fenêtres entrouvertes laissent filtrer l'air encore tiède de la nuit, doux comme un soupir de soie effleurant les genoux. Une pensée, un sourire et la pluie froide de la douche, quelques pas de danse esquissés les pieds dans la mousse. Il est tôt et le réveil n'a pas sonné. Il reste, joujou inutile, dés½uvré sur la table de chevet au milieu de reliefs de poussière.
Les secondes deviennent minutes, entouré d'une serviette éponge à regarder la course du soleil derrière les vitres. Le temps ne décompte plus les heures. Il a été balayé avec les dernières miettes dorées de la table en chêne. Il sera peut-être temps quand la rosée --- perles montées en bijoux sur les lames vertes saillant des jardinières --- se sera évaporée...

Mais le temps de quoi ? De se sécher, de s'habiller et se hâter ? Pour sortir, descendre et se tendre, pour se rendre au travail ? Non ! Cela sera celui de se laisser aller, avec nonchalance, à lancer quelques cailloux, glanés au fil d'une promenade matinale, dans l'eau paisible.
Surtout ne se préoccuper de rien, juste de la cuisson du chou pour la potée du soir. Rencontrer des amis, parler et rire, rarement pleurer. Se souvenir et trinquer. Se séparer à la lueur douce des braises. Se dire au revoir quand chassent les hiboux.
Cela pourrait être...

Merci à vous

guytantakul WebOliver aricosec PoorMonsteR Tibomon Nephou
:up:
:)
 
loustic a dit:
Le noeud coulant du croulant... Humm !!!
:D
.
si ça continue,je vais le remettre,TIBO,NEPHOU,pur jus :up:
c'est pas fait pour me donner le moral
un plongeon dans ma nullité
merci les gars
.....................................................................
........................................................................
arGH ! ............. GAsp ! .. :(
 
aricosec a dit:
.
si ça continue,je vais le remettre,TIBO,NEPHOU,pur jus :up:
c'est pas fait pour me donner le moral
un plongeon dans ma nullité
merci les gars
arGH ! ............. GAsp ! .. :(
Mais non ! Mais non ! Mais non !

Sache que pour les posteurs "Avec la tête" signifie "Avec aricosec".

Les gars et les... (féminin ?) filles sont là pour t'encourager à continuer dans la voie royale où tu es déjà bien avancé. Ils te tirent vers le haut, vers le sommet du sommet qui est sur le haricot de l'arico !

Courage !

:)

Et prends-en de la graine !

:D
 
Pourquoi le vent s'est-il mélé de toutes ces batailles, à se couper au fil de l'épée s'engouffrer partout dans les cuirasses celle de celui à cheval, et celle des mortes ou survivantes ?
Parfois je parcours au soir les sillons profonds des confrontations passées ce n'est que passé puisque je suis encore face au soleil, creusée dans la terre durçie pleine de cailloux une époque formidable.

Un bijou aux facettes ternies résonnantes de poussière : est-ce cadavre ou ancienne boue du chemin, je ne sais je ne fais que discerner la trace et encore s'efface t-elle parfois.
A cheval l'odeur de cuir mon cheval vivant s'engage dans ces canyons arides, frémissant entre mes genoux lui imposant le calme.
Il a peur des fantômes craint les tremblements des hiboux dociles, et pourtant même si le passé nous frôle de son ombre tout n'est pas que désastre ici.
Formidable cette époque où le sang battait les griffes et les proies, mais n'est pas proie qui veut n'est pas chasseur qui croit.
A l'abandon : toujours cette survivante, des reflets orangés comme une rouille jolie de ses cheveux bien vif défaits, sans l'ombre d'une poussière cette fois sans saleté ni poux ses cheveux symbole, un étendard portée haut ses cheveux à eux seuls témoignent que la naufragée est là, habitante perpétuelle d'une cache troglodyte.
Sans espoir de départ sans arrivée jamais. Combat de morsures que l'avenir n'atteint plus.

La bataille cette fameuse bataille ne fut gagnée par personne et à bien y réfléchir les autres non plus, voilà c'est ça tu m'écoutes ?
Voilà : un ex-æquo magnifique une saillie dans la terre pleine de joyaux brillants encore d'odeur de cuir vieilli et de joujous délaissés, des costumes vides, une saillie que parcourt le guerrier du poids de sa monture.
Il n'en descendra pas, cette fois-ci comme les autres, même si la nuit avance.
Pas de bivouac ici-bas.
Un fourreau en soi des souvenirs de soie, une cartographie joyeuse et de la lassitude. Des codes.
Et puis de la poussière vivante, charriée de vent lumineuse dans le soir.
Il est temps de faire demi-tour dit-il à son cheval.
 
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Réactions: anntraxh
Hache-Hache a dit:
Pourquoi le vent s'est-il mélé de toutes ces batailles, à se couper au fil de l'épée s'engouffrer partout dans les cuirasses celle de celui à cheval, et celle des mortes ou survivantes ?
Parfois je parcours au soir les sillons profonds des confrontations passées ce n'est que passé puisque je suis encore face au soleil, creusée dans la terre durçie pleine de cailloux une époque formidable.

Un bijou aux facettes ternies résonnantes de poussière : est-ce cadavre ou ancienne boue du chemin, je ne sais je ne fais que discerner la trace et encore s'efface t-elle parfois.
A cheval l'odeur de cuir mon cheval vivant s'engage dans ces canyons arides, frémissant entre mes genoux lui imposant le calme.
Il a peur des fantômes craint les tremblements des hiboux dociles, et pourtant même si le passé nous frôle de son ombre tout n'est pas que désastre ici.
Formidable cette époque où le sang battait les griffes et les proies, mais n'est pas proie qui veut n'est pas chasseur qui croit.
A l'abandon : toujours cette survivante, des reflets orangés comme une rouille jolie de ses cheveux bien vif défaits, sans l'ombre d'une poussière cette fois sans saleté ni poux ses cheveux symbole, un étendard portée haut ses cheveux à eux seuls témoignent que la naufragée est là, habitante perpétuelle d'une cache troglodyte.
Sans espoir de départ sans arrivée jamais. Combat de morsures que l'avenir n'atteint plus.

La bataille cette fameuse bataille ne fut gagnée par personne et à bien y réfléchir les autres non plus, voilà c'est ça tu m'écoutes ?
Voilà : un ex-æquo magnifique une saillie dans la terre pleine de joyaux brillants encore d'odeur de cuir vieilli et de joujous délaissés, des costumes vides, une saillie que parcourt le guerrier du poids de sa monture.
Il n'en descendra pas, cette fois-ci comme les autres, même si la nuit avance.
Pas de bivouac ici-bas.
Un fourreau en soi des souvenirs de soie, une cartographie joyeuse et de la lassitude. Des codes.
Et puis de la poussière vivante, charriée de vent lumineuse dans le soir.
Il est temps de faire demi-tour dit-il à son cheval.
Merci à vous

guytantakul WebOliver aricosec PoorMonsteR Tibomon Nephou Hache-Hache

:up:
:)

Avis à la population : il reste un peu plus de 27 heures...
 
ça ausssi c'est bien HACHEHACHE,si tu avais parlé d'un HIBOU,j'aurais voté pour toi :)

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..............pourquoi ! :eek:
OH ! ,pour rien,j'aime bien les hiboux :p
:D :D
 
:mad:
Le hibou y est, mais je m'aperçois qu'au mépris des règles fondamentales qu'on m'inculquat en école primaire, j'ai mis un "s" à joujoux...
Et trop tard pour corriger. :hein:
 
Statut
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